Comment ce vétéran des guerres psychédéliques, découvert à Woodstock en Aout 69, déjà mal en (bon)point durant les glorieuses seventies, farci de coke et de hamburgers ricains, a t-il pu nous sortir en 2013, à presque 68 ans et malgré l'amputation d'une jambe attaquée par le diabète, un album aussi excitant que ce Still Climbing ?
Ce nouvel album succède au déjà très bon Unusual suspects mais lui est supérieur : Plus heavy, plus vénérè, plus perso au niveau du fond, j'ai pris une bonne douille à l'écoute de la rondelle.
Cela démarre très fort et heavy avec Dyin' Since The Day I Was Born.... au texte autobiographique et au riff mortel, ça ne plaisante pas, ça envoie grave on le sent...Le gars est en forme malgré sa perte de poids...
Le second titre Busted, Disgusted or Dead avec Johnny Winter en guest est un festival de guitare slide, l'albinos rendant coup pour coup au pirate unijambiste de la six cordes transcendé par le duel... un blues rock rugueux tout droit sorti des marais boueux du Mississipi, Muddy Waters de là-haut se régale...et nous aussi...Un des meilleurs titres de l'album.
Fade Into You est une sorte de ballade métallique, chanté avec une conviction qui donne des frissons partout, mais où diable a t-il puisé cette énergie vocale?
Le titre suivant, Not Over You At All blues rock torride, est un petit bijou de feeling westien...sur un riff reptilien et un mid tempo groovy, Leslie fait mouche une fois de plus et on commence à se dire qu'on tient peut-être là un grand album...
Tales Of Woe est une ballade acoustique, toujours chantée avec conviction, aux arrangements de slide guitar majestueux, titre court mais trés beau...
La grande bouche de Dee Snider fait son apparition sur le titre suivant Feeling Good trés heavy ...mid tempo ravageur et un solo de Leslie anthologique, les poils se sont mis au garde à vous et j'ai été cherché une binouze...
Hatfield or McCoy repart sur les rives de Clarksdale avec un blues poisseux, heavy et une slide guitar brulante comme un Chili con carne à El Paso...on en redemande....
Le titre suivant, avec Johnny Lang, est une reprise, When A Man Loves A Woman, belle mais à mon avis inutile, elle aurait fait malgré tout une bonne face b à l'époque des 45 tours...
Le titre suivant Long Red sonne comme du Molly Hatchet vintage, un rock sudiste un poil heavy et juteux comme comme un cactus, parfait pour traverser le rio grande dans sa Chevrolet violette en sirotant une bière au Mezcal...superbe compo...
Don't Ever Let Me Go (feat. Dylan Rose) est plus direct, plus heavy et malgré un riff assez bateau, Leslie fait swinguer l'embarcation et hisse haut et fort le drapeau pirate...solo énorme en fin de plage, lorsque Leslie sort de la cabine, ça fait mal...bien vu Leslie...
L'album se termine par Rev Jones Time (Somewhere Over The Rainbow), trés courte adaptation fantômesque et glaciale...
C'est un superbe album, hanté par les fantômes du passé, aux compos inspirées et charnelles, très bien produit, et aux interventions de guitares acérées et mordantes... la voix est intacte et encore plus puissante que jamais et je souhaite longue vie au pirate de la six cordes...Still Climbing, toujours en mouvement (ascendant), et pour longtemps j’espère...
Ce nouvel album succède au déjà très bon Unusual suspects mais lui est supérieur : Plus heavy, plus vénérè, plus perso au niveau du fond, j'ai pris une bonne douille à l'écoute de la rondelle.
Cela démarre très fort et heavy avec Dyin' Since The Day I Was Born.... au texte autobiographique et au riff mortel, ça ne plaisante pas, ça envoie grave on le sent...Le gars est en forme malgré sa perte de poids...
Le second titre Busted, Disgusted or Dead avec Johnny Winter en guest est un festival de guitare slide, l'albinos rendant coup pour coup au pirate unijambiste de la six cordes transcendé par le duel... un blues rock rugueux tout droit sorti des marais boueux du Mississipi, Muddy Waters de là-haut se régale...et nous aussi...Un des meilleurs titres de l'album.
Fade Into You est une sorte de ballade métallique, chanté avec une conviction qui donne des frissons partout, mais où diable a t-il puisé cette énergie vocale?
Le titre suivant, Not Over You At All blues rock torride, est un petit bijou de feeling westien...sur un riff reptilien et un mid tempo groovy, Leslie fait mouche une fois de plus et on commence à se dire qu'on tient peut-être là un grand album...
Tales Of Woe est une ballade acoustique, toujours chantée avec conviction, aux arrangements de slide guitar majestueux, titre court mais trés beau...
La grande bouche de Dee Snider fait son apparition sur le titre suivant Feeling Good trés heavy ...mid tempo ravageur et un solo de Leslie anthologique, les poils se sont mis au garde à vous et j'ai été cherché une binouze...
Hatfield or McCoy repart sur les rives de Clarksdale avec un blues poisseux, heavy et une slide guitar brulante comme un Chili con carne à El Paso...on en redemande....
Le titre suivant, avec Johnny Lang, est une reprise, When A Man Loves A Woman, belle mais à mon avis inutile, elle aurait fait malgré tout une bonne face b à l'époque des 45 tours...
Le titre suivant Long Red sonne comme du Molly Hatchet vintage, un rock sudiste un poil heavy et juteux comme comme un cactus, parfait pour traverser le rio grande dans sa Chevrolet violette en sirotant une bière au Mezcal...superbe compo...
Don't Ever Let Me Go (feat. Dylan Rose) est plus direct, plus heavy et malgré un riff assez bateau, Leslie fait swinguer l'embarcation et hisse haut et fort le drapeau pirate...solo énorme en fin de plage, lorsque Leslie sort de la cabine, ça fait mal...bien vu Leslie...
L'album se termine par Rev Jones Time (Somewhere Over The Rainbow), trés courte adaptation fantômesque et glaciale...
C'est un superbe album, hanté par les fantômes du passé, aux compos inspirées et charnelles, très bien produit, et aux interventions de guitares acérées et mordantes... la voix est intacte et encore plus puissante que jamais et je souhaite longue vie au pirate de la six cordes...Still Climbing, toujours en mouvement (ascendant), et pour longtemps j’espère...
| Tracklist : | Line Up : | |
| 01. Dyin' Since The Day I Was Born (feat. Mark Tremonti) | Leslie West (chant + guitare) |  |
| Label : | Provogue Records/Mascot Label Group |
| Sortie : | 28/10/2013 |
| Production : | Leslie West |
| Discographie : |
Mountain (1969)
|
| Liens multimédia - videos | SITE OFFICIEL |
Album en écoute ICI.
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Commentaires
Merci Marty pour cette superbe chronique bien appétissante qui nous fait saliver et à l'écoute de la vidéo, on devine que l'homme de l'Ouest s'est refait une belle santé.
Amputé de la jambe, mais, pas manchot, son feeling chaud et groovy est resté intact.
Je vais de ce pas chez mon disquaire habituel me procurer l'album.
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