pour assister à la grand messe du Psychédélisme, organisée par Make It Sabbathy. Psychédélisme façon Heavy Rock, avec, en vedette, les Allemands de Samsara Blues Experiment, en promotion pour leur album Waiting For The Flood, mais, aussi, façon Heavy Blues, avec, en première partie, le talentueux trio Girondin les Datcha Mandala. 21h30, extinction des feux. Sur scène, brulent des batons d'encens aux aromes de Katmandou. Le trio se met en place. Jérémy à la guitare, Nicolas à la basse, et, Jean-Baptiste, à la batterie, qui amorce un roulement de tambour pour l'intro d'Have You Seen The Light. Un titre bien maitrisé avec alternance de climats Pink Floyd/ Led Zep. Enchainement avec Born To Be A Light où Nicolas lance son slogan: " Peace And Justice United!", suivi d'un riff ravageur asséné par Jérémy, et, magnifiquement rythmé par Jean Baptiste. Applaudissements chaleureux. Ensuite, on a droit à Madison Coffee, avec un bon refrain fédérateur, suivi de Zoso, un titre au riff bien groovy, hommage à Jimmy Page, et, dans lequel, Nicolas joue en meme temps de la basse et de l'harmonica. Une prouesse, et, un titre qui plait au public. Puis, arrive War Pigs des Black Sabs. Jéremy devient Tony Iommi, Jean Baptiste joue comme Bill Ward, et, Nico sculpte des lignes de basse style Geezer Butler, tout en remplaçant Ozzy au chant, mais sans nasiller. Les fans headbanguent, et, le combo est en osmose totale dans cette éxécution parfaitement réussie. Toujours dans l'esprit du Sabbat Noir, le groupe offre une nouvelle composition intitulée Totem qui finit de galvaniser l'auditoire. Jérémy enchaine avec un riff qui bourdonne, c'est EHT Bup, qui figurera sur le prochain EP qui devrait sortir en Mars 2014. Enfin, le groupe termine son set avec le chaud bouillant Pavot, dans une énergie fusionnelle qui permet au trio de faire le spectacle, et, de conclure en beauté. Au final, un set propre, efficace, rondement mené, largement ovationné par une salle plus que séduite. 22h30, les fumigènes balayent une scène tamisée, le quatuor Allemand Samsara Blues Experiment est en place. Christian Peters tisse, au clavier, des nappes planantes, Thomas Vedder rythme des cliquettis de cymbale, Richard Behrens pulse un gimmick obsédant à la basse, et, Hans Eiselt distille des notes aériennes pour créer le climat ambiant de For The Lost Souls, avant de créer un passage plus Heavy, façon After Forever du Black Sabs. Bonne réaction du public, Le groupe poursuit avec Waiting For The Blood, le titre éponyme de leur nouvel album. Une longue litanie planante bien servie par les chorus chauds et enlevés de Christian Peters, qui plaisent bien à l'auditoire. Arrive Into The Black, dominé par le tempo gallopant et les breaks de l'excellent Thomas Vedder qui génére, dans la salle, un va et vient avant/arrière, au niveau des premiers rangs. Puis, c'est Shringara qui démarre un peu comme le Killing Yourself To Live du Sabbat Noir. Les fans sont aux anges. Ensuite, c'est le bien Heavy, et, obsédant, Don't Belong, avec la basse envoutante de Richard, et ,le superbe chorus en wah-wah de Christian L'audience est en extase, et savoure ce climat hypnotique les yeux fermés. Enfin, le set se termine sur Centre Of The Sun. Une longue intro planante, façon Steve Hillage, avec un passage genre Set The Control des Pink Floyd. Les disciples sont en transe, et, en communion parfaite avec leurs gourous qui les saluent avant de se retirer. La salle en redemande, et, voilà les musiciens sur le retour pour interpreter Army Of Ignorance Un titre mi Stooges, mi Black Sabs pour ravir les fans qui réclament une dernière célébration psychédélique. Singata Mystic Queen qui démarre à la sitar, s'envole pour un climat atmosphèrique délirant poussé à son paroxysme, et, qui transporte, définitivement, les disciples du genre vers le Nirvana. Une belle soirée psychédélique que les spectateurs présents, ce soir là, au Bootleg, ne sont pas prêts d'oublier.
Comments:
Lire la suite...