Le voilà le retour de JOE ELLIOTT qu’on n’attendait plus ! DOWNN’OUTZ était un tribute band récréatif né il y a 10 ans pour la reformation de Mott The Hoople ( LE groupe de cœur du chanteur de Def Leppard ) jusqu’à aujourd’hui.
Mister ELLIOTT a finalement décidé d’en faire un vrai groupe avec 10 nouvelles compositions de son cru et une seule reprise (le fabuleux White Punks on Dope des Tubes ).
Débarrassé du carcan Def Lep, il propose ici une promenade luxuriante dans le paysage musical de l’empire (britannique) et c’est un bonheur de le voir (l’entendre surtout…) revenir à sa musique de cœur ! Et comme Def Leppard n’est capable de rien d’autre que de s’en tenir à sa formule bankeable beaucoup trop chromée, il a fallu procéder autrement. Enrôler l’ossature des Quireboys, la bassiste de Vixen et le batteur de Wayward Sons par exemple. Ainsi DOWN’N’OUTZ a été en mesure de retrouver l’esprit du 1er Def Leppard (avant le formatage en règle destiné aux radios US), mais s’avère plus complet et bienveillant vis à vis de la Pop/ Rock des 70´s.
C’est un peu le rock British des 50 dernières années pour les nuls et franchement, je ne pensais pas JOE ELLIOTT capable d’un tel retour aux sources à ce stade avancé de sa carrière : Il vient de produire un disque d’une qualité inespérée qui remet en perspective la puissance émotionnelle de sa voix sans en faire des tonnes comme avec Def Leppard ! Et prouve ainsi que son coefficient de Popitude est demeuré intact malgré les années. Il était temps car lors du dernier passage de Def Leppard au Hellfest cette année, on avait l’impression que le bonhomme était devenu une poupée mécanique…
Retour ici à une approche plus franche et organique donc, où chaque instrument claque en rythme et à l’unisson. Mais la part Rock pure et dure ne concerne finalement que 4 morceaux sur 11 (dont la reprise). Pour le reste, c’est de la haute couture à l’anglaise finement ciselée entre vaudeville à la Alex Harvey (Creatures), mélodies décadentes à la T-Rex (Let it Sine), fulgurances grandiloquentes à la Queen (Last Man Standing) et aussi un hommage sublime à David Bowie (Goodbye Mr Jones). Pour apprécier ce disque à sa juste valeur, il vous faudra oublier le Def Leppard clinquant de 1987 à nos jours mais aussi la NWOBHM 80’s. JOE ELLIOTT ouvre une fenêtre sur la musique qui a bercé sa jeunesse et qui l’accompagne encore aujourd’hui. Cette mise à nu est d’autant plus émouvante que Def Leppard ne laisse habituellement la place à aucune incartade ni itinéraire bis. Et la musique en est la grande bénéficiaire…
Au final, c’est beau et étincelant comme un arbre de Noël, moi je dis bon retour parmi nous JOE !
Tracklist :
01. Another Man's War
02. This Is How We Roll
03. Goodnight Mr. Jones
04. Creatures
05. Last Man Standing
06. Music Box
07. Boys Don't Cry
08. Walking To Babylon
09. Let It Shine
10. Music Box Reprise/Griff's Lament
11. White Punks On Dope
12. The Destruction Of Hideous Objects Part 3
Line Up :
Joe Elliot (chant,guitares,basse)
Paul Guerin (guitares,basse)
Share Ross (basse)
Guy Griffin (guitares)
Keith Weir (piano,claviers)
Phil Martini (batterie)
Label : UMC
Sortie : 11/10/2019
Production : Joe Elliott - Ronan McHugh
Discographie :
My Regeneration Vol 1 (2010)
The Further Adventures Of... ( 2014)
This Is How We Roll (2019)
Liens multimédia - videos - SITE OFFICIEL
Notes des visiteurs : |
Comments:
Lire la suite...