La sortie d’un nouveau Ten n’est plus vraiment un évènement.
Pourtant le groupe de Gary Hughes attirait l’attention il y a encore quelques années et se voulait le fer de lance du renouveau du Hard FM, AOR Anglais. Il faut se rendre à l’évidence, plus beaucoup de spécialistes ne se soucient aujourd’hui de Ten. Twilight Chronicles , date pourtant de 2006 et à part le piteux Veritas en solo on avait plus de nouvelle de Gary Hughes. Pour moi ce type a pourtant composé des titres fantasmagoriques et certains des CDs de Ten trônent fièrement dans ma discothèque. Le seul bémol qu’on pouvait apporter sur Ten c’est la production qui n’a jamais été le fort de Hughes. Avec ce Stormwarning, il a quand même je pense entendu les critiques car il a fait appel au producteur Frontiers maison, j’ai nommé Dennis Ward. Avec lui, point de souci, on sait que l’opus sera bien produit et c’est le cas. La pochette est toujours aussi belle ça aussi c’est une marque de fabrique du groupe qu’il n’a pas perdu. Par contre ce qu’il a perdu et je l’avais déjà noté sur les dernières fournées du groupe c’est Vinny Burns. Pas que Neil Fraser soit un mauvais guitariste mais il n’a pas la classe et la fougue de Burns. Ce dernier apportait indéniablement quelque chose au combo que Fraser n’est pas en mesure d'apporter. A la première écoute on se dit que ce Stormwarning est un bon album mais pas non plus essentiel dans la discographie de Hughes. Les compos sont solides mais il manque le petit je ne sais quoi qui fait que l’on ressort d’un cd avec envie de le remettre. On pense que Hughes fait dans le minimum syndical. On retrouve les compos typiquement Ten, avec ces arrangements soignés, ces intro très construites mais sans véritable hit. De plus, il manque les ballades magiques que Gary Hughes sait si bien faire. C’est pour moi un des meilleurs dans ce domaine et là il passe au travers. Mai finalement après réécoute on se rend compte qu’il y a deux partie dans cet album, une assez hard qui concerne les 4 premiers titres et une autre plus mélodique à partir de Stormwarning. C’est a partir de ce moment que l’album décolle véritablement. Et finalement, il s’avère que ce nouvel essai est réussi. Le début est pas mal mais sans plus, cela manque de titres fort même si l’intro de Endless Symphony est superbe. J’aime Hughes quand il s’aventure dans un registre un peu pop comme sur Invisible, il devrait le faire plus souvent. Mais le reste est encore meilleur avec les superbes Love Song, The Hourglass And The Landslide, l’hymne épique à la Ten Destiny et The Wave. Même le bonus The Darkness mérite le détour.Je pense que les titres ne sont pas dans le bon ordre et qu’il vaut mieux écouter le cd en shuffle. Si on fait cela on se rend compte que Stormwarning, sans être le meilleur de la discographie de Ten , est quand même solide et très mélodique. A niveau de la qualité on se rapproche de Babylon par exemple. Qu’on se le dise Ten n’est pas mort et ne fait aucunement tache au sein de la nombreuse production mélodique actuelle.
Label : | Frontiers |
Sortie : | 18/02/2011 |
Production : | Dennis Ward |
Discographie : |
Ten (1996) The Name Of The Rose (1996) The Robe (1997) Never Say Goodbye - live (1998) Spellbound (1999) Babylon (2000) Far Beyond The World (2001) Return To Evermore (2004) The Essential Collection 1995 - 2005 (2006) The Twilight Chronicles (2006) Stormwarning (2011) Heresy & Creed (2012) |
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