Premier Opus pour ce nouveau super groupe de Heavy Métal Américain né en 2011.
Créé à l'initiative du batteur Vinnie Appice ( Dio, Black Sabbath, Heaven And Hell, Ozzy Osbourne etc..) et du guitariste Mark Zavon ( Ratt, Wasp), le combo est aussi constitué du bassiste Rex Brown ( Pantera, Down) et du chanteur Jason "Dewey" Bragg ( Pissing Razors), véritable sosie de Layne Staley, l'ex chanteur décédé d'Alice In Chains.
Et ce sont ces mêmes Alice In Chains qui, aux dires du quatuor, semblent aussi être la principale source d'inspiration qui a conduit à la formation de ce Line Up. Et, pour produire ce premier album, nos Ricains ont fait appel à Warren Riker, ex producteur de Cathédral ou encore de Down.
Dès l'entame, avec War Machine, on est subjugué par la puissance de frappe de Vinnie Appice qui entraine tout le monde avec lui sur fond de riff qui bourdonne, comme un essaim de frelons asiatiques. La machine de guerre est en place et Dewey Bragg vient greffer sa voix éraillée haute et puissante avant de laisser la place à la guitare de Mark Zavon qui dégaine un chorus chaud et incisif à la manière de Ritchie Blackmore.
Même approche avec Voodoo Doll au riff ravageur, pulsé par la basse clinquante de Rex Brown, mais, aussi, Old Man au riff tourbillonnant et au chorus trituré avec virtuosité, ou, encore, Revenge avec la voix death de Dewey et le chorus passé au vitriol de Mark. Dans un tempo plutôt moyen, on trouve Hangman, avec son refrain genre Alice In Chains et son chorus wah-wah qui jaillit dans le final, ainsi que We're All Gonna Die avec son ambiance sombre, son refrain efficace et son chorus chaud très killer, ou, encore, Up In Flames avec ses ambiances Doors/ Floydiennes et son chorus aérien très mélodique.
En plus heavy, dans des ambiances sombres, on notera Gates Of Hell avec son intro glauque typée No Quarter de Led Zep, mais, aussi Rise From The Shadows avec son riff plombé à la Alice ou encore Time And Time Again, couleur Noir Sabbat avec son refrain efficace et ses chœurs aériens. Enfin, le quartet nous gratifie d'une petite ballade acoustique dans un esprit Led Zeppelin III , qui permet à Dewey de nuancer sa voix, devenue clean et aérienne, avec un bon feeling.
Bref voilà un premier album, bien produit, bien en place, interprété par des musiciens de talent, et, même si aucune composition n'apparait capable de mériter le titre d'hymne incontournable, on se laisse, néanmoins, envouter par l'atmosphère si particulière qui règne sur cette colline où on assassine le Diable.
Label : | SPV / STEAMHAMMER |
Sortie : | 03/2012 |
Production : | Warren Riker |
Discographie : |
Kill Devil Hill (2012) |
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