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Préambule :  Nous avons tous une première fois…

La première fois où nous avons fait du vélo sans petites roulettes, la première fois où nous avons embrassé une fille ou un garçon. Je vais donc vous raconter ma première fois au HellFest. Ce que vous allez lire ci-dessous vous le retrouverez dans les autres articles concernant le HellFest. Mais ceci est la version intégrale sans mélange de point de vue. C’est ma vision de ce petit monde dans notre monde qu’est le HellfFest pendant 3 jours. Je n’ai pas mis de photos, ni de vidéos car elles sont déjà bien présentes dans les autres articles et je profite au passage pour féliciter le travail effectué par Abigail et Metalden.

Introduction :

Comme le dit si bien le proverbe : « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis »…

En ce début d’année 2013, je clamais à mon entourage que le HellFest n’était pas pour moi, invoquant trop de groupes, trop de monde. J’argumentais aussi sur mes problèmes de dos en disant avec une pointe d’humour : « De toute façon, je suis trop vieux pour ces conneries »… A l’annonce de la venue exceptionnelle de DEF LEPPARD (pas venu en France depuis 17 ans), je commençais à y réfléchir au moins pour le premier jour. Après deux échanges téléphoniques avec Metalden, la décision était prise, nous serions de l’aventure pour les trois jours. Ce qui provoqua un certain émoi auprès de certains de mes amis qui n’hésitaient pas à m’interpeller en disant : « Tu avais dit que tu n’irais pas »… D’où ce fameux proverbe…

Nous sommes arrivés la veille afin d’être en forme pour le 1er jour. En ce jeudi 20 juin, vers 18h, une partie du public est en train d’investir le camping, la bonne humeur est déjà de rigueur. Pour nous, c’est direction l’espace Presse/V.I.P., afin de récupérer nos pass. Ensuite, retour à l’hôtel, resto et dodo, l’enfer nous attend demain, avec une grande excitation comme pour toutes les premières fois…

Jour 1 : Vendredi 21 Juin

 Après un petit déjeuner copieux, nous partons sur le site où déjà la foule est nombreuse ainsi que la faune. Au détour d’un bois, j’ai croisé un ours brun, quelques tigresses et autres panthères, une pieuvre, ainsi que Pikachu et Scoubidou ! Le tout bien sûr baigne dans une ambiance festive où la bonne humeur est reine. Tout cela même si la météo n’est pas au beau fixe. Pendant ce temps sur les Mainstage, les festivités ont commencé, KISSIN DYNAMITE nous offrira un set énergique avec un chanteur en pleine forme, heureux d’être parmi nous. Tout cela me donne envie d’écouter leur dernier album, mais pour l’instant, il nous faut rejoindre l’espace où doit se dérouler la 1ère conférence de presse. AVANTASIA, projet emmené par TOBIAS SAMMET se présente avec RONNIE ATKINS (PRETTY MAIDS), BOB CATLEY (MAGNUM) et MICHAËL KISKE (HELLOWEEN, UNISONIC). Je vous l’avoue, j’ai l’impression de vivre un rêve éveillé. La conférence se passe dans la plus grande décontraction, Bob joue le patriarche plein de sagesse quand il s’agit de répondre à ma question tandis que Michaël s’amuse, un brin taquin envers ses comparses. J’en profite pour lui montrer que je porte un tee-shirt HELLOWEEN représentant la pochette de Keeper Of The Seven Keys, il semble apprécier. Ronnie et Tobias, derrière leurs lunettes fumées se veulent plus sérieux et répondent à l’assemblée avec gentillesse et professionnalisme. Le rêve continue quand Bob et Michaël acceptent de se faire tirer le portrait avec nous. C’est au tour d’EUROPE de faire son apparition dans la salle, JOEY TEMPEST (chant) et JOHN NORUM (guitare) ont raté leur avion. C’est donc MIC MICHAELI (clavier), JON LEVEN (basse) et IAN HAUGLAND qui vont répondre à nos questions. Je suis le premier à dégainer et hop une question à propos de la chanson The Final Countdown. La réponse est plus qu’intéressante et non dénuée d’humour surtout quand Ian prend le micro. La pose pour quelques photos et nous filons vers l’Extrem Market après avoir englouti un sandwich. C’est qu’un grand (par la taille) chroniqueur comme moi, cela doit manger. En milieu d’après-midi, nous rentrons dans le dur et essuyons une averse. SAXON déboule et nous balance un Sacrifice percutant. BIFF est toujours aussi impressionnant sur scène, sa présence et sa voix sont majestueuses. Les nouveaux titres de leur excellent dernier album font mouche comme Stand Up And Fight et ne dépareillent pas à côté des classiques que sont Denim And Leather, Motorcycle Man ou Princess Of The Night. Nous ne verrons pas passer les trop courtes 50 minutes allouées au groupe. Même si je les ai déjà vus il y une dizaine d’années, sur ce coup-là, j’aurais bien pris un peu de « rab ». En plus le soleil est revenu, que demander de plus. EUROPE envahit une heure plus tard la Mainstage 1 pour un set qui me laissera un peu sur ma faim. Je n’adhère pas à 100% à la nouvelle direction musicale prise sur Bag Of Bones, le dernier opus en date. Du coup, il faudra que j’attende Scream Of Anger pour retrouver le EUROPE que j’affectionne et je serai même aux anges quand le quintet jouera Girl From Lebanon, une chanson trop sous-estimée, elle-même extraite d’un album décrié par certains fans à tort, de mon point de vue, bien sûr. A propos de la question que j’ai posée au groupe à la conférence de presse, la meilleure réponse est donnée par le public qui réagit en masse sur The Final Countdown qui clôt avec brio un set trop éclectique à mon goût.
Une petite pause s’impose avant d’aller voir WHITESNAKE. Quand nous revenons devant la scène, ce n’est pas le serpent blanc qui crache son venin mais bien les «  Mother Fucker »  de TWISTED SISTER. Et là, c’est la méga baffe, le genre que STEVEN SEAGAL distribue à tout va dans ses séries Z. DEE SNIDER est sur tous les fronts, haranguant la foule, il fait le show, dit des grossièretés entre chaque titre, un vrai régal. De plus, le bonhomme a toujours cette voix bien rauque qui donne le petit plus à des titres comme You Can’t Stop Rock’n’Roll ou Shoot’ Em Down. Le public est intarissable quand il s’agit de reprendre en chœur We’re Not Gonna Take It et poussera même le groupe à repartir une fois de plus sur ce refrain tubesque. A ce moment-là, le soleil et la magie de la musique font de Clisson, un petit coin de paradis. La set list est imparable, elle alterne la ballade The Price avec le rentre dedans Burn In Hell, pour terminer sur le mythique It’s Only Rock’n’Roll (But I Like It) des STONES. D’ores et déjà, j’ai le sentiment que je viens de vivre un des grands moments du festival. WHITESNAKE arrive enfin vers 20H45 pour un set qui ne me laissera pas un souvenir impérissable à l’image de leur dernier cd/dvd live. Je regrette le serpent blanc bluesy des années 77/82, ce soir pas de Slide It In, ni de Ain’t No Love In The Heart Of The City et encore moins de Slow’n’Easy. Les musiciens se défoncent bien en particulier REB BEACH et DOUG ALDRICH même si je trouve que leur solo de guitare casse un peu le rythme de la prestation. Alors reste COVERDALE, parfois un peu à la peine mais comme les serpents, le bonhomme a la peau dure. Il assure encore avec son pied de micro et nous sert un This Is Love langoureux et un Love Will Set You Free dynamique.


Sur la Mainstage 2, attaquent tout de suite après, nos Teutons de HELLOWEEN. Fan de la 1ère heure, j’avais été agréablement surpris par leur nouvel album Straight Out Of Hell sorti en début d’année. Mais qu’entends-je ? Mes bouchons d’oreilles me joueraient-ils un tour ? Non, c’est bien le très speedé Eagle Fly Free qui démarre le show. Et là comme par enchantement, les citrouilles m’embarquent dans leur Happy Métal. Les nouveaux titres comme Straight Out Of Hell ou Live Now passent avec succès du studio au live. Le groupe est au diapason, chaque musicien s’amuse et fait preuve de dextérité. Le final est explosif, le groupe nous envoie d’abord un Are You Metal? de circonstance, puis ce bon vieux Dr Stein nous ramène dans les années 80 avant de nous achever sur I Want Out repris en chœur par un public ravi. HELLOWEEN nous aura démontré que la scène métal peut compter sur lui, après la claque TWISTED SISTER, le gang de la citrouille est une belle surprise. Dans les enceintes, un classique des WHO se déverse Won’t Get Fooled Again qui annonce l’arrivée imminente des léopards sourds. Sur une scène superbe avec des escaliers de chaque côté, le groupe attaque fort. Je n’hésiterais pas un instant à dire que la 1ère ½ heure fut fantastique. PHIL COLLEN et VIVIAN CAMPBELL nous régale de solos et autres harmonies sur Wasted, Foolin’ et Action. JOE ELLIOT est un peu en retrait à mon goût, mais cela ne m’empêche pas de jubiler à l’écoute de l’intro de Bringin' on the Heartbreak, ma chanson préférée du groupe, suivie bien sûr par l’immense instrumental Switch 625. Les musiciens se retirent et nous laissent devant un écran géant qui diffuse des extraits d’interviews et autres prestations. Cela a pour conséquence de lasser un peu le public. Quand le groupe réapparait, c’est pour nous jouer en intégralité l’album Hystéria. Personnellement cet album n’est pas un de mes préférés et au bout de 5 titres, je décroche complètement et ce malgré Love Bites et Pour Some Sugar On Me. Comme les voitures aujourd’hui, les chansons qui composent ce disque embarquent trop d’électronique à mon goût. Le public au fil des titres est de moins en moins enthousiaste et nos léopards sourds auront toutes les peines du monde à obtenir un rappel digne de ce nom. Rock Of Ages et Photograph ne suffiront pas à mon bonheur. Le groupe à mon sens s’est un peu pris les pieds dans le tapis en voulant reproduire le spectacle qu’il donne cette année à Las Vegas. Le public Européen est complètement différent du public Américain (voir l’itw de JERRY HORTON de PAPA ROACH) pour en être convaincu. Ce spectacle n’était pas forcément en adéquation avec ce festival. Un peu fatigué et déçu, je suivrais de loin la prestation d’AVANTASIA sans aller jusqu’au bout. Tobias et sa multitude d’invités feront un set irréprochable, quel dommage de ne pas jouer plus tôt dans la soirée et surtout plus longtemps. Je retiendrais de ce set, les titres Invoke The Machine et The Scarecrow avec Ronnie ATKINS. Michaël KISKE (un de mes héros du Métal) me régalera sur le nerveux Reach Out For The Light. Que dire de Bob CATLEY, à part qu’une fois de plus sa voix pleine d’émotion et sa gestuelle m’ont touché au plus profond de mon cœur sur The Story Ain’t Over et The Great Mystery. Nous ne verrons pas la fin du set et raterons entre autres ERIC MARTIN. Cela ne nous empêchera pas de nous coucher tard, la tête pleine d’images plus colorées et belles les unes que les autres mises en musique par la crème des musiciens. Cette journée en termes de concerts restera ma préférée des trois.

 

  Jour 2 : Samedi 22 Juin

 

2ème jour et le réveil est déjà difficile (encore plus pour Metalden, lol). Au petit-déjeuner, les clients métalleux de l’hôtel (ils sont nombreux) parlent et commentent  les diverses prestations de la veille. Cela sera pour moi l’occasion de discuter et confronter mon propre ressenti avec plein d’autres, un enrichissement en soi.

 
Pris dans les embouteillages à l’entrée de Clisson, nous ratons la prestation du groupe Français de Death Mélodique T.A.N.K. sous la tente Altar. Oui, vous avez bien lu, je voulais voir un groupe de Death Mélodique bien de chez nous (région parisienne, pour être exact), car leur second opus Spams  Of Upheaval a reçu de bonnes critiques et que dans le style, ces gars sont vraiment doués. Tant pis, nous nous rattraperons avec l’interview. Vers midi,  je découvrirais AUDREY HORNE qui sera de l’avis du public, une des belles surprises de cette cuvée 2013, de mon côté j’essaierai de rattraper au retour mon retard en écoutant leur dernier cd. 13 heures, il est déjà temps d’aller interviewer nos frenchies de T.A.N.K. alias SYMHERIS (guitare) et NILS (guitare) nouveau venu dans la bande. Ces jeunes loups en plus d’avoir du talent, de l’humour, tiennent un discours qui nous plaît vraiment. Une belle rencontre et un groupe à suivre de près, car il fait partie de la nouvelle génération montante du Métal Français. Sur la Mainstage 1, les petits suisses (oui, je sais celle-là elle est facile) de KROKUS nous distillent une bonne dose de Hard-Rock. Une prestation, courte, mais concise et efficace avec le plaisir d’écouter en live Eat The Rich. C’est l’heure de la pause déjeuner (et oui j’adore manger), avant d’attaquer l’interview de JERRY HORTON le guitariste de PAPA ROACH. Même si le peu de questions que j’ai posées en conférence de presse la veille m’a rassuré à propos de mon anglais, c’est avec pas mal d’anxiété que j’appréhende cette interview. Ma première question posée trop vite avant même que Chris ait mis la vidéo en route, déclenchera un fou rire total et aura le don de détendre l’atmosphère. Jerry est vraiment un type super cool, très content d’être avec PAPA ROACH ici pour la 2ème fois et en haut de l’affiche, que du bonheur pour lui et pour nous aussi. A la fin de l’interview, il se pliera volontiers à une petite séance photos pour notre plus grand plaisir. A la sortie du box, nous rencontrerons dans le couloir, les musiciens de BLACKRAIN. Ils sont présents sur le HellFest pour assurer la promotion de leur nouvel opus It Begins sorti depuis le 10 juin. Les groupes qui suivent sur les Mainstages ne m’intéressent pas vraiment. Je décide d’aller faire un tour à l’extrem market (où j’y acheterai des cds, décidemment je crois que je ne me mettrai jamais au  numérique) et aussi de reposer un peu mon dos qui commence à me chagriner. Vers 19H00, c’est du lourd qui nous accueille avec ACCEPT. Les Allemands ne font pas dans la dentelle, il suffit d’écouter Hung, Drawn And Quartered et Stalingrad pour en être convaincus. Les anciens titres sont toujours efficaces comme Restless And Wild, Breaker ou encore Metal Heart. Le tout est parfaitement exécuté mais ayant vu le groupe en 1984 avec UDO, j’ai l’impression de voir une rediffusion de ce concert. En effet sur 11 morceaux, 7 étaient déjà joués à l’époque. Le groupe n’a pris aucun risque et ma foi, le public a semble-il apprécié leur prestation, surtout quand PHIL ANSELMO (DOWN) monte sur scène pour un Fast As A Shark tonitruant.

Même si j’ai mal au dos, je me suis juré de voir de près PAPA ROACH. J’ai beaucoup apprécié leur dernier album The Connection dont le Tour Edition comprend un dvd de 50 minutes des plus revigorants. De plus, la gentillesse et la sympathie de Jerry lors de l’interview ont renforcé mes convictions. Le set démarre avec le très fédérateur Still Swingin, JACOBY le chanteur saute et courre de partout, tout en assurant des lignes vocales éblouissantes. Il interpelle la foule et nous crie à tout va : « Jump, Jump », l’espace d’un instant, je retrouve les jambes de mes vingt ans. Les vieux titres extraits de l’album Infest sont de sortie, quel plaisir d’écouter Blood Brothers et Between Angels And Insects. Le gros son du groupe décuplé par l’énergie du chanteur compense le manque de solos de guitares. Les nouvelles chansons passent aussi très bien en live comme Silence Is The Enemy. Jerry nous avait prévenus lors de l’interview en nous disant que Jacoby est imprévisible. Il l’est en effet quand il décide de descendre de la scène pour se coller aux barrières et s’approcher au maximum du public. Last Resort,  1er gros succès du groupe termine une prestation en tout point impeccable devant un public heureux comme Jacoby qui nous montre son postérieur et scande à tue-tête : « We are Papa Roach «, bien suivi par le public. Pour moi, la deuxième grosse claque (dans un genre différent  de TWISTED SISTER) de ce HellFest 2013. J’aurais un mal fou à m’extraire de la foule compacte qui attend ZZ TOP.  J’ai avec nos amis Texans, un contentieux qui date de 1986 et leur prestation catastrophique et irrespectueuse envers le public un soir d’été aux arènes de Nîmes. Je sais, comme dit Metalden, il y a prescription depuis le temps et bien non pas pour moi. C’est donc à l’espace V.I.P que je décide de me retirer. En même temps lors de nos futures discussions Metalden, ne reviendra pas sur la prestation des barbus. Je ne sais toujours pas à l’heure où j’écris ces lignes ce qu’il a pensé de leur show. Puis vient l’heure du baiser (attention quand vous lirez cette phrase, votre esprit risque de lire autre chose). KISS et son annonce vieille de mille ans arrive. Je suis de suite déçu, pas d’araignée articulée  (apparemment problème technique) comme au dernier festival en Suède, juste la plateforme de batterie qui descend du ciel. Psycho Circus n’est pas un de mes titres préférés et tous les effets pyrotechniques n’y feront rien. En fait, à aucun moment, je ne rentrerai sous le chapiteau du cirque KISS et ce malgré la présence de fameuses chansons comme Shout It Out Loud, Deuce ou Shock Me. Le public, lui, venu en masse pour les 4 superhéros en aura pour son argent, entre GENE SIMMONS le bassiste cracheur de feu et PAUL STANLEY qui s’envole tel un ange au-dessus de la foule. Je n’attends pas la fin du set pour sortir du site, de plus mon mal de dos commence vraiment à prendre le dessus. J’ai donc raté le rappel qui comprend les excellents Detroit Rock City et Black Diamond. Tant pis pour moi. Metalden restera jusqu’à la fin, émerveillé devant un tel spectacle. Il ira même jusqu’à attendre les deux premiers morceaux de Korn avant de nous rejoindre. Une 2ème journée qui aura dans l’ensemble tenu ses promesses. Le retour à l’hôtel est long, Clisson by night est bien encombré, car ce soir il y avait plus de 40 000 personnes, un record. Je m’endors éreinté, le dos en vrac, mais les yeux plein d’émerveillement quand je pense à l’immensité de ce festival et la foule représentée par une multitude de nations. Cela ressemble un peu au monde tel que je souhaiterais qu’il soit, varié et uni avec comme seule religion l’amour du Métal. Comme le chantait si bien, le regretté JOHN LENNON : “ You may say i’m a dreamer, but i’m not the only one, I hope someday you’ll joins us, and the world will live as one”.

 

  Jour 3 : Dimanche 23 juin

 

Le dimanche c’est paraît-il le jour du Seigneur… En tout cas les Seigneurs du Métal ont ce matin les traits tirés dans la salle du petit-déjeuner de l’hôtel. Si j’ajoute mon fichu mal de dos, je sens déjà que la journée va être difficile, à moins d’un miracle.

Après avoir trouvé une astuce pour se garer au plus près du site (bravo Metalden), nous arrivons quand le set de WALTARI est déjà commencé. La foule n’est malheureusement pas nombreuse pour ce groupe Finlandais qui affiche plus de 25 ans de carrière au compteur. Cela n’empêche pas le très charismatique chanteur KÄRTSY HATAKKA d’assurer une prestation haute en couleur. Après leur set, Metalden en profite pour me présenter CHISEL, un lecteur très actif sur le site de RockMeeting ainsi que quelques-uns de ses amis. Le temps de boire un café et d’immortaliser l’instant devant l’objectif et les jeunes loups de HEAVEN’S BASEMENT investissent la Mainstage 1. Ce groupe que j’ai découvert grâce à l’ami Tonton PASCAL dégage un vent de fraîcheur et d’énergie sur le public. Les titres extraits de leur 1er album intitulé Empire Filthy sont un mélange de Hard Mélodique à la DEF LEPPARD croisé avec le gros Rock de FOO FIGHTERS ou BUCKCHERRY. AARON BUCHANAN, le front man du combo est complètement déchainé, il finira même dans la foule. Il faut dire que les chansons comme Fire, Fire ou I Am Electric sont des véritables brûlots. Je tiens là ma claque de la journée. Je rejoins après l’espace V.I.P. et il faut bien que je m’y résigne, j’ai trop mal au dos. Je décide donc d’assurer avec Metalden et Chris l’interview de Kärtsy le chanteur de WALTARI et après la raison l’emportera sur la passion, je préfère rentrer à l’hôtel. L’interview sera un autre grand moment de ce festival, Kärtsy est un artiste adorable et passionné, d’une très grande gentillesse avec un regard lucide sur le monde de la musique. Voulant rentrer par le biais des navettes, Metalden insiste pour nous ramener à l’hôtel. Il en profitera  pour recharger ses batteries au propre comme au figuré. Avant de lui laisser la parole sur ce qu’il a vu à son retour sur le site, je voudrais rajouter quelques lignes.

Le Hellfest, n’est pas un festival comme les autres, c’est une belle aventure musicale et humaine. Cette aventure est le fruit d’un travail de passionnés de Métal rendue possible par la présence de plusieurs dizaines de milliers d’autres passionnés. Cette aventure, je l’ai d’abord vécue dans ma tête plusieurs semaines avant qu’elle ne débute, réfléchissant à tous les groupes que j’allais enfin voir, en préparant les interviews. Le festival a été à la hauteur de mes espérances et plus d’une semaine après être rentré chez moi, il occupe encore une partie de mes pensées. Il restera définitivement comme un des plus beaux moments de musique de ma vie. Sans vouloir passer pour un illuminé, je sais pertinemment ce que je dois dans ma vie à la musique… Ces 3 jours se sont déroulés dans une formidable ambiance pleine de bonne humeur, sans aucun problème d’organisation. C’est aussi avec un grand plaisir que j’ai revu quelques amis comme ALAIN AFO, LAURENT KARILA, DIMITRI OBOLENSKY ainsi que son épouse. D’autres rencontres ont émaillé ce festival, comme celle avec Chisel, sans oublier les discussions à bâtons rompus avec toutes les personnes rencontrées à l’hôtel, sur un banc à l’espace V.I.P., ou tout simplement dans la file d’attente des toilettes. J’espère que les lecteurs(trices) qui auront participé à cette édition retrouveront  dans ces 3 live report une partie de l’ambiance qu’ils ont ressentie. Pour les amateurs(trices) de Métal qui n’ont jamais vécu ce festival, je leur dirais simplement qu’il faut le vivre au moins une fois dans sa vie.

Longue vie au HellFest !

Remerciements (j’espère n’oublier personne, si jamais quelqu’un ne se retrouvait pas dans cette liste, j’en suis désolé) :

Metalden, sans qui rien ne serait arrivé, merci à lui pour sa patience et sa gentillesse (à l’année prochaine, peut-être…)
Christine Metalden, pour son accueil, son café et ses viennoiseries.
Chris, pour ses belles photos et les vidéos interviews.
Les organisateurs et les bénévoles du festival pour leur accueil et leur sourire.
Roger Weissier et Olivier Garnier pour les interviews.
Les musiciens pour leurs prestations, disponibilité et gentillesse.
Les artistes qui ont décoré de façon magnifique le site.
Le public pour être venu si nombreux et pour contribuer à la belle image du Métal.
Les exposants à l’extrem market ainsi qu’au pôle restauration et Kingdom of Muscadet.
Le personnel de l’hôtel 1ère classe de Saint Sébastien sur Loire pour leur formidable accueil.
Mère nature pour avoir fait en sorte que la météo nous soit clémente.

 

 

Comments:

Commentaires   

#2 Gilles 16-07-2013 19:24
Merci aux envoyés spéciaux !...Complètement d'accord avec John Markus, merci pour ce super boulot , un vrai plaisir à lire et je me sens trop vieux pour tenir la distance sur 3 jours mais qui sait ....peut-être l'année prochaine .....
#1 John Markus 15-07-2013 23:26
HELLFEST 2013 SAXONMerci Eric pour nous avoir livré, avec le cœur, ton ressenti sur ce Hellfest 2013. Tu as salué Abigail et Métal Den, pour le travail effectué, mais tu as, aussi, apporté ta pierre à l'édifice par ta participation brillante aux diverses interviews.

On se régale aussi avec les vidéos de Metal Den, les photos d'Abigail et les Lives Reports rédigés en commun. Bravo à tous les trois, pour ce formidable travail d'équipe qui, au final, nous fait partager de belles émotions que, vous avez vécues en Live, tous ensemble. Vive le Hellfest 2014!

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