Je pourrais faire très court, vous avez succombé aux premiers Elevener et Work Of Art, vous êtes férus d'A.O.R. de haute volée, alors foncez sur l'investissement de cet album.
Ce nouveau petit joyau, cette nouvelle empreinte nous provient de la botte et beaucoup vont prendre un vrai coup de pied au cul ! Même si rien de vraiment nouveau sous le soleil, pleins de références superbement digérées.
Bon je vois qu'il y en a qui n'ont rien compris et qui lisent encore ; pour vous je vais poursuivre !
Il s'agit bien d'un investissement et pas d'un achat, car vous n'avez pas fini de savourer.
Pourquoi la citation des deux groupes sus cités ?
Facile, nous sommes vraiment à la croisée des chemins des deux identités, un fleuron manquant du style. Une nouvelle pierre à l'édifice déjà si riche.
Cependant avec une particularité ; un son et des arrangements dans l'esprit de Spin Gallery et donc Radioactive, la papatte à Denander.
Si je parlais d'un aliment, je parlerai du miel, pour sa forte identité, sa saveur sucrée, sa longueur en bouche et ses bienfaits thérapeutiques et si je ne devais qu'en citer un ; alors, je parlerai de gelée royale. Ceux qu'ont dit Highlander, vous sortez !
Si je devais parler en vin (GRANDS vins rouges, je ne parle pas des petits, je laisse ça à d'autres ... sites (lol) - boutade) je parlerais d'un bordeaux. Afin de trouver toute la palette dégustative possible et attendue. Mais je parlerai d'un Margaux (le bordeaux féminin) celui qui redonne l'ensemble des saveurs attendues mais toutefois avec une certaine puissance que l'on ne retrouve pas, même, chez les plus grands bourgogne. Car si on parle musique, nous sommes tout de même dans le rock, mais dans le hard. Alors parler de plaisirs sensuels sans entre apercevoir la puissance, c'est comme parler de musique à l'age de pierre. Parler de cultures musicales sur un plateau de télé réalité.
De pauvreté ou d'abstinence à l'assemblée.
De la journée des sourds le 21 juin et que sais-je encore ? De nanisme à l'Elysée ?
Si, vous ne venez pas sur le forum, une info' cela ne s'entend pas mais ... Lionville est un groupe à la base Italien (Oui ! C'est pour ça la botte au cul du début, bien ! Y'en a qui suivent), un combo qui n'aurait jamais vu le jour sans son guitariste, backing et chanteur : Stefano LIONETTI, sans Alessandro DEL VECCHIO (EDGE OF FOREVER) pour caresser les touches et pianoter, car à part Stone Fury qui peut prétendre savoir oeuvrer dans l'A.O.R. sans claviers ?
Au chant on retrouve Lars SÄFSUND (oui celui là même de WORK OF ART), pas très Italien comme nom ni comme personnage. On pourrait se demander pourquoi un tel recrutement, ce mec officie déjà dans WORK OF ART et l'Italie offre de sacrés vocaux hormis ces ténors qui ne pourraient coller il y a un mec comme Michele Luppi et surement quantités d'autres.
Cependant c'est vrai que Lars a ce grain de voix feutré, avec cette qualité : vous pouvez l'écouter des heures sans vous lasser.
Puis aux fûts et plus (voir plus loin) - Pierpaolo « Zorro » MONTI (de SHINING LINE).
Ainsi que plusieurs guests issus de de la planète A.O.R., mais que du lourd ! Mais pas que des gros. Le légendaire et omniprésent du style : Tommy DENANDER (un C.V. Trop lourd à présenter), Sven LARSSON (Street Talk) qui soit dit au passage devrait se rapprocher de Göran pour penser à une nouvelle obole, Eric MARTENSSON (Eclipse / W.E.T. ), Bruce Gaitsch (de Richard Marx, Chicago, Peter Cetera, King Of Heart), Steve Larsson (de Last Autumn's Dream), Mario Percudani (Hungryheart, Shining Line), les présences féminines, une dont on parlera sous peu [actualité oblige] : Arabella VITANC (nouvelle voix de Alyson Avenue), Anna Portalupi (Bobby Kimball, Steve Lukather, Skill In Veins), Andrea Maddalone (Jon Anderson (Yes), Mick Fleetwood, Zucchero).
Voilà encore une raison de ne pas parler de bourgogne, on n'est pas en mono cépage ; on se rapprocherait presque du châteauneuf du pape et ses 13 cépages (13 noms). Tout ça pour dire que devant un tel parterre le résultat reste de qualité ! Sauf pour amateurs de beuveries et tetra pak ou abstinents ???
Ici, on reste dans le soft, pas d'A.O.R. musclé comme pourrait délivrer un Jeff Scott Soto, on caresse plus la patte soft d'un Richard Marx du début de carrière, avant que le métronome continue de freiner. Vous pouvez aller caresser le lion de la pochette, il ne mord pas, ça rugit cool ! Dans ce type d'opus on retrouve la grandeur antique du Rome d'antan. Pays magnifique d'architecture, avec ces beaux monuments, peintures, sculptures et courbes ... féminines ; pardon je m'égare.
Quand on voit les références du groupe, on ne peut qu'adhérer comme au fameux et non moins décoratif papier tue mouches, bel objet d'art décoratif qui bien saturé vous resservira à Noël comme guirlande.
Les références : Toto, Richard Marx, Giant, Bad English, Survivor et Boulevard ; que du caviar !
Pour les compositions, si l'album est né majoritairement des compositions écrites par Stefano Lionetti il faut y associer la coopérations de Pierpaolo "Zorro" Monti (Shining Line), Robert Säll (Work of Art), Lars Säfsund, Alessandro Del Vecchio, Sven Kronqvist (Issa, Crash The System) et Tommy Denander.
Les titres empruntés : « Tunder In Your Heart » B.O. de film écrite par John Farnham et comme l'a si bien remarqué notre métalleux extrème (Fab) avec une reprise de Lara Fabian (du 2nd opus, si je ne dis pas de connerie ? Il faudra lire les commentaires pour la réponse à cette interrogation).
De Richard Marx & Bruce Gaitsch "The World Without Your Love".
Mais les compositions ne souffrent pas de faiblesses face à ces titres.
Cependant ma seule critique, résiderait dans la technique solistique de Stefano, sans être un branque, ses chorus sont de très bonnes qualités ; cela s'entend, il ne possède pas non plus le phrasé d'un Tommy, cela s'entend (pour certains) également. Alors un choix Cornélien s'impose à lui. Rester maître à bord et faire une carrière à la Foreigner ou recruter le monstre manquant pour oeuvrer au sommet du panthéon du style ?
L'esprit de l'album, des titres qui pulsent même si dans l'ensemble on reste sur le mid-tempo ; faut pas s'attendre à les voir à Clissons. Pratiquement tous les refrains vous percutent et vous font chanter. Le type même d'album qui vous fait vous retrouver con à un feu rouge, en train de beugler les choeurs ou le lead, je citerai pêle mêle : Here By My Side, With You, Power Of My Dreams (avec Stefano ? Qui partage le lead), No End In Sight, Dreamhunter ; le duo avec Arabella qui nous offre le morceau le plus enlevé de la galette.
Ensuite on pourra parler du hit Totoesque : Centre Of My Universe, le très Marxien : Say Goodbye avec sa guitare accoustique.
Des reprises parfaitement intégrés et interprétés. Et de la 2nde ballade compo' du groupe : Over And Over Again.
En conclusion. Comme l'aurait dit, un des deux chroniqueurs boulémiques de ce site : Si je vous dis que cette chronique va consacrer certainement un des meilleurs albums A.O.R. de ces dernières années, vous allez me dire « il nous casse les bonbons le Fab avec ces Must». Question à zéro € : Quel est-ce chroniqueur ? (lol). Cette conclusion, pour dire merci à mon ami et néanmoins confrère chroniqueur Fab, qui m'a concédé cet album. La prochaine fois qu'on trinquera au soleil, quelque soit le breuvage qui coulera dans nos gosiers on saura quoi poser sur la platine. Pas ta chanteuse country.
Label : | Avenue Of Allies |
Sortie : | 2011 |
Production : | Alessandro DEL VECCHIO |
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Comments:
Commentaires
Une pochette a chier aussi/un groupe Italien qui ne m'ont jamais subjugué par leur AOR!!!
Seulement voila, ce sont certes des Italiens mais qui sonnent comme des Nordiques ce n'est pas pr rien qu'ils ont pris Safsund au chant. Un apparté pour dire combien ce type est The Vocalist du moment, quelle classe.
Et puis il y a les compos toutes plus bonnes les unes que les autres. Un AOR leché pour ceux qui aiment WOA ou bien Street Talk. Je me dis souvent si je faisais un album vers quoi je tendrais musicalement parlant, et bien je pense qu'avec ce Lionville je m'en rapprocherais/PERFECT
Dès que le père Lars SÄFSUND pointe ses cordes vocales quelque part, j'ai du mal à rester objectif tant j'aime sa voix.
Et là, c'est au dela de mes espérances la veille de la sortie d'un nouveau Work of Art, je me met dans les cages à miel ce fabuleux album de Lionville.
Que du bon pour moi, la crème de l'AOR, le Graal.
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