La trentaine de Tobias Sammet s'annonce hyper active, à peine la période AVANTASIA (album et tournée) achevée, qu'il embraye déjà avec l'équipe EDGUY sur un huitème album du groupe.
Que de chemin parcouru depuis les débuts dans un garage, à l'adolescence, jusqu'à Hellfire Club, une référence en matière de power speed, et un sacré noyau de fans. Tobias et son équipe auraient pu ainsi perpétuer le style, sans trop se poser de question, et assurer ainsi "commercialement" pendant des décades à la manière d'un AC/DC.
Mais il est des artistes qui ont le goût du risque, et pour qui démarche artistique renouvelée prime sur toute autre considération, capables de bousculer le noyau dur de leurs fans, à l'instar d'un TNT. De nombreux clignotants laissant présager une évolution se sont succédés, ainsi le virage déjà sensible avec Rocket Ride ou le dernier album d'Avantasia, et Tobias ne cachant pas en interview son désir de rendre hommage à ses références hard rock des années 70-80, et donc aux KISS, ALICE COOPER et autres SCORPIONS.
Voici donc l'heure du changement, exit le power speed et bonjour la colère des fans irréductibles de ce style, et peu ouverts aux autres disciplines du métal, qui ne s'est pas faite attendre, vous trouverez dans les forums nombre de chroniques hostiles criant à la trahison. Mais le monde du hard rock est vaste, le malheur des uns fait le bonheur des autres, cela est bien connu, et donc une autre partie des amateurs; dont votre serviteur, ne cache pas son enthousiasme, car ce virage est pleinement réussi. En effet, en privilégiant une évaluation de la qualité de l'œuvre indépendamment du style choisi et sans être allergique à ce style, on est assez rapidement séduit par un hard rock mélodique, parfois heavy, assez varié, qui n'hésite pas à lorgner sur le pop rock dans 9-2-9, tout en contraste avec le Ministry Of Saints d'ouverture et nettement plus heavy et ravageur.
Entre ces deux extrêmes, pas une minute d'ennui, les musiciens allient inspiration et diversité dans les hard Nine Lives et Dead Or Rock, les mids tempos aux refrains imparables comme Sex Fire Religion et Dragonfly, une ballade, Thorn Without A Rose, et s'aventurent même dans le hard 70's avec Speedhoven, et son développement épique très DEEP PURPLE dans huit minutes baignées de claviers Hammond et de breaks.
The Pride Of Creation nous rappelle le passé speed avec quelques accélérations comme au bon vieux temps, sûrement insuffisant pour les inconditionnels, mais qui vient ajouter du piment à cette formidable diversité, et consolider la maturité d'un groupe, qui maîtrise un métal mélodique pluridisciplinaire, bien armé pour rallier un plus large public à Rock Meeting … ou ailleurs !
Mais il est des artistes qui ont le goût du risque, et pour qui démarche artistique renouvelée prime sur toute autre considération, capables de bousculer le noyau dur de leurs fans, à l'instar d'un TNT. De nombreux clignotants laissant présager une évolution se sont succédés, ainsi le virage déjà sensible avec Rocket Ride ou le dernier album d'Avantasia, et Tobias ne cachant pas en interview son désir de rendre hommage à ses références hard rock des années 70-80, et donc aux KISS, ALICE COOPER et autres SCORPIONS.
Voici donc l'heure du changement, exit le power speed et bonjour la colère des fans irréductibles de ce style, et peu ouverts aux autres disciplines du métal, qui ne s'est pas faite attendre, vous trouverez dans les forums nombre de chroniques hostiles criant à la trahison. Mais le monde du hard rock est vaste, le malheur des uns fait le bonheur des autres, cela est bien connu, et donc une autre partie des amateurs; dont votre serviteur, ne cache pas son enthousiasme, car ce virage est pleinement réussi. En effet, en privilégiant une évaluation de la qualité de l'œuvre indépendamment du style choisi et sans être allergique à ce style, on est assez rapidement séduit par un hard rock mélodique, parfois heavy, assez varié, qui n'hésite pas à lorgner sur le pop rock dans 9-2-9, tout en contraste avec le Ministry Of Saints d'ouverture et nettement plus heavy et ravageur.
Entre ces deux extrêmes, pas une minute d'ennui, les musiciens allient inspiration et diversité dans les hard Nine Lives et Dead Or Rock, les mids tempos aux refrains imparables comme Sex Fire Religion et Dragonfly, une ballade, Thorn Without A Rose, et s'aventurent même dans le hard 70's avec Speedhoven, et son développement épique très DEEP PURPLE dans huit minutes baignées de claviers Hammond et de breaks.
The Pride Of Creation nous rappelle le passé speed avec quelques accélérations comme au bon vieux temps, sûrement insuffisant pour les inconditionnels, mais qui vient ajouter du piment à cette formidable diversité, et consolider la maturité d'un groupe, qui maîtrise un métal mélodique pluridisciplinaire, bien armé pour rallier un plus large public à Rock Meeting … ou ailleurs !
Highlights : Ministry Of Saints, Nine Lives, 9-2-9, Sex Fire Religion, The Pride Of Creation, Wake Up Dreaming Black
| Tracklist : | Line Up : | |
| 01. Ministry Of Saints 02. Sex Fire Religion 03. The Pride Of Creation 04. Nine Lives 05. Wake Up Dreaming Black 06. Dragonfly 07. Thorn Without A Rose 08. 9-2-9 09. Speedhoven 10. Dead Or Rock 11. Aren't You A Little Pervert Too ? | Tobias Sammet (chant) Jens Ludwig (guitare) Dirk Sauer (guitare) Tobias Exxel (basse) Felix Bohnke (batterie) |  |
| Label : | Nuclear Blast |
| Sortie : | 14/11/2008 |
| Production : | n/a |
| Discographie : |
Savage Poetry (1995) |
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