Histoire et virtuosité musicale sont les 2 pierres angulaires de ce retour en force de ce groupe après 10 ans d’absence…
L’histoire d’une part, celle d’une ville assiégée pendant 872 jours (septembre 1941 / janvier 1944), l’histoire d’un massacre qui fera entre les pertes civiles et les soldats, pas loin de 2 millions de victimes. Voilà en résumé ce que raconte ce disque, la folie meurtrière de l’être humain dans toute sa laideur d’un côté et l’opiniâtreté et l’instinct de survie de l’autre.
Heureusement, la virtuosité des musiciens est là pour ne pas faire sombrer l’ensemble dans la neurasthénie. Après une intro au piano, MARK BOALS nous démontre dès les premières notes, qu’il reste un des meilleurs chanteurs du circuit. Le refrain de Mother Russia est très fluide et mélodique à souhait. Quant à la guitare de TONY MAC ALPINE, elle est toujours aussi bavarde et pétillante avec ce petit côté néo-classique délicieux. Ce gars fait pour moi partie du trio magique : MALMSTEEN/MOORE/MAC ALPINE à tout jamais. Il suffit d’écouter ce qu’il joue sur l’entame de They’re Calling Your Name. N’en déplaise aux puristes. Empire et ses chœurs grandiloquents enfoncent le clou avec un break progressif comme j’aime. Le piano de l’autre génie, alias, VITALIJ KUPRIJ s’en donne à cœur joie. La ballade Land Of Frozen Tears calme le jeu avant d’attaquer un Firewind étourdissant de maîtrise technique. L’intro de Where Angels Play joue à fond la carte «musique classique » avant de débouler sur un tes titres les plus remuants de l’album. La chanson qui donne le nom à l’album pose une ambiance lourde, prenante et malsaine à la fois, du très grand Heavy-Métal. No Way Out est plus classique, voire déjà entendu. Our World est la ballade de ce disque, calme, puissante et lyrique à la fois, un petit bijou. Rain termine cet album d’une façon très proche de l’univers de la grande époque de MALMSTEEN, incontournable. La production réalisée par le groupe lui-même a un petit côté « old school » qui a son charme mais qui pourra rebuter les plus exigeants.
Cette terrible tragédie aura donc accouché d’un très grand disque pour peu que l’on apprécie ce genre. Pour moi, ce retour de RING OF FIRE est un retour gagnant. Sans rien bouleverser mais en proposant de très bonnes compositions assorties à une prestation technique hors pair, nos 3 compères donnent leurs lettres de noblesses à un style musical parfois un peu trop raillé…
Label : | Frontiers Records |
Sortie : | 24/01/2014 |
Production : | n/a |
Discographie : |
The Oracle (Avalon, 2001) |
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