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- Écrit par MetalDen
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- Écrit par Frank Andfurious
Pour votre serviteur, Toto, c'est comme du jus de carotte, c'est bon pour la santé, mais c'est dégueulasse à boire. (oups ! On me dit à l'oreillette de changer mon intro rappée, par une nouvelle intro plus soft ! ...comme leur musique en somme quoi ! )
Allez Toto seconde prise clap ! … heu zut plutôt : Toto quatorzième Clap !
Entre votre serviteur et Toto, c'est ''je t'aime moi non plus''.
Et ce n'est pas avec ce titre d'album qu'ils vont m'apaiser. Sont pénibles ces groupes qui paressent pour trouver 2-3 mots poétiques pour titrer un album. C'est leur boulot d'artiste, et c'est pas non plus le bout du monde...pfff... bon ! on imagine que ça peut être un clin d'oeil au multi-platine album IV.
Comme le dit le titre Holy War ''Holy war...Show me what you've been concealing
All in the name of peace and love '' (''Guerre sainte. Montrez-moi ce que vous avez dissimulé au nom de la paix et l'amour ''), j'aimerai un peu plus de guerre, et moins de paix dans la musique de Toto. Car quand on a des tueurs comme Lukather et Paich, une musique qui canarde davantage serait bienvenue : des Hold the line, Child's Anthems ou autres titres rock jazz fusion dont sont capables ces blagueurs, et aussi pour contrebalancer des choeurs, souvent mais pas toujours, un peu trop chantilly à mon goût.
Alors quoi de neuf, docteur, avec ce XIV ? Vais-je encore me rapper des carottes, ou vais-je avoir droit à un bon jus d'orange ? Pour l'âne que je suis, la bonne surprise est au bout de la … carotte. Paradoxe !
Ca démarre plutôt bien avec Running out the time : un bon rock entraînant dont a le secret le groupe, flirtant du bout des lèvres avec la frontière jazz ; un Lukather nous piquant de petites interventions ici ou là, avant de nous délivrer un solo malicieux ! Le refrain rock est accompagné par les choeurs, marque de fabrique du groupe, mais choeur sucrés à la Beatles qui gâchent quelque peu l'énergie du titre. 4,5/5
Le piano de Paich prend le relais et introduit posément Burn pour mieux exploser sur un joli refrain planant, sur lequel Joseph Williams se rappelle au bon souvenir de tous, et soutenu par des choeurs plus virils, et donc bienvenus pour votre griffouilleur. 4,5/5
Holy war est un rock dansant avec un riff enjôleur, toujours soutenu par les choeurs experts du groupe et desquels s'extraient à tour de rôle Lukather et Williams qui apportent force à ce titre chacun avec leur style respectif. Rock sympa à écouter sans risquer de réveiller bébé, bien que Paich et le nouveau batteur Keith Carlock s'excitent bien, avant l'incisif solo du guitariste aux milles prestations studio. 4,5/5
21st century blues, invitera ta copine à s'effeuiller sur ce blues rock suave chanté par la voix chaude de Lukather, qui nous propose un solo très sensuel. Le piano vient (enfin) flirter et s'embrasser avec la guitare. Les choeurs à leur tour, viennent miauler tendrement sur le refrain. Mumm … j'ai chaud, c'est bon … où est ma carotte ? … oups pardon ! 4,5/5
Après ce préliminaire, Orphan m'amène à l'orgasme, mais me le coupe en plein vol : voilà le rock d'assault sur lequel Joseph Williams écorche sa voix, et fait monter le titre au 7° … mais pourquoi les choeurs ne suivent pas leur leader dans sa fougue ? Et s'offrent sur leur version fm trop sucré, et non rock ! Et pourquoi le final ne déchire pas sur un déluge de guitare et clavier où Lukather se fait étonnament sobre alors que ce titre invite à la folie ? Voilà le titre par excellence qui me frustre : un très bon titre qui aurait pu être un classique live, si ces mecs là se décidaient enfin à jammer comme un groupe de rock, et non comme un groupe ersatz des gnan gna Beatles ou autre rock surf californien bouffeur de barbe à papa à la Beach boys ! Grrrrrrr font chi.. pitin ça pouvait être super bon là !! A quoi ça sert d'être un virtuose ? Neil Schon ne se fait prier lui, pour envoyer des solo lumineux dans Journey 4/5
Après cette gabegie, j'ai envie de m'enterrer au côté du Unknow soldier. Cette power ballade parvient plutôt bien à apaiser ma déception avec ma voix préférée de Toto, celle du brun guitariste, auréolées de belles parties de folk. Cette douceur arrive à s'exclure de la recette habituelle des ballades violetta du groupe. 4,5/5
Puis vînt le drame avec Little things :je pense que la maladie fatale du feu Steve Porcaro a du rendre fleur bleue le groupe pour nous sortir cette pop mielleuse, où on imagine la rythmique samplée, et que même Mickael Jackson, pourtant bien imité vocalement ici, aurait refourgué au premier boys band venu. Je viens de me couper 2 doigts en rappant mes carottes sur ce titre de noël ? de musique pour les nuls ? 1/5 par respect .. allez hop ! cul sec le jus de carotte ! Beurk !
Rien ne vaut un dépaysement pour échapper à la déprime, avec ce Chinatown, pop funky au piano agréable comme sait souvent le faire le groupe, et chanté par les diverses voix comme un rendez-vous régulier. Bien que les Ohohoho vont sûrement me lasser, un saxo accompagne un Lukather encore déterminant sur son solo qui rehaussent ce titre soft. 3/5
All the tears annonce une ballade (avec un titre pareil, tu m'étonnes bugs !) : le groupe change de chanteur pour donner un peu de couleur avec ce clonage de ballades tutuesques (j'invente des mots et j'aime ça : tu veux une carotte ?). Ouais, mais la ruse ne marche pas avec moi les gars. Allez oups, direction le composteur avec les pelures des carottes. 2/5 parce que ça peut pas être pire que Little things, et pour ce fabuleux travail des choeurs.
Après ces 2 ballades, vais-je trouver en Fortune, la mienne ? Oui ! Loto gagnant ! Petit gain, mais gagnant quand même avec cette rock ballade agréable, dont la grosse plus-value est le super boulot des voix qui sonnent ici très bien. 4/5
Great expectations est le feu d'artifice du groupe : le titre prog aux multiples changements, proche de Yes dans l'esprit, et avec qui ils seront en tournée - si ça pouvait les inciter à jammer un peu plus - Le titre étale le savoir faire du groupe, mais nous dévoile à l'inverse, que le groupe en garde sous la semelle sur tout le reste d'un album. Un titre où le plaisir est bien présent, mais aussi la frustration. Un titre plein de symbole donc ! Je tiens là mes voleurs d'orange.4,5/5
Oui, Toto est un groupe de qualité, au talent indéniable, mais qui décidément, n'arrivera que pas assez sur cet album, à assouvir mes grandes espérances de le voir un jour tout donner dans un album rock prog jazz fusion, sans des ballades trop vaseuses ou des choeurs trop crémeux et pas assez souvent hargneux, poils aux yeux. Des virtuoses, dont un Paich toujours aussi bon accompagnateur, mais toujours aussi discret en soliste, ont décidé à tout jamais de rester des compositeurs de pop rock music soft, avec ces arrangements et ces choeurs si parfaits. Et si, évidement, tout cela est bien plaisant, il n'en reste pas moins que c'est bien frustrant. Faudra que je me fasse une raison un jour, mais pas demain.
Pinaise, même Europe ont poivré leur musique … c'est loin le son des 80 avec les Rosanna et autres Africa ; faudrait un peu laisser pousser les poils sur le menton, les gars !
Alors, ce XIV n'est pas l'album Roi Soleil de Toto, ni le premier bombardement de la Grosse Bertha, mais plutôt la 14è personne qu'on invite à son dîner aux carottes pour combler les superstitieux. Mais, attention, une personne de qualité qu'on a choisie car on l'aime aussi, et avec qui on va passer un bon moment, parce que c'est le pote à qui on fait des blagues sans se fâcher, et donc à qui je refilerai mon dégueulasse jus de carotte … et à qui je piquerai son jus d'orange ! Toto, je t'aime, moi non plus. Tchin !
Chanteurs principaux par titre source wikipedia, sinon votre oreille si vous n y avez pas mis une carotte à l'intérieur.
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- Écrit par MetalDen
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- Écrit par Laigre
Nous avons une merveille musicale avec ce Toto XIV, le retour de Joseph Williams au chant sonne comme une résurrection pour ce groupe, de plus l'arrivée du très grand Keith Carlock aux fûts rappelle le grand Jeff Porcaro tant par son groove que son approche épurée mais efficace de la rythmique.
Que dire de plus, les claviers sont fabuleux, Luke est toujours aussi excellent mais a su prendre du recul en se mettant moins en avant musicalement. Mention spéciale pour les titre Burn, Orphan et l'immense great expectations qui rappelle par ses variations de rythme "home of the brave".
Achetez les yeux fermés et les oreilles grandes ouvertes !! La production est énorme, merci à CJ Vanston !! Sans aucun doute pour moi l'album de cette année voire des suivantes...
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- Écrit par MetalDen