Dixième opus studio, pour ce guitariste prodige né près de New York et à peine âgé de 34 ans.
Quand on pense qu'il a appris à jouer de la guitare dès l'âge de 4 ans et que, 7 ans plus tard, il joue en première partie de B.B. King, cela parait invraisemblable. Il ouvrira aussi pour Foreigner, Stephen Stills, Joe Cocker, mais, aussi, pour des pointures du Blues telles que Buddy Guy, Robert Cray ou Greg Allman auxquels il aurait presque volé la vedette. En 2010, il vient en France assurer la première partie de ZZ Top à Toulouse, Nîmes et Bayonne. La même année, il fondera Black Country Communion, le super groupe dont le deuxième album arrive prochainement chez votre disquaire habituel. En attendant, l'ami Joe se fait plaisir avec cet album de Blues racé bien produit par son ami Kevin Shirley. Dès l'entame, imitation d'un train qui démarre avec Slow Train. Un groove bien mené par une guitare en slide et un son prodigieux. Tout aussi prodigieux avec le titre éponyme de l'album Dust Bowl ( nuage de poussière) où l'atmosphère désertique du sud des Etats Unis est parfaitement suggérée. Autres compositions intéressantes Black Lung Heartache avec sa couleur Irlandaise mêlée à un gros son, type Led Zep, mais, aussi The Last Matador Of Bayonne (cocorico!) où se mélangent trompette et feeling, genre Gary Moore, et, sans oublier, le très électrique et enlevé The Whale That Swallowed Jonah avec ses sonorités très Claptonnienne. Ensuite, il y a les deux superbes reprises heavy et très réussies que sont Heartbreaker des Free (avec Glenn Hughes) et Prisoner de Barbara Streisand. Formidables aussi ces deux morceaux très profonds que sont The Meaning Of The Blues et No Love On The Street où les doigts de Joe triturent des chorus incisifs, rapides et mélodieux. Cotés traditionnel, citons le très Sudiste Tenessee Plates avec John Hiatt au chant,You Better Watch Yourself, chaud et électrique, et ,enfin, Sweet Rowena, avec le chanteur de country Vince Gill, qui sonne un peu comme le Sweeet Home Chicago de Robert Johnson.
Voilà donc un Top album à découvrir en extrême urgence.
Label : | Mascot |
Sortie : | 2011 |
Production : | n/a |
Discographie : |
A New Day Yesterday (2000) So It's Like That (2002) Blues Deluxe (2003) Had to Cry Today (2004) A New Day Yesterday, live (2005) You & Me (2006) Sloe Gin (2007) The Ballad of John Henry (2009) Black Rock (2010) Dust Bowl (2011)
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Comments:
Commentaires
Pourquoi un tel titre ? Facile... j'ai jamais vu un mec jouer autant avec ses tripes, et alors ? Tripes, frites ce n'est pas l'accord (subtil) parfait ! J'allais pas écrire qu'il jouait comme une moule ... C'est un homme Madame (clin d'œil à un groupe français et des paroles de Répression, puisque son gratteux était au palais des sports il y a peu).
Joe BONAMASSA, ce mec a dû naître avec une corde de Mi en guise de cordon ombilical, des médiateurs à la place des ongles, un index raide comme un bottleneck, la bistouquette striée comme des frets, un trou de balle en forme de jack ... Bon, Ok ! Je m'arrête là pour mes références à la con. Mais franchement quand on a eu beaucoup de gratte dans ses doigts et sa tête, on est obligé de savourer cet album. On se dit que le lascar à minimum 60 piges, bas mot ! Qu'il a été congelé pendant 50 ans et qu'il nous sert le melting pot parfait de l'ancien et du nouveau, bah, Non Erratum 30 balais passés de peu. De quoi rester con ! Si ça c'est une claque, je vous assure que votre tronche va tellement remuer, qu'on pensera que vous maîtrisez le mouvement perpétuel. Et si ça ne bouge pas assez, je veux bien aider !
Il joue comme un noir, mais pareil que Canada Dry, il y a erreur sur la marchandise. En plus il chante bien, en qualité de guitariste chanteur ; comme Lincoln Brewster sans le côté pop. Les références, elles y sont toutes, en premier lieu j'ai été frappé par Robben Ford qui aurait fusionné avec Jeff Healey, mais parfois j'entends aussi Billy Gibbons (période 1ers ZZTop), Gary Moore, Lucky Peterson, des relents de Clapton ; curieusement moins que Steevie (faut comprendre Ray Vaughan, pas la pédale douce Ethérisée). Tout le condensé des pionners, il joue rock, boogie, blues, on entend parfois même des clins d'oeils (ds mon cas) à un Nuclear Valdez.
UN GROS MUST ! Le pied pour un quidam comme Bibi car je ne me contente pas d'un seul style de musique ; donc j'arrive à prendre souvent mon pied, pour un peu qu'il y ait une once de rock (au sens large), car même sur du jazz et de la pop j'arrive à durcir ... des oreilles. Du moment qu'il y a de la musique, avec un sens profond, pas de lapins duracell survoltés, des instruments en distors réglés comme des engins de chantiers ; je peux trouver ... plénitude. Tout ce qui est capharnum, tactapoum et rap de cave, c'est l'effet gastro assuré !... oui par les deux trous !!!
Au départ, j'avais écrit à Prof : « j'ai acheté un album, j'ai les tétons qui pointent ; il faut que je le chronique ».
Il m'a répondu : « Non, jeune ObiWan ... »
Moi : « Papa ??? »
Lui : « John Marcus, chroniquer, il le doit ; demandé il me l'a ».
John Marcus, veinard tu le sais ?...Lol !
Après la chronique, je ne saucissonerai pas, je ferai court et je dirai : « Celui-là aussi acheter également vous devez ».
Bon je vous laisse, je vais remettre l'album attraper trois néons et pendant que Mme Maënora fait les courses, avec mes garçons, petit et moyen Maënora, on va jouer au chevalier du jeudi ; on est bien le Jedi 14/07/2011 ?!
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