A mesure que le guitariste Robby Böbel s’implique dans divers projets en dehors de FRONTLINE, il semble de plus en plus probable que cet excellent groupe fasse partie du passé, ou du moins soit en sommeil prolongé.
Plusieurs signes avant coureur allaient déjà en ce sens avec EVIDENCE ONE où l’on retrouvait Robby avec la section basse / batterie de FRONTLINE, ce qui est également le cas ici. Si on peut considérer son autre projet SANCTION X comme une parenthèse (à suivre quand même), on notera que le style musical reste très analogue entre tous ces groupes. Et enfin, les plus avertis d’entre vous ne manquerons pas de faire le lien entre le nom STATE OF ROCK et le premier album de FRONTLINE : le superbe The State Of Rock. Ce constat se confirmera sans aucun doute dans la durée, bien que l’on puisse considérer cet état de fait comme quasiment définitif.
Cela étant dit, on retrouve une fois de plus un Robby Böbel toujours aussi inspiré, au songwriting si personnel sur lequel les guitares mordantes, puissantes ou plus cristallines sont représentatives du personnage, aussi pointu en la matière que sur ses interventions en tant que claviériste ou producteur. Si le noyau dur guitare / basse / batterie est maintenant en place depuis 1996, il fallait bien faire appel à un chanteur lui aussi expérimenté (et suivant comment on voit les choses : capable de remplacer Stephan Kämmerer qui ne fut pas étranger à la personnalité de FRONTLINE). Le choix s’avère très positif en la personne de Tony Mills (SHY, TNT), dont le style de chant et le timbre de voix ne sont pas si éloignés de Stephan. Du coup, on retrouve un certain esprit qui semble prouver que STATE OF ROCK peut être considéré comme un nouveau départ pour la bande à Robby, avec toute une série de titres accrocheurs se situant entre un Hard Rock mélodique flirtant avec l’AOR, et des riffs parfois plus Heavy sur fond de mid tempos carrés des épaules. Ceux qui apprécient les groupes cités plus haut ne résisterons surement pas à l’écoute des superbes Black & Blue, Heartless Dreamer (dont le clip vidéo est finalement assez amusant), Freedom, Count Me Out, Friction, ceci n’étant que des exemples parmi d’autres étant donnée la qualité des compositions. Même le plus doux Dont Make Me Cry, qui fait presque office de power ballade sans en être vraiment une, arrive à tirer son épingle du jeu sans dénaturer l’ensemble. On retrouve également les marques de fabrique qui font la personnalité des différents projets de Robby : production millimétrée, claire et puissante, des claviers présents sans être envahissants, et un sens de la mélodie toujours aussi remarquable.
Si FRONTLINE n’est plus, STATE OF ROCK en est la suite logique, créant un lien indissociable entre ces deux groupes dont le premier nous laisse de fabuleux albums, et dont le deuxième est bien parti pour nous offrir également de très belles pages musicales.
Highlights : Tout!
Label : | Metal Heaven |
Sortie : | 29/01/2010 |
Production : | Robby Böbel |
Discographie : |
A Point Of Destiny (2010) |
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Commentaires
Un de philosophie Maënorarienne, après plantons le décor Platon le sujet :
quand on fait des enfants, le plus important n'est pas ce que l'on fait ou l'on a fait pour eux ; mais l'héritage qu'il en restera et ce qu'ils en feront. Introduction faite, reste sujet et conclusion,
sujet : State Of Rock, est un groupe sur la base de feu FRONTLINE et pour moi repose pour l'empreinte sur un chanteur, j'ai nommé Tony MILLS, devenu boulimique ces 5 dernières années, mais lui son héritage (AH ! Il est là le rapport) c'est SHY. Avec son arrivée, nos eutons veulent goûter à la 1ère division tant méritée ?
Tony, la première fois que je l'ai entendu, c'était avec Excess All Areas, physiquement une version blonde de Daniel Balavoine avec cheveux longs et là, la claque (positive) mais après il y a eu Misspent Youth et là ... claque (négative) ; un son que je qualifie de merdique, des compos en deçà de son précédent opus, un ratage et Tony ... toujours ... dans les aigus, un peu comme moi avant la poussée d'acné et l'époque ou on me servait du Melle au téléphone (car si j'ai connu la naissance du Cd, le téléphone c'était avant moi ; je n'ai pas l'age du créateur et je ne précise pas lequel (lol)). Bon c'est vrai qu'après on me le disait encore de dos (à cause des cheveux, pas du bassin) et si certains se demandent ?? Et la carrure ?, je réponds et vous dirais que j'étais nageuse de l'Est, l'amélie des bassins (mais on s'égare). Donc Tony dans le Misspent Youth est pour moi toujours à la limite du hors jeu et là, le problème c'est soit il y'a but, soit il y'a faute et comme quand on pense foot, on pense, un peu, cocorico ; alors forcément il y'a faute et rarement but. Ce n'est plus de la philosophie, c'est du factuel.
Après, toujours avec Shy, je l'ai adoré. Idem dans un Sunset & Vine, Atlantis de TNT (ouais c'était moi), un seul exemple : Peter Sellers Blues est énorme.Mais là dans cet opus ... il délivre quasi tout dans le haut, trop ? Je savais qu'il avait rencontré un problème cardiaque, mais désolé, j'ignorais pour ses testicules ?? Musicalement c'est carré, bien composé, le son est énormissime par rapport à Misspent Youth, mais à mon opinion en deçà d'Atlantis.
Je trouve cette opus plus dans du Shy, même si sur les épaules des musicos de Frontline, très éloigné du TNT, mais ... hélas sans le jeu de Steve Harris, mais cela reste excellent, pour la prestation. Là beaucoup se rassurent ? Mais pas forcément moi, je préfère de loin quand Tony nuance sa voix, qu'il élargit sa palette vocale.
Je l'écoute ce Point Of Destiny, le re écoute, mais si les compos peuvent me faire tenir, le chant me donne plus l'envie de le saucissonner dans des compils. Fort heureusement qu'il y a ce plus musical, un A.O.R heavy musclé.
Le groupe : à la guitare le fils de Louison gagne son tour : Robby Bobet, mention spéciale ! J'entends déjà : normal avec un chanteur qu'a une voix de pédale, facile, trop facile 1 / 20 ! Aie ! Mon jeu de mot tombe il s'appelle Böbel, pas Bobet. On ne va pas en faire un fromage à croûte rouge : RobbyBobel ? Plus difficile, plus tordu 4 / 20.
A la batterie, gueule d'ange : Rami Ali. Achetez le Cd vous comprendrez (je n'avais pas vu une telle tronche sur une pochette depuis le Taking To The Street de FM et Andy Barnett, car la belle famille ça ne compte pas ?). Cependant, musicalement il fait ce qu'il faut et ainsi permet de mettre plus en valeur le jeu de Robby.
Une basse qui se veut présente et discrète, pourtant avec un nom policier (où sont les sirènes ?) ; Jeu trouvez le bon nom : Starsky Colombo ou Hutch Bauer ? Indice, je vous donne 24 heures. Musicalement, je vais être très lourd c'est du Shy, celui qu'on attendait depuis la séparation, c'est bienvenue et ça dénote des sorties actuelles, stéréotypées, libellées Frontiers, un A.O.R. Joué par 30 groupes, composé par deux mecs.
Mais cela reste difficile de ressortir un titre (4 étoiles tout rond, pour moi), ou trois ¾ pour le manque de nuance vocale et l'exploitation de la puissance. Vous voulez de la patate, posez ce disque sur la platine ; mais après avoir investi dans SALUTE.
Conclusion : pour enfoncer le petit clou, à la longue aux fils des écoutes, on savoure quand Tony chante et on en redemande et pour ceux qui verraient l'acné revenir je ne vous dirais qu'une chose : bien fait, fallait moins bouffer pendant les fêtes, vous feriez mieux d'aller courir, tas de gros ! Bon cette chronique ayant été écrite dans un bain, je vous laisse car après avoir voulu pousser le volume je me suis rassis trop vite et j'avais oublié le pommeau de douche.
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