Intemporelle, la musique des Quireboys ! Un défi au temps qui n’a pas été épargné par les épreuves. 

C’est en 1984 que fut formé le groupe par le chanteur Jonathan Gray, plus connu sous le surnom de Spike, et le guitariste Guy Bailey, et pour la petite histoire, qu’en tant qu’amateur d’UFO je ne peux passer sous silence, le bassiste Nigel Mogg, neveu donc de Phil Mogg, le chanteur d’UFO. Trois ans plus tard sort le premier single, Mayfair, suivi par trois autres dont 7 O'Clock qui atteindra la quatorzième place des charts anglais. Le succès se confirme massivement avec le premier album, A Bit of What You Fancy, en 1990, qui squatte la deuxième place des charts anglais, le groupe étant alors comparé à Rod Stewart and the Faces, mais il faut bien dire que la voix éraillée, voire cassée, de Spike, renvoie celles de Rod Steward, ou même de Joe Cocker, au statut de crooner !
 La suite s’annonça mouvementée, accompagnée de changements de line-up et d’un split en 93, les années grunge n’ayant pas arrangé les choses, et d'une re formation en 2001.

Voici donc le troisième effort depuis cette reformation, sorti en 2008 en Angleterre, et qui trouve une deuxième chance cette année en France grâce à Bad Reputation. Une très bonne initiative qui ne décevra pas les fans du groupe, et qui permettra aux amateurs de classic rock qui ne le connaitraient pas de découvrir cette valeur sûre, pour peu que l’on soit bien sûr amateur de la voix de Spike.  Au programme un croisement de rock n’ roll très ROLLING STONE comme le titre d’ouverture I Love This Dirty Town, de hard rock teinté d’AEROSMITH comme Hall Of Shame, des ballades intimistes comme Within The Lie, Late Night Saturday Call, Take a Look At Yourself, du blues gorgé de slide guitar comme Blackwater, ou du pur rock n roll décapant comme Josephine.

Et le reste à découvrir sur l’album, véritable concentré d’émotions et de mélodies, et emblématique d’une tradition britannique inusable !

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