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BANG YOUR HEAD 2016 part 1

Réveil sous un ciel voilé, mais la nuit a été bien plus agréable.

Et il ne fait pas froid du tout ce matin. Nous retournons à la piscine pour nous laver et cette fois le bus n'oublie pas de s'y arrêter. On envisage de nager un peu mais l'eau de la piscine, à peine chauffée, n'est pas encore à la bonne température. C'est en sortant de la douche que nous apprenons par le téléphone arabe qu'il y a eu un attentat sanglant à Nice, ce qui plombe quelque peu le moral et l'entrain. Monde de merde... Malgré tout, il est hors de question de s'empêcher de vivre et de profiter de ce qu'on aime car ça voudrait dire que ces raclures de terroristes auraient gagné. Donc nous retournons vers le campement pour prendre les affaires, avant d'aller vers le site du festival.


Nous avons loupé deux groupes de fin de matinée : NIGHT DEMON, groupe américain de la nouvelle vague du revival heavy metal 80's, et FREEDOM CALL, le plus happy des groupes de happy metal ! Les premiers ont été une bonne découverte cette année, et ça ne m'aurait pas déplu, par curiosité, de revoir les seconds même si je ne les écoute plus depuis de nombreuses années. Mais ça n'avait rien de fondamental non plus !


 

 

La journée commence donc avec MANILLA ROAD. Enfin je peux les voir ! Jusqu'à présent, le groupes de Wichita se faisait plutôt rare en dehors des Keep It True et Headbangers Open Air. Mais cette année, ils font plus de dates en Europe, notamment ce Bang Your Head. Ils sont d'ailleurs un peu chez eux ici, puisque leur batteur actuel est allemand. Et historiquement, c'est au Bang Your Head 2000 qu'ils avaient donné leur premier concert en Europe.
C'est sous un ciel gris foncé que Mark Shelton et ses acolytes investissent la scène. Comme Candlemass la veille (mais la pluie en moins), cela convient très bien à leur metal épique. Comme c'est le premier groupe de la journée pour moi, il me faut quand même un ou deux morceaux pour bien rentrer dans le show. Mais une fois qu'on est dedans, c'est topissime ! La setlist est basée essentiellement sur l'album "Crystal logic" (la moitié des titres joués quand même !). J'aurais plutôt misé sur "The deluge", qui a été réédité récemment (mais le groupe n'y est peut-être pas pour grand chose...) et finalement seul "Hammer of the witches" en aura été joué. Mais ça ne me gène pas outre mesure car les deux albums sont de qualité similaire. La musique de Manilla Road est bien trippante en live. Un morceau comme "Witches brew" fait hérisser les poils. C'est en tout cas "Necropolis" qui remporte le plus gros succès populaire, le refrain étant repris en choeur par une bonne partie du public. Tout ça est très bien joué, bien chanté (le mimétisme entre la voix de Hellroadie et celle de Mark Shelton est d'ailleurs impressionnant), avec un son correct à défaut d'être parfait. Je ne suis pas déçu pour ma première avec Manilla Road, en tout cas.

Setlist de MANILLA ROAD :

Flaming Metal Systems
The Riddle Master
Masque of the Red Death
Death by the Hammer
Hammer of the Witches
Witches Brew
Truth in the Ash
The Ram
Necropolis
Crystal Logic
Heavy Metal to the World


 
 
Autre première d'un groupe que j'attendais beaucoup et dont j'attendais beaucoup, avec IMPELLITTERI. J'adore ce guitar hero, aussi doué techniquement qu'un Malmsteen mais moins démonstratif et plus puissant, et animé par la puissance divine (même si Chris Impellitteri récuse l'étiquette de groupe de white metal, ses textes sont quand même très bigots !). Pour moi, "Screaming symphony" et "Answer to the master" sont de grands albums de speed mélodique néoclassique et ont leur place dans le panthéon du style. J'attendais donc avec impatience d'enfin les voir, car le groupe est rarissime sur scène. C'est d'ailleurs la toute première fois en trente ans de carrière qu'ils se produisent en Allemagne. Ca devait être un événement, en fait c'est un beau pétard mouillé. J'avais vu auparavant à deux reprises Rob Rock, le chanteur du groupe, en solo. Je m'étais dit les deux fois qu'il manquait Chris Impellitteri (dont il avait d'ailleurs joué quelques morceaux) pour que ça envoie du bois. Parce que lui seul, c'était un très bon chanteur entouré de musiciens compétents mais que tout ça manquait singulièrement de charisme et n'apportait donc pas grand chose en live. Sauf que même avec Impellitteri (le groupe et le guitariste) à ses côté, ça ne le fait pas non plus. Celui-ci n'apporte rien sur scène, en fait. C'est un guitariste immensément talentueux mais qui fait tellement peu de concerts qu'il n'a jamais pris le temps de travailler la présence scénique. C'est sûr qu'il déroule du câble et qu'il enchaîne les solos à la vitesse de la lumière. Mais il n'a pas de charisme. Autant sa musique est démonstrative, autant lui ne l'est pas et ça jure un peu. Quant à Rob Rock, il se donne à fond vocalement mais il a du mal à monter dans les aigus. Et il ne ressemble toujours à rien. Si ce n'est pas un bon frontman à la base et qu'en plus il a des problèmes de voix, il n'y a plus grand chose à en tirer. Et puis globalement, ça manque de conviction et d'envie. L'interprétation n'est pas des plus énergiques, pour faire dans l'euphémisme... Au niveau du choix des morceaux, ça tient plutôt bien la route car l'essentiel de la discographie du groupe est balayée. A l'exception notable de l'excellent "Screaming symphony", ce qui ne devrait pas être permis vu l'immense qualité de cet album. Même si je suis content d'avoir enfin vu Impellitteri, c'est quand même en deçà de mes attentes. En plus il me semble que le groupe a joué moins que l'heure de jeu qui lui était accordée. Bref, ce qui était présenté comme un événement (et qui aurait dû l'être) est en fait une déception...

Setlist d'IMPELLITTERI :

The king is rising
Speed Demon
Warrior
Time Machine
Stand in Line
Lost in the Rain
We Own The Night
Garden of Eden
Wicked Maiden
Answer to the Master



 

 

Changement de style avec SACRED REICH ! Sacred Reich dans les années 80 et début 90, c'était le bas de classement de la première division du thrash US, ou le haut de classement de la deuxième : en dessous de l'intouchable Big Four ou de Testament, Dark Angel, Exodus et Death Angel, je les mets au niveau d'un Forbidden ou Vio-Lence. A savoir un bon succès d'estime, un niveau de vente correct à l'époque, de bons morceaux, mais leur fan base n'a jamais dépassé le cadre des purs fans de thrash. Ils avaient splitté au milieu des années 90 et se sont reformés en 2007 et n'ont fait depuis que des apparitions en festival (à moins qu'ils n'aient fait aussi quelques tournées aux Etats-Unis ?). Leur seul témoignage discographique en neuf ans est le "Live at Wacken" enregistré à l'édition 2012 du festival du même nom. Bref, c'est un groupe culte et c'est assez rare de pouvoir les voir !
Les Américains débarquent avec en musique de fond "Ainsi parlait Zarathoustra" de Richard Strauss (ou "2001 l'Odyssée de l'espace" pour les cinéphiles !) et embrayent sur "The American way" pour bien mettre dans le bain.
Le groupe ne bouge pas énormément sur scène, par contre. C'est une bande de quinquagénaires californiens qui jouent du thrash metal, quoi : des bides à burger, pas de look ni de poses allant vraiment avec la musique, une attitude cool... On est loin de leur look de la grande époque en perfecto, Stan Smith et moule-burnes ! Mais ce n'est pas mou ni je-m'en-foutiste, au contraire : ça envoie bien, c'est joué sans fausses notes et avec conviction. On sent que les anciens se font plaisir à jouer leurs classiques. Du reste, ils s'étaient probablement reformés avant tout pour le plaisir, à mon avis... Contrairement à Slayer dont on a eu l'exemple la veille, ils ont le mérite de ne pas faire d'albums inutiles quand ils n'ont pas d'inspiration ni de se forcer à tourner. Et finalement, ça montre que le fait de ne pas vivre de sa musique peut aussi être une liberté pour les artistes. Du coup ils nous offrent une bonne setlist best of, avec des tubes à bien faire bouger la tête en mode épileptique tels que "The American way", l'excellente reprise de "War pigs" de vous savez qui, "Ignorance", "independant" ou "Surf Nicaragua" qui conclut le show avec brio. Tout ça donne donc une bien bonne heure de bon thrash metal !

Setlist de SACRED REICH :

The American Way
Free
Death Squad
One Nation
Love...Hate
War Pigs
Ignorance
Crimes Against Humanity
Who's to Blame
Independent
Surf Nicaragua
 
 

 

 

S'ensuite un autre groupe américain culte avec METAL CHURCH ! Curieusement, je n'ai jamais accroché à ce groupe sur album. C'est l'occasion quand même de voir ce que ça donne sur scène. Je ne vais pas commenter le choix des morceaux, car je ne connais pas assez bien le groupe pour ça. Je n'en connais que trois albums : le dernier et "A light in the dark", que je n'aime pas mais qui ne sont paraît-il pas très représentatifs du groupe, et le premier album éponyme que j'aime bien. Musicalement, c'est en tout cas très bon. Les zicos sont des tueurs et Mike Howe est très charismatique et possède une voix terrible. Ils ont en prime un bon son. Mais le problème est le même que sur album : sans pouvoir expliquer pourquoi ni comment, je n'aime pas. Les compos ne me touchent pas. Je n'ai strictement rien à reprocher à la prestation du groupe, c'est juste que je n'en suis pas fan. Ils sont bons sur scène, mais apparemment pas assez pour me les faire aimer...

Setlist de METAL CHURCH :

Fake Healer
In Mourning
Start the Fire
Gods of Second Chance
Date with Poverty
No Tomorrow
Watch the Children Pray
Killing Your Time
Beyond the Black
Badlands
The Human Factor


 
Je vais ensuite faire un tour dans la salle pour jeter un oeil à TIGERTAILZ, un vieux groupe de glam labelisé "hair metal" originaire du Pays de Galles (eh oui !). Je les avais découverts à Bilbao au Kobetasonik en 2008, en plein jour avec le soleil qui cogne, et j'avais bien aimé sans en connaître une seule note. Là, je regarde les trois premiers morceaux. C'est bien sympa. Beaucoup de second degré, de bons clichés glam, une bonne présence scénique et des mélodies bien accrocheuses. Mais je les abandonne assez rapidement car il y a du lourd dehors sur la Main Stage !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


 
En fait, j'avais envie de redonner une chance à ANNIHILATOR. J'y vais sans véritable conviction vu le massacre que j'avais vu à Wacken l'année dernière. Mais l'arrivée sur "King of the kill" fait quand même bien plaisir. On sent un groupe un peu plus concerné et on a moins moins l'impression que l'on a affaire à Jeff Waters et ses employés de bureau. En plus le son est correct, sans être parfait (trop de basse, un comble pour un groupe basé essentiellement sur les parties de guitare de son chef). Mais ce n'est pas encore ça. Waters assure toujours le chant, et il faudrait qu'il arrête. Pas que sa voix soit mauvaise, parce qu'il tient la route et ne chante pas faux. Mais il n'a aucun grain particulier, son chant n'est pas très varié et n'apporte aucune valeur ajoutée à Annihilator. Dave Padden, le dernier chanteur qu'il a viré après dix ans de bons et loyaux services, était controversé mais il avait quand même une bonne voix et était également un bon frontman. Le fait d'être derrière le micro rend Jeff Waters statique, alors qu'il bouge pas mal quand il se contente de ses parties de guitare (qui sont la marque de fabrique d'Annihilator). Les autres membres du groupe sont bien en place. Au final, je trouve qu'il y a du mieux dans ce line-up d'Annihilator, mais je ne suis pas encore convaincu. J'aurais peut-être dû regarder l'intégralité du concert de Tigertailz...

 
 
On monte en puissance à présent avec TESTAMENT, l'un de mes groupes de thrash préférés. La dernière fois que je les avais vus, c'était au Hellfest 2013 et ils avaient eu un son immonde. Là, le son n'est pas terrible non plus car a basse écrase tout mais au moins on reconnait bien les morceaux. Malheureusement pour moi, j'ai un coup de barre à ce moment-là qui m'empêche de rentrer pleinement dans le concert. Mais ça n'empêche que Testament est un rouleau compresseur scénique auquel il est impossible de résister. Les seules fois où un concert de Testament n'a pas été la claque ultime pour moi, c'était quand il y avait des problèmes de son. Mais pour ce qui est des prestations en elles-mêmes, et en fait tout ce sur quoi le groupe a une prise directe, c'est irréprochable. Testament a plus de trente ans de carrière mais eux, ce ne sont pas des sénateurs sur scène ! Et ils continuent de sortir des albums de qualité comme "Dark roots of the Earth", le dernier en date qui est meilleur que 90% des groupes de thrash old school contemporains. En attendant la sortie pour fin 2016 de "The Brotherhood of the Snake", aux couleurs duquel est la décoration scénique (le backdrop est magnifique). Le concert commence par "Over the wall"... L'art et la manière de se mettre sur de bons rails, quoi ! Et c'est un bon enchaînement de tubes thrash sans compromis pendant une heure et quart ! Dommage que je n'aie pas été en grande forme à ce moment-là pour apprécier complètement le concert. Mais le groupe n'y était pour rien. 

 Setlist de TESTAMENT:

Over the Wall
Rise Up
The Preacher
More Than Meets the Eye
Practice What You Preach
The New Order
Dark Roots of Earth
Into the Pit
D.N.R. (Do Not Resuscitate)
3 Days in Darkness
Native Blood
Disciples of the Watch
The Formation of Damnation

 
 
 
 
L'heure avance et il est maintenant temps de voir la tête d'affiche du jour. C'est peu de dire que TWISTED SISTER est l'un des groupes les plus attendus du festival. Ce groupe a marqué l'histoire du Bang your Head autant que le Bang Your Head a marqué son histoire. C'est la cinquième fois qu'ils s'y produisent, sans compter que Dee Snider (qui est un proche des organisateurs) y a déjà joué en solo. C'est à ce festival, en 2003, que le groupe a fait son grand retour scénique. Il était donc absolument inenvisageable que leur tournée d'adieu ne passe pas par Balingen. En plus là, ils ne font pas les choses à moitié : alors qu'au Hellfest ils ne jouaient qu'une heure et quart, là c'est deux heures ! Lorsque retentit "It's a long way to the top (if you wanna rock'n'roll)" d'AC/DC, l'ambiance monte d'un cran, les membres du groupe arrivent un par un et c'est l'explosion quand Dee Snider se pointe et entame "What you don't know (sure can hurt you)". Le public du Bang Your Head, bien calme jusque là, se met à reprendre toutes les paroles en choeur et à être à fond derrière le groupe. Il n'y a pas énormément de surprises dans le choix des morceaux (de toute façon sur une tournée d'adieu la setlist best of est en principe de rigueur), à part peut-être "Destroyer" et "Come out and play" qu'ils ne font pas systématiquement, mais finalement, est-ce qu'on attend vraiment de l'inédit de la part de Twisted Sister ? J'avoue que la dernière fois que je les avais vus (ici-même en 2014), c'était excellent mais j'avais trouvé ça un peu trop convenu et manquant de spontanéité. Mais pas ce soir. On sent au contraire un groupe certes parfaitement rodé et professionnel, mais très motivé et désireux de bien faire pour ce qui est son festival attitré. Dee Snider est quoi qu'il en soit, à 61 ans et malgré ses airs de pute sur le retour, le meilleur frontman du monde. Ses speeches sont aussi démago que ceux de Joey de Maio et à peine moins longs mais ils font toujours mouche. Et cette fois, derrière le comédien, il y avait aussi de vrais accents de spontanéité, notamment quand il a rendu hommage aux victimes de l'attentat de Nice en faisant un gros fuck aux terroristes avant de reprendre "We're not gonna take it", ou quand il a rendu hommage aux organisateurs du Bang Your Head qui l'avaient toujours soutenu. Sinon, dans le côté comédien, j'ai beaucoup aimé quand, en lançant la ballade "The price", il a demandé des briquets en l'air en précisant qu'il ne voulait pas voir un seul écran bleu de smartphone brandi ! Twisted Sister a joué seize morceaux, pour deux heures qui ont paru ne durer qu'un quart d'heure. Putain de groupe et putain de concert ! Eux, au moins, ils partent sur une magnifique note avec une prestation qui restera à la postérité. Je pense qu'une fois la tournée d'adieu terminée, ce sera vraiment fini pour eux. Lorsqu'ils avaient annoncé il y a quelques années qu'ils n'enregistreraient plus d'albums car ils n'avaient plus rien à dire et ne feraient plus que des festivals car c'est moins fatigant qu'une tournée et plus rentables, ils avaient été parfaitement honnêtes et ils s'y étaient tenus. Et puis Dee Snider a suffisamment égratigné Scorpions pour leur tournée d'adieu bidon que personne ne le louperait si jamais Twisted revenait ! Par contre, que le père Snider fasse des dates en solo, je n'en doute pas une seconde. A son âge et vu son état de forme (ses pectoraux font rêver), on devrait encore entendre parler de lui ! Pour ce qui me concerne, ce n'est pas la dernière fois que je vois Twisted fuckin' Sister puisque je serai à Wacken, où ils sont également programmés pour deux heures. Il y aura clairement moins d'intimité mais un show similaire avec plus de moyens et une ambiance plus impressionnante. 

Setlist de TWISTED SISTER :

What You Don't Know (Sure Can Hurt You)
The Kids Are Back
Burn in Hell
Destroyer
Like a Knife in the Back
You Can't Stop Rock 'n' Roll
The Fire Still Burns
I Am (I'm Me)
I Wanna Rock
The Price
I Believe in Rock 'n' Roll
We're Not Gonna Take It

It's Only Rock 'n' Roll (But I Like It)

Come Out and Play
Under the Blade

S.M.F
 
A la fin de ce concert d'anthologie, on va tous voir SATAN dans la salle. Les Anglais sont également réputés pour leurs prestations scéniques. Sauf que là, je n'y suis pas. J'aime bien le groupe, leurs deux albums sortis depuis leur reformation sont excellents mais après la baffe monumentale mise par Twisted Sister juste avant, je ne suis jamais parvenu à rentrer dans le concert. Alors oui, ils assurent bien, Brian Ross est un excellent chanteur et un bon frontman... Mais qui peut soutenir la comparaison en passant après Dee Snider ? Plus la fatigue de la journée qui s'est accumulée, je suis complètement passé au travers de ce concert. Je l'ai même plus subi qu'autre chose, en fait. A revoir dans d'autres conditions où je serai mieux à même d'apprécier, parce que là je ne peux rien dire de plus de ce concert ! D'ailleurs nous partons deux morceaux avant la fin histoire d'être sûrs d'avoir des places assises dans le bus, et sans trop de regrets.

Après ça, certains vont à la Ballroom mais personnellement j'en ai plein les pattes et je préfère rester à discuter tranquillement au campement avec ceux qui n'y bougent pas. D'autant qu'il fait plus doux et que la nuit est donc moins froide, ce qui présage d'une belle journée pour le samedi.
Ce sera le cas.

 

 

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