Cela fait des mois et des mois que j'attendais la sortie de ce 2° album. J'avais déjà adoré le 1° mais là tout est sur-multiplié dans la qualité.
1° constat : le travail sur les vocaux est énorme, pour le "lead" mais aussi pour les "backing". Rarement un groupe d'AOR n'a eu des "backing" aussi riches, tendez bien l'oreille vous allez être surpris. A chaque écoute je découvre des subtilité dans le chant, il faut dire aussi que Lars est loin d'être un chanteur au timbre linéaire ou monocorde, quelles nuances ! Parfois puissant, groovy (le sublime "once again"), feutré, monté dans les aigus (le slow "until you believe), changement de tonalité...et il en fait jamais trop, c'est d'une justesse parfaite.
La voix AOR du moment, pas de doute !
2° constat : pour la production et le travail de composition tout a été étudié dans le moindre détail certains diront qu'elle manque de spontanéité (le côté "live"), c'est vrai c'est hyper produit et hyper arrangé mais pour moi c'est ce qui donne de l'ampleur aux morceaux. Le son de la batterie ne me gêne pas, d'ailleurs un de mes albums préférés est le Planet 3 qui est fait avec de la programmation pour la batterie (album dont la production à de nombreuses similitudes en plus de cet aspect). La "densité" claviers/guitares souligne les lignes mélodiques des morceaux et leurs donnent tout leur dynamisme. En fait, le titre dont la mélodie se fait exclusivement à la guitare est "castaway". La guitare est aussi bien mise en avant, le Riff de "the rain" ou de "eye of the storm".
3° constat : pas de temps faible, dans les titres, y a tout où il faut, les ponts, les breaks, les solos et pas de titres plus faibles, et le dernier est même une pure merveille "one step away", titre envoutant avec se son de synthé et un couplet un peu pesant qui déboule sur un refrain divin, Sall est vraiment un compositeur hors pair. 4° constat : tout ce qui a été dit plus haut marque la personnalité de ce groupe qui c'est éloigné de ces influences plutôt voyantes sur le 1° (ce qui ne m'avait pas incommodé) , elles sont toujours présentes (Dieu merci !) mais sont parfaitement canalisées. 5° constat : nous avons là un album référence de l'AOR moderne, je vais peut être en faire bondir certains en disant que dans les années 80 il y a eu le "seventh one" de Toto et bien aujourd'hui il y a "in progress" de W.O.A.
CONCLUSION : comme Fab j'ai eu l'impression que l'album a été écrit pour moi, comme si il avait été élaboré par le groupe selon "un bon de commande" ou une "notice" que je lui aurai personnellement transmise.
PS: ne ratez pas l'album de Xorigin sorti chez frontiers à la même date car c'est aussi un très bon album d'AOR, la preuve, Robert Sall à participer à la composition.
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