Alors que donne ce nouveau cru de NFO? Comment le groupe allait digérer la cruelle absence de leur regrette guitariste et principal compositeur David Andersson?
Les premières écoutes laissent une impression de linéarité et puis, et puis...après les avoir vu en concert le soir de la sortie avec quelques nouveaux titres, on y retourne… alors oui, l’ensemble est un peu irrégulier mais avec 13 titres difficile de taper dans le mille à chaque fois.
Le 1er titre Stratus est excellent, du NFO pur jus, la voix de Björn Strid est toujours au top ! Les chœurs féminins s’entendent moins qu’en live : je ne sais pas si c’est bien ou mal, question de goût…
Forslund le multi-instrumentiste du groupe s’est mis au boulot : il cosigne un paquet de titres ; peut-être que cette absence forcée de guitariste-compositeur a permis à d’autres membres de plus s’exprimer ?
En tout cas, il faut un peu de temps pour apprécier cet album à sa juste mesure mais les bons titres s’empilent : Runaways sur la face B que je trouvais initialement un peu plus faiblarde mais ce n’est finalement pas le cas avec l’enlevé Way To Spent the Night, Give Us The Moon ; Au total, les titres moyens ou passables sont rares : c’est assez homogène même si ça n’atteint pas des sommets stratosphériques mais ça se laisse vraiment bien écouter ! citons aussi le très bon single Shooting Velvet et sa video officielle, Like The Beating Of A Heart, triste héritage de David, Melbourne May I ?
Peu ou pas de ballades, dommage mais ce n’est pas vraiment la tasse de thé du groupe, un peu comme sur scène où il privilégie l’énergie pure.
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Tracklist :
01. Final Call (intro)
02. Stratus
03. Shooting Velvet
04. Like The Beating Of A Heart
05. Melbourne, May I ?
06. Miraculous
07. Paloma
08. Cosmic Tide
09. Give Us The Moon
10. A Paris Point Of View
11. Runaways
12. Way To Spend The Night
13. Stewardess, Empress, Hot Mess (And The Captain Of Pain)
Line Up :
Björn Strid - Chant
Sharlee D'Angelo - Basse
Jonas Källsbäck - Batterie
Sebastian Forslund - Guitare, Percussions
John Lönnmyr - Claviers
Rasmus Ehrnborn - Guitare
Anna Brygard - Choeurs
Åsa Lundman - Choeurs
Sortie : 31/01/2025
Label : Napalm Records
Discographie :
Internal Affairs 2012
Skyline Whispers 2015
Amber Galactic (2017)
Sometimes The World Ain't Enough (2018)
Aeromantic (2020)
Aeromantic II (2021)
Liens multimédia - videos - SITE OFFICIEL
Communiqué de presse - Le supergroupe suédois de rock classique/progressif THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA — composé de membres de SOILWORK et ARCH ENEMY — a sorti son septième album studio et « l'offre la plus cinématographique à ce jour », « Give Us The Moon », le 31 janvier 2025 via Napalm Records. Découvrez le et écoutez le intégralement dans la vidéo playlist ci-dessous, ainsi que le nouveau clip pour Paloma.
Ci-dessous, également, le vidéo clip pour le titre The Sensation, puis Shooting Velvet. Fondé en 2007, THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA a été nominé trois fois aux Swedish Grammis (équivalent suédois des Grammy) et a recueilli des millions de streams avec ses précédentes sorties.
Après avoir conquis un public international en live avec ses performances incroyablement divertissantes lors de plusieurs tournées et dans d'énormes festivals tels que le Wacken Open Air, THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA entame une tournée européenne complète à la fin du mois de janvier.
Dates de la tournée "Moon Over Europe 2025" : 30 janvier - NL - Tilburg / 13 31 janvier - FR - Lyon / O Totem Live 01 février - UK - Londres / Garage 02 février - FR - Paris / Petit Bain 04 février - ES - Bilbao / Sana27 février 05 - PT - Lisbonne / Lisboa Au Vivo 07 février - ES - Madrid / lundi 08 février - ES - Barcelone / Wolf fév. 11 - IT - Milan / Legend Club 13 février - HU - Budapest / Durer Kert 14 février - AT - Vienne / Szene 15 février - DE - Munich / Backstage 16 février - CZ - Prague / Futurum 18 février - CH - Aarau / KIFF 19 février - DE - Aschaffenburg / Colos Saal
THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA n'a cessé de se perfectionner lorsqu'il s'agit de rendre hommage à une décennie qui influence encore aujourd'hui toutes sortes de personnes et même d'industries : les années 1980. Avec des tubes comme "Domino", "Lovers In The Rain", "West Ruth Ave", "Divinyls" et "This Time", le groupe parvient à maintenir une variété d'ambiances et d'émotions dans chaque album. Des hard rocks aux digressions pop en passant par des épopées progressives, des chansons disco et des ballades presque ringardes mais adorables.
Dans une interview accordée en 2023 à The Rockpit, le leader de THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA, Björn Strid, a déclaré à propos de la formation du groupe : « Je ne dirais pas que j'ai grandi avec FOREIGNER ou BOSTON. Je veux dire, j'ai écouté les singles, mais BOSTON n'était pas très grand en Europe. C'est donc quelque chose que j'ai découvert plus tard. Mais j'ai définitivement grandi avec la radio des années 80. Je suis né en 78, qui est en quelque sorte mon époque musicale préférée, ce qui est assez étrange car je n'étais pas là pour la vivre, ou j'étais trop petit, devrais-je dire. Mais nous avons découvert tellement de choses, moi et David [Andersson, alors guitariste de SOILWORK] également. Il était un musicien de session pour SOILWORK en 2007 lors de notre tournée nord-américaine et nous nous sommes tout de suite entendus et avons fini par écouter de la musique dans le salon arrière, et il y avait des batailles de chansons toute la nuit. Nous avons découvert tellement de choses, mais pas seulement la musique, tout ce qui l'entoure - l'esthétique des années 70 et les années 80, même la production, tout. Et on sentait qu'il y avait un vide qu'il fallait combler. Parce que les groupes de rock au son rétro n'étaient pas vraiment une nouveauté, mais la plupart d'entre eux avaient cette ambiance [BLACK] SABBATH, LED ZEPPELIN, les amplis Orange à pattes d'éléphant du début des années 70. Non pas qu'il y ait quelque chose de mal à ça, on aimait ça, mais on sentait qu'il y avait un énorme vide qu'il fallait combler avec de la musique, une façon de produire et d'écrire des chansons que les gens n'avaient pas entendues depuis longtemps. Et c'est sur cette base que nous avons construit le mauvais album : promouvoir quelque chose qui nous manquait, puis construire un concept autour de cela pour en faire une expérience à part entière. »
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Commentaires
De l'AOR teinté seventhies par moments et petites touches disco.
C'est enjoué avec un bel effort sur les compositions qui vous rentrent dans la tête.
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