Quelle longévité ! A l’heure où l’un des fers de lance de plus jeune génération du hard rock mélodique est en phase de remplacer son chanteur, cela a valeur d’exemple.
Vous aurez peut être compris que je pensais à GOTTHARD, qui tente de tourner la page en remplaçant celui qui, pour certains, restera irremplaçable. Et du coup je ne peux m’empêcher de mettre en parallèle ces deux carrières brillantes, puisque Uriah Heep avait eu à remplacer le regretté David Byron, mais aussi un autre de ses piliers fondateurs en la personne du claviériste Ken Hensley. Puis le groupe a eu des hauts et des bas avec bien d’autres changements de line-up, à tel point que du line-up original, ne reste plus que l’infatigable guitariste Mick Box, dont le jeu caractéristique contribue fortement à l’identité du son UH. Et donc à tous ceux qui se posent la question, quand un groupe perd un chanteur ou un membre fondateur, quel est l’intérêt de continuer notamment sous le même nom, UH apporte une réponse flamboyante avec un retour studio remarqué et Into The Wild, et un regain scénique qui se traduit par un nombre d’albums live impressionnant ! Et donc après la Suède et Budapest, Frontiers nous propose ce voyage en Arménie plutôt bien ficelé.
La set-list fait une bonne part aux derniers titres, avec pas moins de sept issus de Wake The Sleeper, tout en conservant les grands classiques indispensables à tous les fans. Bernie Shaw fait revivre avec talent ces monuments de l’époque David Byron, tout en maintenant un bon contact avec le public, on peut même l’entendre glisser un merci, comme si quelques fans français avaient fait le voyage en Arménie !
Nostalgie, punch et émotions sont au programme de cet excellent live qui plaira forcément aux fans, et qui pourra aussi brancher de plus jeunes fans .
Tracklist :
Line Up :
01. Wake The Sleeper 02. Overload 03. Tears Of The World 04. Stealin' 05. Book Of Lies 06. Gypsy 07. Look At Yourself 08. What Kind Of God 09. Angels Walk With You 10. Shadow
CD2:
01. July Morning 02. Easy Livin' 03. Sunrise 04. Sympathy 05. Lady In Black
DVD:
01. Wake the Sleeper 02. Overload 03. Tears Of The World 04. Stealin' 05. Book Of Lies 06. Gypsy 07. Look At Yourself 08. What Kind of God 09. Angels Walk With You 10. Shadow 11. July Morning 12. Easy Livin' 13. Sunrise 14. Sympathy 15. Lady In Black
Bernie Shaw (chant) Mick Box (guitare) Phil Lanzon (clavier) Trevor Bolder (basse) Russell Gilbrook (batterie)
Label :
Frontiers Records
Sortie :
23/09/2011
Production :
n/a
Discographie :
Very 'Eavy ... Very 'Umble (1970) Salisbury (1971) Look At Yourself (1971) Demons And Wizards (1972) The Magician's Birthday (1972) Sweet Freedom (1973) Wonderworld (1974) Return To Fantasy (1975) High And Mighty (1976) Firefly (1977) Innocent Victim (1977) Fallen Angel (1978) Conquest (1980) Abominog (1982) Head First (1983) Equator (1985) Raging Silence (1989) Different World (1991) Sea Of Light (1995) Sonic Origami (1998) Wake The Sleeper (2008) Celebration (2009, compil + 2 nouveaux titres + DVD live) Into The Wild (2011) Live In Armenia (2011)
Y'a qu'à me demander, me voici!!! J'ai visionné le DVD inclus dans cet album live et qui reprend en image la totalité du concert et j'allais justement en parler... Revenons au débat lancé par Métalden; en effet Charles Dickens, heu pardon, Uriah Heep existe bien aujourd'hui à travers le monde au moins autant qu'il a pu exister au meilleur moment de sa carrière avec le très regretté David Copperfield, pardon encore, David Byron (lol). Sérieusement, ce groupe montre effectivement l'exemple qu'un ou plusieurs membres essentiels ne sont pas irremplaçables mais pour cela il faut jouer avec le temps et beaucoup de persévérance en passant par bien de déboires. Le jeu en vaut il la chandelle? Bien entendu ce n'est pas moi qui vous dira non, mais au vu du nombre d'albums lives sortis ces derniers temps baptisés "official bootleg" on peu se demander ce que celui là pourrait bien apporter de plus!
Bien justement, si le groupe affiche son ancienneté avec une impression d'éternelle jeunesse en concert c'est qu'il n'a jamais cessé de tourner et qu'on arrête de nous arroser d'albums moyens alors que les officiels restent difficiles à trouver dans les bacs!!! "Live In Armenia" est bien un live officiel lui et il efface largement ces prédécesseurs en affichant une set-list représentative du moment et en prime un DVD certes pas d'un des meilleurs shows mais tout de même d'une très bonne prestation du band. L’entame avec "Wake the sleeper" avait marqué les esprits lors de leur passage à l'Olympia et on comprend bien pourquoi en la visionnant. Box et ses compères sont en pleine forme et ça se voit, je dirai même: ça s'entend! On s'éloigne forcément des compos d'origine de ken hensley mais depuis 1989 le nouvel Uriah Heep n'a cessé d'évoluer et les reprises de "Look at yourself" ou "July morning" (bien représentatives de leurs origines) ne sonnent plus comme de vieux titres qu'il faut caser en live mais comme un gros panard que prennent les 5 zikos à nous surprendre encore avec. Les morceaux récents sont bien interprétés c'est juste dommage que leur dernier "Into the wild" ne faisait pas encore partie de la set list. Il y a eu le "live 73" pour la période Byron, le "live in Europe" pour celle de Lawton, The magician's birthday party et Acoustically driven pour les anniversaires du groupe et enfin il y aura le "Live In Armenia" pour la période Bernie Shaw.
A la base, Uriah Heep, c'est le nom d'un notaire véreux, personnage d'un roman écrit par Charles Dickens et intitulé " David Copperfield". Puis, à l'aube des années 70, c'est devenu un groupe de Hard Rock Anglais qui composa 5 albums de qualité en s'efforçant de les rendre aussi différents les uns que les autres comme avait pu le faire Led Zeppelin. Sur ces 5 premiers albums les voix et les arrangements étaient soignés, les compositions bien construites grace aux talents de Ken Hensley et de David Byron, tous deux auteurs compositeurs et chanteurs. Ensuite le line up a été modifié et le groupe a évolué. Pour ma part, l'album Look At Yourself, sorti en 1971, demeure, à mon gout, leur meilleur. Mais, bon, tout cela reste suggestif. Qu'en pense Firefly? Bizarre qu'il n'ait pas écrit cette chronique. En tout cas,merci à Métal Den, de raviver quelques bons souvenirs. John Markus
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Commentaires
Revenons au débat lancé par Métalden; en effet Charles Dickens, heu pardon, Uriah Heep existe bien aujourd'hui à travers le monde au moins autant qu'il a pu exister au meilleur moment de sa carrière avec le très regretté David Copperfield, pardon encore, David Byron (lol).
Sérieusement, ce groupe montre effectivement l'exemple qu'un ou plusieurs membres essentiels ne sont pas irremplaçables mais pour cela il faut jouer avec le temps et beaucoup de persévérance en passant par bien de déboires. Le jeu en vaut il la chandelle? Bien entendu ce n'est pas moi qui vous dira non, mais au vu du nombre d'albums lives sortis ces derniers temps baptisés "official bootleg" on peu se demander ce que celui là pourrait bien apporter de plus!
L’entame avec "Wake the sleeper" avait marqué les esprits lors de leur passage à l'Olympia et on comprend bien pourquoi en la visionnant. Box et ses compères sont en pleine forme et ça se voit, je dirai même: ça s'entend! On s'éloigne forcément des compos d'origine de ken hensley mais depuis 1989 le nouvel Uriah Heep n'a cessé d'évoluer et les reprises de "Look at yourself" ou "July morning" (bien représentatives de leurs origines) ne sonnent plus comme de vieux titres qu'il faut caser en live mais comme un gros panard que prennent les 5 zikos à nous surprendre encore avec.
Les morceaux récents sont bien interprétés c'est juste dommage que leur dernier "Into the wild" ne faisait pas encore partie de la set list. Il y a eu le "live 73" pour la période Byron, le "live in Europe" pour celle de Lawton, The magician's birthday party et Acoustically driven pour les anniversaires du groupe et enfin il y aura le "Live In Armenia" pour la période Bernie Shaw.
Sur ces 5 premiers albums les voix et les arrangements étaient soignés, les compositions bien construites grace aux talents de Ken Hensley et de David Byron, tous deux auteurs compositeurs et chanteurs.
Ensuite le line up a été modifié et le groupe a évolué. Pour ma part, l'album Look At Yourself, sorti en 1971, demeure, à mon gout, leur meilleur.
Mais, bon, tout cela reste suggestif. Qu'en pense Firefly? Bizarre qu'il n'ait pas écrit cette chronique. En tout cas,merci à Métal Den, de raviver quelques bons souvenirs. John Markus
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