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Samedi 8 Aout 2011, Saint Rémy de Provence, Alpilles, France, Univers, ...

Live Report Glanum.

Bon vous avez compris ? Les Alpilles ... plus belle région du monde, centre de l'univers
et ... chez moi !
Un festival de Hard, beaucoup se demandent : « Mais qu'est-ce qu'il va foutre là-bas Maënora, on le paye ? » Dois-je répondre ? Est-ce que RockMeeting ça paye ? Laissons le doute !
 
Sachant que mon style de prédilection est le Hard F.M et l'A.O.R., l'interrogation pourraît être judicieuse ; mais je vous m..de ! Mon éducation a été façonnée à coups de rifts, j'ai porté les premières couches à clous, petit je découpais mes chambres à air pour me faire des perfectos, je réalisais mes chaussures en daim en arrachant la fourrure des vaches, mes préservatifs bébés étaient en matière de pis ; j'étais le premier bébé à porter les cheveux si longs dans mon village paumé, et devant tout ces péquenauds qui me voyaient jolie fille, ma maman m'a fait la coupe à ... Rob Halford (snif, véridique). Aussi loin que je remonte, les premières notes partagées avec un pôte étaient les SLADE, une période BEATLES (il fallait choisir). S'en est suivi les dinosaures du style, Deep Purple, ANGEL, Van Halen, la vague NWOBHM (Iron Maiden, Def Leppard, Saxon, etc.), s'en suivi mon IgniTION IlluminaTION et IntronisaTION dans le Hard F,M et les mots commençant par un « I » et finissant par « TION ».
Bon Jovi, Richard Marx, Aldo Nova et dizaines, centaines et plus encore. Europe, aussi ... c'était moi, j'assume.
In fine, trois Ave, deux Pater et me voilà, Il y a des gens qui pètent, qui rotent (font les deux), moi par tout les trous (*) je distille des notes de musique. Si ça sent fort c'est du rap !
Sérieux ? Vous m'avez cru ?
J'déconne, ... le rap, ... ce n'est pas de la muZique.
Bon j'avoue, c'est un pédigré à la con, mais c'est le mien.
Quand je veux m'exprimer, c'est toujours en musique.
Par exemple, tu me gonfles c'est IronMaidenien,
Passe moi le sel, DefLepparDien,
(dans la glace) Tu sais que t'es beau, RichardMarxien.
Un peu plus sérieusement, la musique m'offre le panel nécessaire pour répondre à toutes mes émotions.
 
Donc, une fois présenté mon cursus, il ne me reste plus qu'à bosser.
 
Premier ordre de mission, rencontrer mon contact, prendre l'enveloppe, écoutez la mission et l'exécuter (et là, petite musique à la con dans la tête : http://www.youtube.com/watch?v=XlpFtoFElik ou http://www.youtube.com/watch?v=mI9KhPJ-utE ). Je rencontre Jérémy « COURENCQ » (pseudo R.M), défenseur du hard en Provence et coorganisateur de cet événement.
C'est grâce à des gens comme lui, que nous passionnés amateurs de bonne zique (et également de bières parfois), de chaque côté de la scène, puissions nous rencontrer puis afficher nos passions et boire de la bière. Tous ces organisateurs, où qu'ils soient (sur le globe) rendent un service incalculable au rock (oui ... aussi aux brasseurs).
Sincères remerciements, à tous ces bénévoles qui gravitent autour de ces projets. Car sans vous c'était soirée, télé plateau-repas pour certains. Ouais, c'est pas faux, les plus cons, mais télé quand même !
 
Le temps de me présenter aux muzicos, de leur expliquer ce qu'est RockMeeting,
le style littéraire de votre servit..., de votre maître.
Et je leur explique simplement qui je suis ... le Proust des mots (les esprits les plus fins auront fait le lien avec (*) et auront penser le Prout des mots, ouais, bah c'est nul !) et comme j'aime les viennoiseries, il y doit bien exister deux – trois cons qui m'appelle Madeleine (enfin ceux qui suivent).
Calme sans froid, je reste zen ! Après deux, trois arrachages de tête.
 
Pour ceux qui connaissent le festival de Cannes, je dirai ... on a évité le pire.
Un petit vent sympa' a repoussé les moustiques, auquel cas avec le sang versé on avait le droit au même tapis rouge.
Histoire de balayer. Pour tout ces tordus ignorants qui croient que le Hard, c'est écouté par des vampires et qu'on voyage en plein univers Blade, pourquoi pas ! Tout ce qui repousse le con, je suis preneur !
Car, quand on peut éviter un article, minable rédigé, de main de naze par un béotien sans culture appropriée, c'est tout bénef' pour l'évènement présent et ceux à venir ! Et dire que parfois, ils vont jusqu'à mal orthographier les noms de groupe. T'en veux du con ? Pas sur ce festival, mais j'ai des preuves.
 
Donc, une belle affiche riche de cinq groupes, il faut reconnaître ça à l'ère du temps, l'organisateur qui ne sait pas faire appel à la qualité est lui même assez nul, et/ou munis de goûts sévèrement douteux !
Car comme je dis souvent, Internet a vraiment contribué à améliorer le niveau de tout amateur, si travailleur il est. Des profs partout, des partitions comme si il en pleuvait, des contacts faciles, etc.
Le plus hallucinant restant, les claques à prendre devant certains qu'on considèrerait comme pubères avant de monter sur scène.

Premier groupe Gomorra, pas vraiment acnéiques ; les musiciens ont de la bouteille, même si le combo actuel n'a que deux ans.
À ce jour le groupe en est à la préparation et réalisation d'un Ep, trois titres.
Après un excellent tremplin à l'espace Julien de Marseille, le groupe doit tout de même se financer. Mais tout zicos connait la réalité d'un tremplin, un/une bellâtre, une jupe trop courte, des tas « d'amis » et MIRACLE on gagne. Dont acte ! Attention il peut arriver parfois ... que le meilleur gagne.
Gomorra délivre un Power Rock, des influences aussi variés que Heavy Metal et new wave, passant par du Pop rock (refrain troisième titre ;-) ), au MidRock (Sex Toys, dont le texte en français n'est pas à servir devant tout public ;-) ), Jeff le soliste est capable de réciter une partition comme amener des influences orientales sur des ambiances, parfois, limite tribale. La valeur n'attend pas le nombre des années ; mais les années servent à batir un sacré socle ! (c'est gratuit, ce sera le sujet de philo' comptoir que je vous offre, lect/rices/eurs).
Pour cibler vraiment l'essence du style on parlera de groupes comme Blasphème, H-Bomb, Greg pouvant tout aussi bien nous servir une rythmique slidée. La présence de Simon, un batteur « Rock » comme j'aime entendre, avec un bon groove dans son jeu. J'aime insister sur les batteurs car ils sont certainement, à mes ouies, l'élément le plus rédhibitoire d'un combo' ! Par le rythme imposé ils vous entraînent ou vous font fuir !
Associé à une partition basse (Nico') encore discrètement posée sur les mélodies (un travail d'identité de « son » étant, je pense, à peaufiner). Il ne reste plus qu'à Jérome à envoyer du bois, registre dans lequel il s'est installé. Sur le dernier morceau de la soirée son phrasé semble sortie du registre d'un Cantat, mais seulement à cette occasion. Les choeurs, quant à eux, étant assurés par nos gratteux.
Ouvrir n'est pas chose facile et quand le jour persiste encore moins, cependant deux premiers challenges brillamment relevé. Attendons l'Ep !
 
Tout musicien aussi bon qu'il soit, une fois dans un groupe amateur doit attendre de passer un cap de trois à quatre ans afin de savoir si il franchira un niveau, sous son schéma groupe.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un cap que peut franchir PRYDE, car le groupe existe depuis 2008, mais ... dans son schéma de la soirée une seule année leur permet de s'exprimer. Le prochain album sera un moment crucial.
Pryde délivre un power métal surfant sur des accents de heavy – prog. Musique à ambiance type Evergrey, sur certains schéma de compositions. Dans leur discographie ont peut trouver un premier Ep, quatre titres. Un album Absence Of Light sorti en 2010 et la réalisation d'un clip ces jours ci, (qu'ils viendront, j'espère, nous faire découvrir sur notre site) ils travaillent à la sortie du second album pour fin d'année 2012, ce groupe est jeune mais avec déjà une belle carte de visite. Une première partie de Sergent Garcia et deux tremplins gagnés.
Pour moi leur seule erreur de la soirée aura été d'oser une ballade, clavier voix sur un set si court. Ceci est un conseil purement amical, quand un set est court ne privons pas le public de l'ensemble des musiciens. Le groupe est riche en membre !
Vous êtes bons, tous ensemble sur scène. On voit même que le côté scénique a été travaillé.
Mais même les plus grands groupes, renoncent parfois à délivrer ces moments de léchages de pommes (slow, ballade). On l'écoutera sur l'album ;-)
Vous voulez que votre public fusionne, inventez « Le parfum » (là désolé lect/rice/eur si t'as pas vu le film, séance de rattrapage obligatoire).
La force de Pryde repose sur un bon rouleau compresseur basse batterie, bonne osmose (Sam & Chloé), un Sam très sympa' (pendant l'interview) et une Chloé beaucoup plus mignonne (avant, pendant et après l'interview, désolé Sam). Un duo' emmenant le groupe sur d'excellents rails (une double pédale utilisée pour donner de la souplesse au jeu, un bassiste maitrisant bien son instrument). Un clavier (Laurent) venant amener ce plus d'ambiance et des guitares pour affirmer le style, parfois proche d'un Angra, une once de Maiden, référence, en Heavy mais au final déjà une identité qui se dégage. Val étant aussi la raison de tout cela, un chanteur qui cherche à communiquer, un personnage semblant sortir d'un univers gothique et qui oeuvre aussi (comme Gomorra) dans un chant haut perché.
 
A ce moment de la soirée on atteint quasiment le pic de fréquentations et Pryde a pu réaliser tout un set dans une atmosphère nuit. Les passages en deux et trois étaient, vraiment, ceux à tirer.
Une leçon à tirer quatre groupes semblant, hélas, le maximum possible. Ou alors commencer plus tôt ????
Les organisateurs ont prévu la sono et les jeux de lumière qui vont avec. Et miracle ... il reste de la bière. (Ah, j'oubliais ... je n'en bois pas ! )
Aie ! c'est à ce moment de la soirée que je choppe les boules, les organisateurs avaient également invité un dessinateur de BD, Slo, Metal Maniacs et ce que j'avais apperçu m'avait vraiment donné envie. www.metalmaniax.fr
Mais la rencontre avec des musiciens avant scène m'aura pris plus de temps que prévu, une prochaine fois ?
 
Hormis la tête d'affiche, les sets auront duré 40 mn environ avec 10 à 15 minutes de battements pour réorganiser le set suivant.
Privé de balance dans l'après midi, Harmonic Generator, rapidement et professionnellement nous concocte ça, en dévoilant quelque part les sonorités à entendre.
Et la je peux vous dire que le Maënora est aux abois, Mettez 10 filles toutes aussi jolies dans une pièce, une attirera plus votre regard ; bon c'est vrai qu'au final vous vous ferez celle qui veut bien, ou aucune. Mais le débat n'est pas là !
Comme j'aime à le répéter la musique comporte un paramètre non négligeable ... la perception.
Et là, mazette ; les cinq petits branleurs m'ont mis la claque !
Plusieurs raisons à cela, ils sont affutés et délivrent la musique et le son qui me sied le mieux.
Le style, vous prenez un mix entre hard U.S et « courant guns », puis vous le faites jouer par un Midnight oil au mieux de sa forme et vous obtenez ... Harmonic Generator, des ryhtmiques grattes hachées, acéréees. Avec le son adéquat, qui vous embarque.
C'est pour cela que j'ai commencé à parler de mes dix jolies filles, je ne dirai pas que c'était les plus beaux, ni les meilleurs ; mais bel et bien ceux qui m'ont titillé le plus les sens. Ce n'est pas rien !
Ces garçons reviennent d'Australie, où ils ont été franchir un cap. Riches de 250 dates avant leur départ, deux tournées sur place de trois mois et cinq mois, le show était aux petits oignons.
Fondant, pas croquant ! Comme j'aime.
Un bon gros show pour leur retour en France, avant de repartir dans un futur proche pour un vrai projet au pays des serpents et kangourous. Tant mieux pour eux, tant pis pour nous.
Ils ont mis le feu sur scène, cinq personnalités qui émargent. Une palette de looks différents et au final ... une seule toile. Pour ne pas en faire quatre kilomètres je citerai pêle mêle : Quentin, Renaud, Charles, Nico' & Alex et je vous dirai que nous avons là, chanteur, deux guitares (rythmiques et solistes) que ces guitaristes nous délivrent jamais de gammes surboostées, mais de vrais lignes mélodiques ; des solos à chanter. Un bon bassiste (et joueur harmonica (excellent le passage !)) et un batteur avec un super groove, des choeurs bien en place. L'ensemble est vraiment stupéfiant, tellement chacun y va de sa partie, aucun instrument en retrait. Sur un morceau, ils se sont même permis de nous assurer un « spectacle » ; faire monter un singe grandeur nature (Loïc) pour un passage très fun. Il y a du Tesla, Great White, Guns & Roses, ACDC, Screaming Jets, etc, beaucoup de grands dans un fondu enchaîné, le tout dans un léger et subtil parfum. Au final il ne reste qu'une identité : Harmonic Generator. Grosse osmose, chapeau bas !
On en reparlera, ou j'ai vraiment des gouts de merde ! Pas possible, lire mes chroniques.
Ce groupe, du fait de l'heure, a même eut le droit au pic d'influence (bas mot 500 personnes, soit plus de 35 000 kilos de bidoche, un concentré de corps à 80 % d'eau. Mais avec une bonne buvette on résumera à 20 000 L d'eau et 7 000 L de bières et boissons diverses), donc en partie comme partout un public en partie liquide (c'est pas moi qui le dit ... c'est la science ! COOOL, boutade. Car c'est bien dans le rock que le public a le plus d'épaisseur.) Un public qui a réclamé son rappel. Et c'est là que je serai plus critique (vous étiez prévenu pendant l'interview), le choix de My Generation des Who, qui délivre une prestation trop « punk » pouvant être jouer mais pas sur un final. Un conseil gratuit pour qui voudrait le recevoir, autant chercher à délivrer un tribute qui maintient l'identité du groupe. Quitte à rejouer un morceau du set, why not ?
 
À ce moment de la soirée, je me mets à plaindre (en mon for intérieur) FORGINFATE, car en sus deux des comparses du combo à suivre m'avaient délivré une version stéroïde de Style Trip sous son nouveau line up (un changement de cap sur le second opus) un Style Trip, pour lequel j'avais complètement flashé au départ, et pour lequel j'étais un plus nuancé dans sa version TRASHé. Une raison, eux avaient évolué et moi j'étais resté dans le passé, cherchant toujours mes gargouilles. Mais ne changez pas, faites vous plaisir. Vous avez votre public.
Donc sur scène beaucoup de têtes connus ; à la basse (l'incontournable et toujours là : ) Damien (également : Style Trip, Stereoxyde), au chant Fab (également : Lighseeker), Fred à la guitare rythmique (également : Lighseeker), Nico au claviers, Eric guitare solo et Jérome (également : Style Trip) ; ces deux derniers venant de rejoindre le groupe depuis trois mois. Et c'est à ce moment que je fais un petit flashback de quelques lignes, là je reviens sur mes dix filles dans la pièce. C'est pas parce qu'on en a choisi une qu'on est incapable de reconnaître la beauté des autres. Et que ce sera binaire ; c'est uniquement celle là, que nenni pas Maënora. Je ne porte pas de sac à mains (ou sacoche) avec des hauts roses. Aie, je touche du monde, m'en fou ... également ! Lol.
Le set de ForginFate : j'y ai retrouvé curieusement beaucoup de ce que j'avais (perso') perdu entre Style Trip 1 et 2. Ils déclarent nous servir un métal mélodique, avec des touches prog' ; mais moi je vous assure qu'il y a aussi du métal symphonique. Un clavier expérimenté pour vous poser les sons et ambiances conductrices, sur lequel Fred délivre sa papatte heavy. Jérome m'a bluffé, soit son jeu a pris en nuance, soit Forginfate impose un jeu beaucoup plus convenant à mes oreilles. Ce metal ne m'a pas agressé, loin s'en faut, la ligne mélodique est bien présente. Eric dans son style est un shredder, ça joue vite, net & sans déchet. Pour qu'on laisse le micro à Fab avec un Damien à côté est significatif des dispositions du lead vocal. J'ai également beaucoup aimé les choeurs de Nico et Damien, ce groupe doit posséder trois chanteur, n'hésitez pas à balancer pleins de choeurs, ça envoie sévère, sévère en qualité d'harmonie. Pour 2012, FORGINFATE, devra contacter RockMeeting car l'album est dans les tuyaux.
 
23h50 le marchand de sable est passé, une partie du public ; la gosse partie la plus liquide est partie ? Attention, ma quantité de pôtes diminue, mais je m'en cogne, j'ai toujours préféré la qualité à la quantité !!!
On veut écouter du rock et se coucher à 22h00 ?
Pourquoi ne pas aller voir tout ses ringards français des années 80, ces has been, qui vous assurerons un set entre 15h30 et 19h15 avec fanta et brioches ? Le volume réglé à ... deux ; un et demi ? Une matière similaire à une bouillie, molle et insipide.
Non sérieusement, qui va voir un feu d'artifices et s'en va quand ça fait du bruit ? Oui, je sais les cons !
Le bouquet final, c'est l'élément à voir. Bon d'un autre côté vous êtes venus, mais moi je ne suis pas organisateur, je suis là pour constater et dans la vie il y a des principes. Et des choses qui ne se font pas. On se fout de la gueule de personnes qui n'ont aucun gouts musicaux, qui vont en boite ; mais eux ... à minuit ils ne se barrent pas ! À moins que certains avaient rendez-vous pour tortiller du cul ?
Quant on ne sait pas picoler, on s'abstient. On se fait une gueule bien ronde, bien gonflée et on se fait appelé Sam, pour ramener ses pôtes. Aparté terminé !
 
 
 
Le bouquet final va entrer en scène, STEREOXYDE, un tribute à Iron Maiden. Les musiciens entrent en scène affublés de perruques, c'est fun, bonne trouvaille ; mais ... à ce moment je me demande si je ne suis pas en plein Spinal Tap ou Wayne's World. Seul Damien (basse) du fait de sa richesse capilaire a échappé au gimmick. Et du coup les gardera jusqu'à la fin,
Et là ça commence, Aie ! Ça ne rigole pas musicalement. Aux guitares (solo et rythmique) Nico' et Rémy, batterie Jérome « Mc Brain » (info' délivrée pendant l'interview et amplement compris sur scène) puis vient la voix de Doumé ; et là je me dit le salaud ! Tu l'as payé chère ta voix ? On n'est pas dans le plaggiat, ça sort naturellement, qualité de voix ... impressionnante et là je refais mon feedback cinématographique : Rock Star ! Sauf que dans le film le porteur de perruque c'était l'original. Puis d'ailleurs à ce jour si Bruce a coupé les cheveux, il a gardé le talent.
Donc ce serait vrai (généralement) : les cheveux tombent avant le talent ?
Et si ce n'est pas le cas ... Interroge toi !
Stereoxyde, un groupe qui a de la bouteille, dix huit ans d'existence, douze années sous son schéma actuel. Un album en 2006 : La création de l'homme ; Mars 2011 : Le Daemonii Sapiens. Un projet qui les a éloigné de la scène, mais avec l'expérience : un show délivré sur les compétences du passé. Show de grande classe, Nico' nous a servi une prestation lead de haute volée. Pas de jeu de scène extravagant ici, tout passe par les ouies. Et un tribute à Maiden, très bien joué c'est forcément caviar. Je resterai en retrait sur les qualités intrinsèques du groupe, puisque je n'ai gouté qu'au BELUGA, avec ce set.
Je suis en terrain inconnu sur les albums, un boulot pour Prof (*) ? (*) MetalDen.
Doumé c'est longtemps battu avec sa perruque, mais je dois dire qu'avec ça sur la tête c'était un mélange de Dickinson, Marcie Free et ... Didier Bénureau, alors avec ou sans, l'important c'était la voix, le vrai point d'orgue de cette heure vingt cinq minutes de reprises, hélas, écourtée par l'imprévu (#). Les musiciens ont même accordé à Jeff (Gomorra) de partager la scène avec eux pour deux titres, et à ce moment même j'ai collé mon regard aux trois gratteux et j'ai été bluffé par le copié collé rythmique entre Nico' et Rémy, même amplitude de mouvement sur les coups de média' sans se regarder. Un bon mur guitaristique à trois grattes, comme ... Maiden.
(#) L'imprévu, au final, la pluie et l'orage se sont imposés pour la toute fin de soirée, coupant de quelques minutes le dernier set. Le groupe a démontré ses qualités. Si il ne perce pas la réponse est ailleurs, comme dirait Scully où tailleur comme dirait J-P Gauthier. Car ils semblent posséder tout les ingrédients. Alors quoi, un probléme de cuisson ? (FIN ! )
 
 
 
 
Je voudrai remercier tous les musiciens qui m'ont accordé de leur temps, afin de m'aider à préparer ces lignes. Chaque groupe s'est très naturellement et gentiment prêté au jeu de l'interview. Et à chaque fois, j'y ai pris un vrai bon temps. Le vrai bonheur de la vie ce sont les moments de partage. La masturbation (allégorie) ça fait du bien, ça soulage, mais ce n’est pas ça la vraie vie.
Le festival était vraiment bien préparé, car chaque groupe méritait sa place devant un gros public.
Jérémy, tu as été royal ; merci à toi et toute l'équipe qui t'entourait !
 
 
Et comme on dit en Provençal : A Ben Leu !
 
Pour les photos, merci à : Manon Bacquiat, Stephane Rueda, Luxea Photographie et Marine Toress. Toute la magie de la mise en page d'un Live Report repose sur ces images figées, témoins d'un moment passé.
 
Set list des groupes :
Gomorra : Sex-Toy, Emma, La Pénitence, Boire à Ton âme, We Are Lost, Hush (R.Evans/ R.Blackmore-J.Lord), Lady, Au Combat, Le Pouvoir des Ombres, Thunderstruck (A.Young/ A.Young-M.Young), Exorcise You. www.myspace.com/gomorrarock
 
 
Pryde : From Dusk Till Dawn / Purgatory, Absence of Light, What I Have Done, Duality, I Want More, Waiting For, Escape, The Other Side. www.pryde.fr
 
 
Harmonic Generator : Dead on The Ground, Rollin' Free, On My Kknees, Let The Bunny Dance, D'Blues, Nobody Guy, Marseilles (The Angels), My generation. www.harmonicgenerator.com
 
 
Forging Fate : Tria Mera, Leave Me, Wondering Soul, Son Of Darkness, Duel Of The Fate (metal version), Fields Of Fire, Candlelight Fantasia, Imminent Explosion. www.forginfate.com
 
 
Stereoxyde (tribute Iron Maiden) : Aces High, Two Minutes To Midnight, The Evil That Men Do, Prowler, Flight Of Icarus, Remember Tomorow, Whratchild, Somewhere In Time, Charlotte The Harlot, Ideas Of March, Killers, Revelations, Bring Your Daughter To The Slaughter, Fear Of The Dark, The Trooper. www.stereoxyde.free.fr
 

 

 




 

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GLANUM ROCK Saint Rémy de Provence 08/08/2011 - 3.0 out of 5 based on 1 vote

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