Si on m’avait dit un jour que je chroniquerais un album de Sheila, j’aurais tout de suite appelé les Urgences Psychiatriques pour faire interner la personne qui aurait eu cette vision.
Plus qu’une chronique, je ne pensais jamais avoir dans ma discothèque un album d’Annie Chancel qui est pour le moins ce que j’exècre le plus dans la chanson française. Elle est pas la seule qu’elle se rassure !!!... Entre ces conneries dans le années 60 avec des titres qui feront date comme L’école est Finie et consort, sa période Ringo dans les années 70 avec ce merveilleux moment musical qu’est Laisse Les Gondoles A Venise, sa période B Dévotion avec Spacer et sa chorégraphie avec des néons qui faisaient penser aux épées de La Guerre Des Etoiles, ça faisait beaucoup pour mes pauvres oreilles. De plus, à l’époque, on ne voyait qu’elle chez Guy Lux ou Les Carpentiers, c’était l’overdose !!!!... Néanmoins, j’aurais du me méfier car sa période disco aux USA avait été chapeautée par Niles Rodgers (leader de Chic et producteur du premier Dan Reed). Ce type est loin d’être un manche et donc on pouvait se demander qu’était-il aller faire avec cette French chanteuse bien de chez nous qui était à mille lieux musicalement de sa classe et de son univers ?... Quand j’appris que Sheila avait sorti en 1981 un album Westcoast, je restais éberlué. L’opus se nommait Little Darlin et franchement il me fallut du temps pour acquérir cet essai. Pourtant rien qu’à avoir l’objet dans ses mains on en revient pas !!!... Il y a une photo de la belle entourée de tous les zicos qui ont participés à cet album et là... on tombe des nues !!!... Mike Baird à la batterie, Rick Phillips à la basse, Richard Page et Tom Kelly aux chœurs, Bill Champlin aux claviers, Tim Pierce à la gratte pour ne citer qu’eux. Pour les compositeurs on retrouve Holly Knight, Tom Kelly, David Foster, Jay Graydon, Chas Sanford, Ian Thomas bref que du lourd !!!!
Le contenu allait-il être aussi bon que l’emballage ???... La réponse est, je dois le reconnaître, oui, 100 fois oui !!!... Si on excepte la voix de Sheila que l’on ne reconnaît d’ailleurs pas trop, les compos on peut parler de lourd, voire de très lourd. Le style est un mix entre I Ten et Airplay !!! Y’a pire comme comparaison. D’ailleurs, on retrouve Stranded qui figure aussi sur le premier Airplay. Les guitares prédominent sur les claviers et on découvre une Sheila rock sur Put In The Writing ou bien sur I’m Still Believin et son solo de gratte de fin qui dure un temps certain. De l’Aor Westcoast bien torché comme sur Little Darlin, It’s Only Make Believe ou bien Nothing Less Than Love. On nage en rock blues sur Waiting For The Night et son riff de guitare percutant. Un peu de disco mais pas trop sur Saturday Night et un bon hit pour finir avec Prisonner. La voix de notre Sheila nationale est quand même beaucoup couverte par les chœurs et on sent un travail de forçat des producteurs pour que le timbre essaye de coller le plus possible avec ce type de zique. La prod justement est un peu datée mais cela reste très écoutable vu le peu de synthés employés.
Sans parler peut être de classique, on tient là un très bon album d’AOR et de Westcoast. Eh les gars, l’album que Fréderic François a fait avec Rick Springfield ou le Duets Gérard Lenormand , Richard Marx, je ne les chronique pas, ils sont pour vous !!!!
Le contenu allait-il être aussi bon que l’emballage ???... La réponse est, je dois le reconnaître, oui, 100 fois oui !!!... Si on excepte la voix de Sheila que l’on ne reconnaît d’ailleurs pas trop, les compos on peut parler de lourd, voire de très lourd. Le style est un mix entre I Ten et Airplay !!! Y’a pire comme comparaison. D’ailleurs, on retrouve Stranded qui figure aussi sur le premier Airplay. Les guitares prédominent sur les claviers et on découvre une Sheila rock sur Put In The Writing ou bien sur I’m Still Believin et son solo de gratte de fin qui dure un temps certain. De l’Aor Westcoast bien torché comme sur Little Darlin, It’s Only Make Believe ou bien Nothing Less Than Love. On nage en rock blues sur Waiting For The Night et son riff de guitare percutant. Un peu de disco mais pas trop sur Saturday Night et un bon hit pour finir avec Prisonner. La voix de notre Sheila nationale est quand même beaucoup couverte par les chœurs et on sent un travail de forçat des producteurs pour que le timbre essaye de coller le plus possible avec ce type de zique. La prod justement est un peu datée mais cela reste très écoutable vu le peu de synthés employés.
Sans parler peut être de classique, on tient là un très bon album d’AOR et de Westcoast. Eh les gars, l’album que Fréderic François a fait avec Rick Springfield ou le Duets Gérard Lenormand , Richard Marx, je ne les chronique pas, ils sont pour vous !!!!
| Tracklist : | Line Up : | |
| 01. Little Darlin 02. It's Only Make Believe 03. Stranded 04. I'm Still Believin 05. Put It In Writing 06. Waiting For The Night 07. Runner 08. Nothing Less Than Love 09. Saturday Night 10. Prisonner | Sheila (chant) Tom Kelly/Richard Page (choeurs) Rick Phillips/Dennis Belfield (basse) Alan Pasqua/Bill Champlin (claviers)... |  |
| Label : | Carrere |
| Sortie : | 1981 |
| Production : | Keith Olsen |
| Discographie : |
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Commentaires
Tu vois Terry, c'était impossible d’être premier de la classe dans ces conditions. Voilà pourquoi j'étais comme Sheila en pensant que " l'heure de la sortie, c'est le meilleur moment d'la journée". Un peu comme toi Terry quand tu termines le matin à 10h08 et que tu te dépêches de rentrer chez toi pour allumer ton ordinateur et t'immerger dans Rock Meeting.
On peut dire merci à Fab. Grace à lui on redécouvre Sheila et nos souvenirs d'enfance. Tiens je vais prendre une verveine pour digérer comme le faisait le Général après diner. Vous m'avez compris? JOHN MARKUS.
Toi JM un cancre du porte-plume ! Ben tu as bien changé. Et il me semble que question écriture tu as pas mal d'expérience. N'est-ce pas ? Mais je rends hommage à ta modestie. MDR Terry
Je viens d'aller écouter sur amazon les extraits et je trouve que ça sonne très Billy Joël période Glass Houses (album que j'adore).
Du coup j'ai commandé le CD. http://www.youtube.com/watch?v=0jv8F-YgKCk&feature=related
J'ignorais l'existence de cet album et je salue ton courage politique pour ressortir du grenier cette pièce rare, méconnue du grand public, mais, peut être pas des vrais fans comme, jadis, avait pu l’être ma sœur.
C'est vrai qu'avec une voix dans le style d'Amandine Bourgeois, on aurait eu quelque chose d'inoubliable compte tenu des pointures qui jouent sur ce disque. A quand une chronique sur l'album d'Yvette Horner enregistré à Nashville avec Charlie Mc Coy et toute la bande de Southern Comfort. J.M.
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