Vous le savez sans doute, il existe des stickers qui mettent en garde les parents concernant le contenu de certaines paroles sur les CDS.
Je ferai la même chose concernant les photos pour certains et plus particulièrement pour Ed Motta et son dernier album AOR. En effet, si votre gosse n’est pas sage, dites-lui « attention si tu te calmes pas Ed Motta va venir te voir !!!! ». Il faut savoir que le Monsieur a un physique entre Bill La Bounty et Billy Gibbons de ZZ Top. Ajoutez à cela un gout vestimentaire à la Carlos et vous aurez une photo qu’on ne retrouvera pas sur le prochain Glamour !!!!Bref, Ed Motta est un artiste Brésilien dont je ne connaissais rien. Il faut dire qu’Aor est son premier album en Anglais, les précédents étant en Portugais. Apparemment ce type est une pointure et s’est fait connaitre grâce à ses talents de compositeurs et musiciens au sein du microcosme de la musique Brésilienne. Il est aussi connu pour être un grand collectionneur de disques. Annoncé partout comme étant un des opus Westcoast de cette année à l’instar du State Cows, je décidais de passer outre les caractéristiques physiques du Monsieur pour acquérir cet AOR. Alors, attention le titre est trompeur. On est ici dans de la Westcoast pure et dure et pas du tout dans de l’AOR rempli de clavier. On est plus proche de Steely Dan, de Christopher Cross et de Michael Franks que des cadors du rock FM. Ed Motta a déclaré que cet opus avait été très long à faire tellement il avait passé du temps à peaufiner les compos. C’est certain que l’album est hyper chiadé et on sent un travail en profondeur derrière pour faire sonner tels ou tels titres de telle ou telle manière. Le problème c’est que la seconde partie de l’album excepté Farmer’s Wife a tendance, je trouve, à se regarder un peu trop le nombril. On perd, une certaine qualité mélodique qu’il y a pourtant tout au long du début de cet AOR absolument parfait. De Playthings Of Luv en passant par Simple Guy ou Dondi, on voyage au paradis de la Westcoast ou Christopher Cross est le roi. La voix de Motta fait preuve d’un groove permanent sans être d’une puissance folle mais ce n’est pas ce qu’on lui demande. Par contre à partir de Smile, Motta semble moins inspiré même si les compos restent intéressantes surtout sur les parties musicales. Les refrains sont moins bons, voir absent et on sent, comme je le disais tout à l’heure, un peu trop d’application qui tourne à vide. Le but de cette musique est basé sur l’émotion que l’auditeur doit ressentir et là elle est plutôt absente.
Il n’en demeure pas moins que cet AOR est un bon album de Westcoast, bien inférieur selon moi au State Cows mais qui tient quand même largement la route. Ce type d’opus n’est pas légion pour qu’on puisse se permettre de les bouder.
Il n’en demeure pas moins que cet AOR est un bon album de Westcoast, bien inférieur selon moi au State Cows mais qui tient quand même largement la route. Ce type d’opus n’est pas légion pour qu’on puisse se permettre de les bouder.
Label:Dwilza
Production:Ed Motta
Discographie : |
Ed Motta e Conexao Japeri (1988) |
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Comments:
Commentaires
Un côté Steely Dan croisé avec du C. CRoss de la grande époque. J'ai la version anglaise mais j'avais découvert ce super album via la version brésilienne (en portugais donc) qui est encore plus belle ...
J'essaye de trouver cette dernière désespérement sans succés pour l'instant mais je ne me décourage pas !!
Pour moi c'est le CD West Coast de 2013 !! Enjoy it
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