Un groupe de hard-rock pur et dur qui nous vient de Grèce. La chanteuse Fofi Roussos (rien à voir avec Demis) est américaine. « Delirium » date de 2012 et est leur second album après « Sins No More » sorti en 2009. Le groupe s’avoue influencé par Led Zeppelin, Black Sabbath, Janis Joplin, Alice In Chains et Metallica. Il y a pire comme influences c’est sur. Le délire commence par un « Burning the Candle » très heavy à souhait avec une Fofi très en verve avec une voix très puissante, rocailleuse et idéale pour ce genre de rock. On embraye avec un « Jaded » dans le même genre. Du rentre dedans sur mesure pour la voix de la sympathique et souriante Fofi. George M. le guitariste se montre adroit, brillant dans les soli et la section rythmique assurée par Akis « Rooster » le bassiste et Angelo G le batteur assure plein pot. Le tout est d’une bonne cohésion, incisif et la production de Nick Papadopoulos et George Maroulis est très propre mais pas trop tout de même. Il s’agit de rock’n’roll ici ! « Let It All Burn est du même acabit que les deux premiers titres.
« Live for Today » où George s’en donne à cœur joie. D’ailleurs derrière tout ça, on ressent une joie de jouer ensemble et une amitié que l’on retrouve sur scène (vus en première partie de UFO). « A Different Fate » plus bluesy avec son intro acoustique se montre sans prétention mais tient la route. Toujours emmené par la voix puissante de Mademoiselle Roussos que j’apprécie beaucoup (ben quoi j’ai le droit non ?). Superbe solo de George. Pas le temps de mollir qu’arrive le très rock Games U Play. Mais qui donc arrêtera ce train ? De toute façon on s’y sent bien donc on reste. On ralentit tout de même avec le tube « Far from Grace » très 80’s. Taillé pour la radio US où il y a fait un passage remarqué. Du déja entendu certes mais très sympa. Le titre « Delirium » reprend le rythme entamé au début de l’album. Ca bastonne sec. Sans en faire trop Fofi s’en sort plutôt bien. On se prend à opiner du chef avec un « Not this Time » très bluesy rock. Aucun temps faible. On est sur le Highway to Hell. « Through the Fire » est peut-être le relatif point faible de l’album mais bon il assure sans problème. « Tomorrow never Comes » est un autre tube en puissance. Intro acoustique, jolie voix puis guitare électrique. Un titre qui ne vous quitte pas la tête car très accrocheur et rentre-dedans avec encore un superbe travail de George.
Au final un album très tourné 70’s-80’s plus qu’agréable à écouter, très professionnel même s’il ne changera pas la face du rock. Mais bon ce n’est pas ce que l’on demande à « 4bitten ». Je m’attendais à un groupe rentre-dedans, sans fioriture mais j’ai eu le plaisir d’écouter un groupe soudé, agréable, au rock lourd certes mais très structuré. Aucun point faible affiché. Un beau délire. On leur souhaite une belle carrière car en plus d’être bourrés de talent les quatre musiciens sont très sympathiques, souriants et accessibles.
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