Samedi 08 Février 2014, près de 600 personnes s'étaient massées à l'entrée de la Rock School de Bordeaux,
pour assister à la prestation des Nashville Pussy, en tournée, en France, pour la promotion de leur nouvel album intitulé Up The Dosage.
C'est au combo Bordelais Seeds Of Mary, que revient le privilège de réchauffer l'ambiance. Jeremy est au chant, Xav à la basse, Arthur à la batterie, Julien et Nico sont aux guitares. Au programme, du Rock Métal à la fois groovy et mélodique, énergique et nuancé avec des compositions baties sur une section rythmique, bien en place, sublimées par les chorus bien sentis de Julien, et, la forte présence interactive du chanteur Jérémy. Une bonne prestation bien accueillie par le public. C'est l'entracte, direction le bar et le stand du merchandising, en attendant qu'on installe la scène pour le combo Américain, originaire d'Athens en Georgie.
21H30, extinction des feux. La sono joue une musique swingante, pendant que le groupe monte sur scène. Bonnie Buitrago, la bassiste, se place sur le coté gauche, Jeremy Thompson s'installe derrière ses futs, Blaine Cartwright, et, la blonde Ruyters Suys (Mme Cartwright à la ville) saisissent leurs guitares pour les accorder. Ruyters Suys reste dos tourné au public, Blaine Cartwright s'avance vers le micro, et, de sa gouaille rocailleuse annonce " The Nashville Pussy!!!" Clameurs dans la salle, et, Blaine amorce un riff couleur ZZ
Top, ponctué par la grosse caisse de Jeremy Thompson qui break pour emballer la machine. Ruyters se retourne brusquement, et, fait hurler les fans. Jéremy Thompson accélère le tempo, enroulé par la basse pulsée de Bonnie qui arrondit le riff de Blaine, très AC/DC. Voix bien éraillée de Blaine, et, chorus bien chaud de Ruyters, le titre est particulièrement efficace pour enthousiasmer l'ensemble des spectateurs. Enchainement, avec High As Hell, proche du Go Down d'AC/DC, tout aussi efficace, puis, deux autres morceaux plus rapides, Struttin' Cock, et, Rub It To Death, extrait du nouvel album. Autres extraits, le très bluesy Everybody's Fault But Mine, et, le titre éponyme de l'album, Up To The Dose avec un riff style Flight Of The Rat des Deep Purple. Dans la salle, c'est chaud bouillant, et, avant d'entamer Go To Hell, Blaine débouche une bouteille de Jack Daniels, prend une gorgée et en fait gouter à Ruyters. Comme son titre l'indique le morceau est d'enfer, et, comble l'auditoire. Blaine amorce le riff de Milk Cow Blues, un standard du répertoire Sudiste. Le morceau s'emballe, et, fait tourner les fans en bourriques, avant de ralentir. Blaine pose sa guitare, présente les musiciens, et, se met à danser. Puis, il prend une bière se la verse sur la tete, hurle, et, tombe parterre sous les clameurs. Le set se termine par Why, Why, Why, qui séduit l'assistance avec son refrain très fédérateur. La salle en redemande, et, le groupe revient pour interpréter Go Motherfucker Go, avec son refrain du type Johnny Be Good qui galvanise l'auditoire. Ruyters boit quelques rasades de bière qu'elle recrache sur les bouches ouvertes, et, assoiffées, des fans du premier rang, en transe et en totale extase. Enchainement avec You're Goin' Down, ça pogote dans tous les sens, jusqu'à épuisement. Fin du spectacle. Les lumières se rallument, musique dans la sono, et, le groupe revient saluer, sous les acclamations, des spectateurs ravis de ce set parfaitement ficelé, et, rondement mené. Une heure quinze d'énergie positive, et, par les temps qui courrent, ça fait vraiment du bien. Rock'n'Roll Forever.
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