Un peu d’histoire. Nous sommes en 1987, le guitariste Andy Taylor fait un break avec son groupe d’origine Duran Duran les papes de la New Wave et auteurs entre autre d’un tube planétaire The Reflex en 1984.
Il fonde en 1985 un tout nouveau groupe Power Station avec son frangin John bassiste et membre également de Duran Duran et le chanteur Robert Palmer icone de la scène pop Anglaise. Mais le démon de l’album solo le titille et c’est donc tout naturellement en cette année 87 et avant de retrouver Duran Duran pour l’album Notorious que sort son premier essai Thunder. Il s’entoure pour se faire de l’ex Sex Pistols Steve Jones avec qui il produira l’essai et de musiciens de renoms comme Mickey Curry à la batterie et Brett Tuggle aux claviers. Quand on connait Duran et Power Station on est un déboussolé. En effet, comment un type peut sortir un chef d’œuvre de ce calibre et surtout tellement différent de ce qu’il a fait avant. Alors je sais certains me diront que Duran et Power sont de bons groupes, certes mais ça n’a rien à voir avec ce Thunder qui explore d’autres contrées musicales. De plus, on découvre un chanteur intéressant même si ce n’est pas celui du siècle mais aussi et surtout un grand guitariste qui la se lâche alors qu’il semble brimer sur ses projets précédents. Ce Thunder est absolument sublime de bout en bout sachant marier la mélodie, la grosse production mais également l’agencement parfait entre les parties de guitares et d’autres plus soft de claviers. C’est bien simple l’opus est trop court ne proposant que 9 titres qui sont tous des brulots à l’instar de I Might Lie qu’on croirait écrit par Desmond Child de la grande époque mais aussi le pop Don’t Let Me Die Young, le coté blues de Night Train, l’AOR grandiose de Tremblin. Même l’instrumental French Guitar est réussi. En fait cet album fait penser à une BO d’un film des années 80. Tous les titres qui sont dedans auraient pu figurer au générique d’un film d’action ou d’une comédie Us de ces années-là. On comprend mieux pourquoi le titre When The Rain Comes Down fut utilisé en son temps sur la BO de Miami Vice 2. Si vous aimez d’ailleurs Thunder je vous conseille fortement ce morceau qui n’est pas sur l’album.
Après son retour avec Simon Lebon, Andy Taylor sortira un second essai solo en 1990 baptisé Dangerous qui sera un opus de reprise. La aussi ce sera coup gagnant tellement cet album se place pour moi comme un des meilleurs albums de reprises jamais fait. Dans un style plus rock, blues que Thunder il prouvera encore une fois que ce garçon avait pour moi une carrière énorme en solo qui se dessinait. Pourtant il n’y aura plus rien par la suite et Andy retourna gentiment gratouiller avec Duran. Un gros gâchis pour moi !!!!
Après son retour avec Simon Lebon, Andy Taylor sortira un second essai solo en 1990 baptisé Dangerous qui sera un opus de reprise. La aussi ce sera coup gagnant tellement cet album se place pour moi comme un des meilleurs albums de reprises jamais fait. Dans un style plus rock, blues que Thunder il prouvera encore une fois que ce garçon avait pour moi une carrière énorme en solo qui se dessinait. Pourtant il n’y aura plus rien par la suite et Andy retourna gentiment gratouiller avec Duran. Un gros gâchis pour moi !!!!
Label : | MCA REcords |
Sortie : | 1987 |
Production : | Andy Taylor/Steve Jones |
Discographie : |
Thunder (1987) |
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Comments:
Commentaires
Un album que je conseille donc aux fans d'Andy car ces interventions sont énormes et les titres excellents comme Lost In You ou Lethal Dose Of Love pour ne citer qu'eux.
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