Mine de rien, Jeff Scott Soto est un type qui commence à se construire une discographie assez importante.
Entre tous les projets de groupes auxquels il a participé et sa carrière solo cela devient conséquent. Damage Control est son 5ème album solo si on occulte un EP et quelques live. Soto a toujours eu une tendance à ne pas savoir sur quel pied danser. En effet, il hésite régulièrement entre le hard FM, l’AOR, la pop voir la funk ou la soul. Son précèdent solo Beautiful Mess était très axé sur le coté groove et ne proposait pas grand-chose en terme de FM. Attention, loin de moi l’idée que cet opus était mauvais mais pour les fans de WET, Talisman et autre Takara et Eyes cela pouvaient peut être rebuter. Damage Control vient prendre totalement le contre-pied de Beautiful en revenant aux racines du Hard FM et de l’Aor que Soto maitrise à merveille. A bien y réfléchir je pense quand même que c’est dans ce style qu’il est le meilleur même si les mecs de Journey ne semblaient pas de cet avis !!!! Ce Damage Control est peut être son meilleur album en solitaire. Il ne propose à proprement dit rien d’exceptionnel dans le sens original mais à contrario la plupart des titres accrochent l’oreille et font que l’adhésion est totale. Totale que ce soit sur le côté Hard FM que sur les ballades ou bien sur de l’AOR fort bien maitrisé. Les fans des deux premiers Talisman, de WET, d’Eyes ou de Takara vont se réjouir de réentendre Soto dans ce genre de zique. Je ne vais pas ici en rajouter une couche sur la performance vocale du garçon car tout a déjà été dit mais on peut souligner quand même le travail par exemple de Joël Hoekstra le nouveau guitariste de Night Ranger qui s’impose comme un très bon gratteux mais aussi comme un très bon compositeur. Il a déjà fait du bon boulot sur le dernier Blades et la-il récidive. On retrouve également Jamie Borger de Last Autumn’s Dream, Nalle Pahlsson de Treat et Dave Meniketti de Y And T. Au niveau des titres il y a peu de temps faibles et suivant vos humeurs vous allez vous y retrouver. Ceux qui sont Hard Rock pourront se régaler de titres comme Give A Little More et son riff bien plombé mais son refrain très mélodique, Damage Control dans la même lignée la aussi avec des guitares bien percutantes et Afterworld. Ceux qui préfèrent le coté plus mélodique se retrouveront aisément sur Look Inside Your Heart, Die A Little et How To Love Again. Les ballades sont moins nombreuses que d’habitude mais on peut citer quand même la très belle Bonafide. Il n’y a que deux titres qui ne sont pas au niveau pour moi, le très, trop hard Krazy World que je zappe à chaque fois et Neverending War qui sent vraiment une fin de CD comme à l’époque ou on mettait les titres les moins intéressants à la fin.
Le bilan reste très bon même si on peut regretter un manque de prises de risques. Soto s’est réfugié dans un style qu’il connait bien et il semble à nouveau apaisé.
Label : | Frontiers |
Sortie : | 2012 |
Production : | Jeff Scott Soto |
Discographie : |
Love Parade 1995 Prism 2002 Live At The Gods 2003 Lost In The Translation 2004 Beautiful Mess 2008 One Night In Madrid 2009 Live At Firefest 2010 Damage Control 2012 |
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Comments:
Commentaires
Point de cela ici, il n'y a cas écouter Give A Little More et son riff au son moderne, presque à la Zak Wilde, pour se persuader qu'AOR n'est pas forcément figé dans le temps.
Et la prestation de Jeff au chant est toujours au top.
Oui Fab, rien d'exceptionnel ni prise de risque mais un bon album solo !
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