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Je vais vous confier un secret ………… 

Mais cela  me pose un problème …………….
 
Après je n’aurai plus de secret ???
 
 
C’est un problème …………
 
Tant pis je me lance, je fais mon « Coming-Out MUSICAL » ; je ne suis pas chroniqueur musical, non je suis chroniqueur familial. Je me déplace en tribu et après il y a concertation. Cela me permet d’avoir droit à des repêchages, parfois des enterrements de première classe. Car quand l’avis est tranché, c’est chape de plomb, couvercle en marbre et pas de couronne. & pour le trou … Tu te démerdes, il était fait bien avant que j’arrive ! Car certains en musique ;waouh … Comment dire … Ils creusent, les rois du forage.
Moi c’est Rock’n’roll pas Roc-Eclerc ! Ni dentiste, je ne fais pas les couronnes.
Maintenant que c’est fait ; je vais mieux. Bizarre, non ! Un pote très calé là-dessus, très mariage pour tous m’en avait ainsi informé : « Moi, le jour où je l’ai avoué … Je n’ai pas eu, plus mal au cul ! ».
Mais dans mes souvenirs, il n’écoutait pas de musique, enfin pas la mienne. Quand j’y repense un mec qui vous parle de ses nuits d’hôtels, avec des grandes tantes … Est-il  crédible ? Pas plus que sa sœur citadine et pourtant bouffeuse de gazons ! Cool, je provoque, je caricature & qu’on leur foute la paix ... Sur le principe de la Liberté.
Je modifie ma question : « Et moi suis-je crédible ? »
Bah, oui … Parce que je suis chroniqueur … F.A.M.I.L.I.A.L., multi générationnel. Rassuré, lectrice, lecteur ! & si quelqu’un  n’es pas content ; il va lire ailleurs ! Vas brouter du script, de l’arial, du comics … Mais plus loin !
 
Vous m’avez manqué, lectrice, lecteur, oui tous les deux ! Oui, surtout toi :-D
Mais Rock Meeting avec son flot de chroniqueurs s’en sort très bien, couvre l’actualité, dépoussière les étagères et vous informe toujours. Au passage, merci aux collègues de maintenir ce site au panthéon du Web Rock.
 
Bilan météo : il y a de la neige partout, afin que vous ne restiez pas collés à votre télé ; autant que je vous explique qu’il y a encore des « dehors », des salles, ou les gens normaux, réels, pas virtuels, communiquent. Oui ! Au risque de se toucher en vrai. NON ! Pas les clubs  échangistes … Les salles de concerts !
C’était le cas encore hier, ne serait-ce que quand j’ai rencontré quelques pieds nickelés d’Harmonic Generator. Un câlin magistral à tonton Maënora avec mon Charles et Renaud, la larmichette d’émotion sur mon épaule massique pour mon Nico. Qui avait dû partir en cachette de chez ses parents ; vu qu’il était habillé avec des vieux vêtements tout moisis de son père :-/ [Je t’adore mon pépère ; mais je mène douze à trois]. Promis bientôt on reparle d’eux ; une sortie de 2013 ! Rémi de Boucan Clan ; Camille ma jeune & rayonnante charmante amie (cinéaste).
 
Un concert je le répète c’est un cadre, et les toiles s’enchaînent à chaque fois sur un arc en ciel de couleurs différentes. En guide de musée, on retrouve Ludivine et Thomas, si la première a toujours cet accueil chaleureux et sympathique, le second nous a concocté un superbe son … Pour le set de Jam’N’Co :
 
Jam’N’Co, nos deux comparses que j’ai pu découvrir et entendre dans ce même lieu, il y quelques mois. Sont revenus pour encore aiguiser et mesurer ce pouvoir qu’ils prennent sur le public. Rémy et René c’est tic & tac, véronique et Davina, Sodome et Gomorrhe, Arnold & Willy. Une paire, qui dit qu’il  n’y en a pas deux ? Donc, une paire fusionnelle sur scène, Non pas comme Sodome et Gomorrhe, plus comme Véronique et Davina. Pour vous faire bouger vos corps, mais pas trop collés. Plus qu’une effluve de festivité, c’est une exposition radieuse, un pur concentré de bonne humeur. Un public, qui ne réagit pas à leur musique, c’est un public qui croyait venir au salon du bricolage … Dans ce cas, oui dans ce domaine (bricolage) il y en a plus de deux. Mais aimer la musique, c’est déjà être réceptif à leur rayonnement.
Car c’est aussi la semaine du gout, on change juste de trou (bouche – oreille),
on oubli la nourriture, NON ! Pas du « X », tas de pervers et on passe à la musique. On se réjouit, c’est la vie. C’est ma vie !
Jam’N’Co, nous aura encore gratifié d’un superbe set. Il y a ce créneau de salle et de lieux pour eux, car la musique c’est avant tout un partage et quand on peut la faire passer sans les forceps … Autant ne pas s’en priver. Cherchez-les ; allez les voir. Mieux faites les tourner !
A la manière de Rodrigo et Gabriela, ils s’approprient des répertoires et donnent toute la lumière aux titres. Carton plein familial et il manquait mon grand qui serait adorateur de leur répertoire.
Ils arrivent à rendre « Rock » un créneau qui ne l’est pas ; même si on a toujours l’impression que l’ombre de Jack Vabre « PLANE » au-dessus d’eux. Leur complémentarité fait de chaque morceau une pièce. Le seul  reproche que je pourrais leur faire ce soir … Et il est de TAILLE : C’est de m’avoir dédicacé le titre « Bambino ». Ça c’est fourbe ! Il y avait tellement d’autre choix possible ; en fait tous hormis celui-là. Exemple : Le medley, qui nous sert à travers divers cartes postales musicales,  un voyage dans le temps et nos souvenirs.
Pour les plus jeunes, l’ambiance cinématographique derrière le TAXI de Besson à l’univers de Tarantino. Et enfin cette compo’ « Plane » qui est une pièce magnifique. Au plaisir de se re re revoir.

 


 
Second venu sur la scène BazHard rien à voir avec le « Big » & pourtant il en impose notre leader soliste du manche ; mais il  n’a pas de fusains et ne s’appelle pas Michel :-/ Dommage cela aurait pu donner un bon nom de groupe ? Michel et ses fusains dit le Big Bazhard ? Mais NON ! C’est plus un Poppa Chubby, non pas papa Chupa Chups ; ou alors il faut enlever le papier pour suc … Pardon, je m’égare. Donc nos comparses débarquent pour changer l’atmosphère de la scène, fini les acoustiques. Place à la distors’ ; à la saturation. Une transition toujours sympathique, il faut l’oser. C’est comme poser le champagne, pour attaquer le whisky … Changement de décor. Vous sentez cette humidité sur vos papilles ?
Les garçons ne se prennent pas le bourrichon et l’intro sur la musique du Muppets Show est fort sympathique.
Maintenant aveu ; Jisse dans ce set est celui qui m’a maintenu le plus la tête en dehors de l’eau. Ma tendresse de l’instrument & du jeu qu’on peut en attendre. Mais pour cela il se repose aussi sur une couleur d’arrière-plan convenante.
Et ce … Dès : « L’ouverture ». Un registre très Stoner, mais à chaque fois c’est surtout sur la base de la définition que ces groupes prennent ce nom « Stooner ». Car en principe, une
composante de ce style c’est d’allier le chant mélodique sur la grosse rythmique. La basse ronronne, les remparts de six cordes sont présents, la batterie cogne & le chant il est tout ce qu’on veut mais pas réellement mélodique. C’est actuellement une voix posée sur des compos, sans véritable identité ; bien sûr à mon opinion et aux dires de mes gouts. Mais je ne suis que moi ; ce qui est beaucoup, je vous l’accorde et certainement - trop exigeant. Le chant doit être la carte de visite du groupe, parfois il peut être instrumentiste et voix ; mais quand on a fait du SON dans le sens puissance, le carburant sa musique il est nécessaire d’avoir en sus chaque membre libre sur scène ( ?). Actuellement chacun semble donner plus dans sa partition en solo, mais il y a ce plus … Les interventions solistiques de Jisse. Je pense que le potentiel est là. Mais il y a besoin de créer cette osmose, celle qui vient servir l’ensemble ; la structure du titre. Celle qui permet à la fin du morceau de définir le morceau comme cette pièce indivisible. Une critique facile serait de dire que le chant manque encore d’identité. Alors, le temps pourrait être une solution (… à suivre). Matt est un guitariste rythmique, backing vocal sans doute … Mais, à mes oreilles, pas encore le lead chant du combo ; après le temps peut faire son œuvre ... Pourtant j’ai plus apprécié le chant, sur le partage de voix entre les guitaristes. Dans cette configuration c’est à mon avis la solution à ce jour. Stéphane, bassiste connait bien son instrument, slap quand il le faut, donne aussi de la voix dans un registre guttural. J’aime quand les bassistes ne sont pas là, justes, pour boucher des trous. D’ailleurs Rocco n’était pas bassiste et lui aussi bouch… (pardon !). La technicité d’un bassiste est une arme de puissance. Serge sur ses futs possède un son à part. Un style qui est plus proche d’un registre Punk, mais fournit à faire l’identité de ce (comment dire) gros BazHard ?
La région est petite, j’aurai certainement l’occasion de les rencontrer à nouveau et les réentendre. Dans la même configuration ou plus nombreux ? Et la prochaine fois, message perso’ ; la sucette dans la bouche pendant le set. Et Jissé deviendra Popa Chupa Chups Stoony ;-) ?
Affaire à suivre. Je sais aussi qu’une galette est en préparation. Souhaitons-leur le meilleur. Et aussi une balance de plus de 15mn.

  
  

 
Troisième rencontre scénique avec mes comparses de HIGHWAY et première occasion pour mes enfants, ils étaient fans sans avoir vu le set en Live ; alors ? Que dit une progéniture de chroniqueurs, qui a écouté plus d’albums en comparaison, que de bouffés de pétards pour un jeune qui atteint ses 25 piges au compteur en prospérant au pied de barres de bétons. Eh, ouais ça fait une sacrée culture ! Mais je n’ai pas envie, d’emmener mes gosses voir un concert sponsorisé M6 ou TF1, pour voir plus de fil de strings que de longueurs de jack. Normal, là où il y a des trous du cul … Il y a de la ficelle. & qui dit ficelle dit … Tête de nœud, c’est cadeau, c’est gratuit !
Donc, … Essai transformé, en plein milieu des poteaux. On n’a jamais revu la balle. Même le tee-shirt fluo de Romain ne les a pas effrayés. Il faut dire que quand on commence un set avec un titre aussi  typé hymne que « Mr King  Size », le risque devient infinitésimal, peau de z’ … OUI ; infinitésimal !
En plus chaque morceau qui suit, vient enfoncer toujours un peu plus le clou. C’est tapé tellement puissamment et si précisément que jamais le clou ne se tord & après bon courage pour le retirer ! Un seul morceau est venu en nouveauté, un ancien ; Je sais c’est con de dire ça, mais moi je relate.
Du précédent album « The Cowman » ; sur  l’opus dans une sonorité plus roots. J’ai osé me permettre de passer une requête, le réentendre sur le prochain (2014 ?). Car voilà là, encore une très belle composition, un titre à fort potentiel ; accompagné de sa ligne bluesy U.S. Highway c’est un groupe de scène, ils sont dans le show, certains pourraient penser … Trop. Mais quand le set est fini,  quand les photos sont développées ; le constat s’impose. Ils ont tout compris. Ils sont pro’, quand un groupe joue dans sa version la plus simpliste et la plus Rock … Une seule gratte et qu’il y a de la casse. On continu Benjamin impose sa voix, Sam fait sonner sa basse tout en pensant à son mannequinat tee-shirt sympa’ ; cette voix en version comics, Romain pulse le groupe et très rapidement les riffs de Ben reviennent appuyer le titre.
Même en dehors de leur pétouillé, ils font chanter les salles, les morceaux sont taillés pour cela, les refrains sont ciblés pour être retenus.
De « Leave Me Alone », en passant par « I Like  It », par « US Of R’N’Roll ». Ce soir la mise en place musicale était une fois encore très propre. Je me suis penché sur le cas Romain, sont tee-shirt m’a envoyé au constat « ACDC » … Il semble évident qu’il a de Phil Rudd ;  l’exemplarité de l’efficacité. L’utilisation de cette puissance du cœur instrumentale, pour donner autant de relief au set. On en reparlera ;-) Quand vous serez au sommet. On s’enverra des pics, en trinquant en s’en mettant derrière le col. Une bière comme celle qui a clôturer votre set ; le fameux « Have A Beer ». Merci encore, pour cette rencontre c’est toujours un plaisir..

  
  

 
Tête de show de la soirée, Pryde rôde son nouveau répertoire ; second album en chauffe dans les bacs le 15 février. Ce soir le groupe aura livré un match ; ce groupe c’est une structure forte. Des musiciens sur scène, un leader vocal et de la difficulté à obtenir son « son » ce soir. La balance n’aura pas su donner l’espace sonore à ce set. Valérian aura dû se sortir les tripes pour essayer de faire passer sa voix ;  pourtant c’est un chanteur. Un mec avec une identité vocale, sachant utiliser son timbre dans son registre le plus large ; comme sur « Point Of No Return » pour n’en citer qu’un. Pour cela bien aidé par la richesse des compos et le rendu Live. Deux guitaristes capables d’en découdre, Laurent et Cyril croisent et alternent ensembles. Pryde c’est un mur de son, mais aussi d’identité. Laurent au clavier aura été une seconde victime, de ce son & pourtant c’est là aussi une particularité de nos Marseillais ; la présence et l’utilisation du clavier. Autre paire, la basse de Sébastien associée au jeu de J.P. aux fûts. C’est la garantie d’une chaine sans maillon faible Des mecs qui ont des heures de pratiques et un savoir-faire. Pryde, c’est un Halloween plus symphonique. « Between The Lines » qui sera sur le nouvel opus, offre une fois encore à Valérian la possibilité de nous faire entrevoir, l’importance qu’aura cette prochaine sortie. Mais le groupe se doit d’envisager un sondié comme énième musicien ? Pour pouvoir nous livrer cette folie numérique ; sur scène. La prestation au niveau de leur talent, leur répertoire ce n’est pas le roots ; donc c’est la copie parfaite attendue et exigée à chaque prestation. C’est dommage d’avoir à extrapoler sur les qualités qu’ils ont, pour se donner une idée de la qualité de l’opus à venir. Pour un problème de son. Vous méritez aisément le mieux les gars, votre répertoire ne doit pas souffrir de votre complexité musicale sur une balance. Chaque show se doit d’être à chaque fois … Rendu intact. Pour vous c’est le tarif ;-) Le potentiel vous l’avez. On en reparlera à notre prochaine rencontre. Une chose que j’ai appris ce soir, votre répertoire est d’actualité … Les enfants chroniqueurs se sont régalés.
 

  
  

 
Au bilan, encore une superbe soirée dans les murs de Ludivine et Thomas. Cette salle bouge et offre le rêve à nos musiciens, et des soirées pour les moins coincés. La possibilité d’un lieu, d’une scène. A la porte d’Aix en Provence, à Luynes un rendez-vous à s’offrir, un coup au bar du Korigan avec fond sonore.
Rendez-vous obligatoire, pour que ces lieux soient toujours l’alternative aux produits préfabriqués, intronisés à coups de SMS lobotomisés, qui ne garantiront jamais une carrière, un talent.
Le talent se gagne au quotidien en sortie d’amplis ce n’est que la consécration ou le forage ;-)
 
Enfin jamais un Live Report, sans image c’est comme un acte sexuel  seul. Un camembert sans odeur. Une humanité sans ses connards, un Français satisfait … Inenvisageable ! Un groupe qui ferait l’unanimité …
 
Donc, je tiens à remercier deux personnes qui auront aidé les plus courageux à avancer au fil de ce fleuve, grâce à la magie de leur regard, de leurs captures de soirée : Nicolas Durand qui n’est qu’autre que le photographe attitré de Highway et qui me rend toujours la copie parfaite et enfin Patrice Jolly dit "Le Pat" Photographe chez Flashion, pour notre 1ère ensemble tu m’as régalé avec tes immortelles figées. Merci les amis du visuel, à vous deux autant. Au plaisir de à la prochaine, mes très chers compagnons de la soirée.
 
C’était Maënora pour toi lectrice, lecteur et musicien. Merci & à bientôt.
 
Jam En Co : https://www.facebook.com/jam.n.co
Rémi BATHSAVANIS et René HENNEQUIN – Guitares.
Set List : Intro + Hanuman ; Diablo Rojo ; Les Yeux Noirs ; French Medley ; Viking Man ; Bambino ; Hava Naguila ; Sprussian Medley ; Misirlou ; Plane.
 
BazHard : Matt – Guitare & chant ; Jissé – Lead guitare et chœurs ; Stéphane – Basse & « voix » ; Serge – Batterie.
BazHard – Set List : Intro' ; Ouverture ; Still ; Fallin' ; Rotten ; Drink ; Penser (à rien) ; Jamz (musicale) ; Journée ; Boring ; Shark ; Anger.
https://www.facebook.com/infos.bazHard?ref=ts&fref=ts
http://www.bazhard.fr
 

 

Highway : Benjamin Folch (chant) ; Ben Chambert (guitare, Chœurs) ; Sam Marechal (basse, Chœurs, Harmonica) ; Romain Chambert (batterie).
HIGHWAY - Set List : Mr King Size ; I Like It ; Because Someone ; Freedom ; The Cowman ;  Hey Man ; Circus Of Madness ; United States Of Rock’n’Roll ; Leave Me Alone ; Have A Beer.
http://www.myspace.com/onlyhighway
https://www.facebook.com/pages/Highway/133865185572
PRYDE : Valerian Caetano : Vocals ; Cyril Vidal : Guitar ; Laurent Mourou : Guitar ; Laurent Zahra : Keyboards ; Sébastien Arraïs Mendonça : Bass ; JP : Drums.
Pryde - Set List : Dirth Of Demention ; Point Of No Return ; Trapped In A Dream ; Purgatory ; Psychocentesis ; Cold Light ; Escape ; Between The Lines ; Illusive Faith.
https://www.facebook.com/PrydeMetal?ref=ts&fref=ts
http://www.pryde.fr/


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Pryde, Highway, BazHard & Jam en Co – Le KORIGAN - Luynes / Aix le 19/01/2013 - 4.1 out of 5 based on 7 votes

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