J’avais déjà exprimé lors d’une précédente chronique combien je trouvais ce projet intéressant et son instigateur Bryce Avary talentueux. L’opus de 2010 s’appelait Of Men And Angels et il m’avait déjà littéralement scotché. Avec le nouveau, on ne m’a toujours pas décollé !!!! Je disais énervant car ce type Avary est l’exemple du garçon à qui on a envie de mettre des pains quand on est musicien amateur. En effet, qui peut se prévaloir d’être chanteur, de jouer de la guitare, de la batterie, du piano, de la basse et tous les instruments qui peuvent exister et ce plutôt bien et d’écrire paroles et musique de ces chansons. Alors certes, comme je le disais sur la précédente chronique, il n’est pas le seul à faire cela des types comme Mark Spiro, Michael Morales s’y sont déjà essayé mais lui est plus jeune et surtout il a l’avantage de ne rien faire sur ordinateur. Enervant également car Avary a son univers personnel. Là ou d’autres pourrait facilement aller vers une pop calibrée par rapport à ce qui se fait maintenant, Avary lui a un style, une patte, certes remplie d’influence diverses, mais qui n’est aucunement formaté. Je peux le dire d’autant facilement que j’écoute un nombre d’albums de pop rock assez important et que par moment je me lasse un peu de certains artistes qui semblent se complaire un peu dans la facilité en suivant un genre à la mode. La avec ce Life…pas d’ennui possible mais un plaisir intense qui fait de cet opus un incontournable sur cette année. Par rapport au précèdent, Avary a encore progressé dans sa manière de chanter tout d’abord qui est plus maitrisée que sur les précédents mais aussi dans la qualité de ses compos qui déclenchent une euphorie jouissive dès les premières écoutes. Rare sont les albums qui permettent de distinguer aussi bien les différents instruments. Souvent tout est noyé dans une production qui privilégie certains par rapport à d’autres. La pas du tout. Avary s’arrange à faire sonner le piano, la guitare, la batterie et sa voix pour que l’auditeur puisse en savourer toutes les notes sans forcément faire un effort surhumain d’écoute. De plus, il mixe parfaitement les titres rock comme Run Don’t Stop ou Ashes Made Of Spades et les ballades tantôt acoustique comme Soldiers ou bien axée sur le piano comme Scrapbook. L’équilibre est parfait. Autre particularité c’est la construction des morceaux qui recèlent moult surprise. Avary est le roi du contrepied. Très souvent on s’attend à un type de refrain qui colle parfaitement au couplet pour se retrouver avec un changement de rythme et donc un choc auditif qui ne nous est pas familier, la preuve avec Revival.
En cet été 2012, jamais un groupe n’avait aussi bien porté son nom. Cet album est un missile, une torpille, une roquette qui m’a explosé à la tronche et qui j’espère fera des dégâts collatéraux. Il est anormal que Rocket Summer ne bénéficie pas de l’aura que certains ont et qui par rapport au talent de Avary ne le méritent pas.
En cet été 2012, jamais un groupe n’avait aussi bien porté son nom. Cet album est un missile, une torpille, une roquette qui m’a explosé à la tronche et qui j’espère fera des dégâts collatéraux. Il est anormal que Rocket Summer ne bénéficie pas de l’aura que certains ont et qui par rapport au talent de Avary ne le méritent pas.
Label : | Aviate Records |
Sortie : | 2012 |
Production : | Bryce Avary |
Discographie : |
Calendar Days (2003) |
Liens multimédia - videos | SITE OFFICIEL |
Notes des visiteurs : |
Comments:
Lire la suite...