Le suicide récent de Scott Weiland pourrait donner un côté lugubre ou carrément évoquer l’oraison funèbre à la chronique de cet album,
qui sera donc le seul et unique avec la formation originelle. Ce "super" groupe comme les médias spécialisés se plaisent à l'évoquer quand un combo se monte sur la base de musiciens déjà aguerris, comprenait donc outre le chanteur sus-cité (R.I.P.), le bassiste John Moyer (ayant fait ses classes chez Disturbed, et plus récemment Adrenaline Mob et la nouvelle mouture de Queensrÿche), le batteur Vince Votta et son frère Jon à la guitare, ainsi que le guitariste Ron "Bumblefoot" Thal qui officie également dans le Guns N'Roses période 'Chineese Democraty'.
10 morceaux composent l'album puisque le 11e, qui ouvre la galette n'est qu'une petite intro à la guitare sèche ("Black rain"). Les choses commencent vraiment avec Small batch wiskey au rythme assez lourd. D'emblé on notera une production carrée. Gros bémol tout de même sur la (les) voix trop travaillées au vocodeur...mais au final le titre est assez plaisant même après plusieurs écoutes.
Time everytime : titre phare avec son refrain entêtant, sa rythmique bien cadencée. Bien sûr on pense aux années 80 et à du glam (style Ratt ou Cinderella) ce qui ne fait pas très moderne, mais franchement c'est très bien fait et moi j'accroche...Get on down ensuite est une sorte de ballade langoureuse qui fait évoquer les Red Hot avant qu'ils n'aient tiédis (sic). Grand applause accélère franchement ensuite mais dérape un peu sur les choeurs et les breaks pas toujours bienvenus...A écouter pour se faire son idée.
A ce stade de l'écoute, on hésite un peu à stopper pour passer à autre chose, faut bien l'avouer!
Mais bon, j'ai quand même poursuivi et persévéré : Till the dust is gone. Encore une intro langoureuse (Red Hot du style "Californication" tant le chant nous renvoie inéluctablement vers cette référence) pour une ballade qui contrairement à la première envoie un peu de bois par instants. Pas désagréable.
Death of it. Encore un morceau lent, 3e ballade donc. Bon refrain. Bons arrangements. Un titre bâti pour des passages radios... Superstar déboule ensuite et on se dit qu'on a bien fait d'insister. Morceau bien construit démarrant par une guitare virevoltante, une rythmique lorgnant du côté des 90s, côte ouest des US...et un chant plus hargneux, du meilleur effet. Très bon morceau. Aqualung vient en avant dernière position et garde un cap plus agressif. Alors là oui, on se dit qu'on a bien fait de 'tenir bon' jusque là, et surtout jusqu'au monstrueux The Drift [LE titre de la galette] qui conclut le LP de bien belle manière, dans un style très 'électrifié', précédé cependant d'un dispensable Long ago, morceau très rock-FM (4e ballade).
En conclusion, un album qui se laisse aisément écouter pour qui aime les années 80 et les ballades, mais qui ne restera pas dans les annales barjoziennes...
Label: century media records
Date de sortie: 8 juin 2015
Discographie : |
s/t 2015 |
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