Après leur concert acoustique du 5 mars au Grammy Museum de Los Angeles, Richie Kotzen et Adrian Smith, les membres fondateurs de Smith/Kotzen, ont été interviewés par Chris Jericho, leader de FOZZY et catcheur professionnel. Une vidéo professionnelle de l'événement est disponible ci-dessous.

Chansons dans la vidéo  :

* Glory Road 0:00
Interview Partie 1 4:54
* Solar Fire 7:41
Interview Partie 2 13:13
* Scars 17:09

Extraits de l'interview :

- à propos des origines de SMITH/KOTZEN :

Adrian : « Ça me fait toujours bizarre de dire ça, mais en fait, ma femme a rencontré Richie dans un bar. C’était parfaitement innocent, m’assure Richie. Elle était fan de sa musique. J’avais écouté son album « Mother’s Head Family Reunion ». Je l’avais trouvé génial, mais c’était il y a quelques années, et il avait un peu disparu de notre radar. Puis ma femme m’a demandé : “Tu as vu ce que Richie fait ces derniers temps ?”, et j’ai jeté un œil. C’était génial. J’ai déménagé à Los Angeles à temps partiel il y a une quinzaine d’années, et il y a presque dix ans, Richie et moi sommes devenus amis. On faisait des bœufs chez moi – dans une petite pièce, on jouait du Bad Company, du Stevie Ray [Vaughan], n’importe quoi, juste pour rigoler. Et puis ma femme m’a dit : “Pourquoi vous n’écririez pas ensemble ?” Je n'aurais pas cru ça – enfin, ce type fait tout, mais la combinaison est inhabituelle. Mais ça marche. Je suis heureux d'y avoir participé. C'est très productif. On écrit très facilement – ​​l'écriture coule de source. [On veut] perpétuer cette musique.

À propos de leurs influences communes :

Adrian : « Au début des années 70, vers le milieu de mon adolescence, j'étais très ouvert à cette musique que j'ai découverte : DEEP PURPLE, HUMBLE PIE, [et] plus tard, FREE, BAD COMPANY. C'est une musique avec laquelle j'ai grandi, et elle reste gravée dans ma mémoire. Elle fait une impression incroyable quand on est enfant : on l'entend et elle nous bouleverse. Cela dit, Richie a ses propres influences… mais on prend cet esprit de base et on en fait une chanson mémorable, pas juste un riff répété en boucle. On essaie d'en faire une chanson qui a du corps. »

Richie : « Je pense que c’est ce qui nous relie : Steve Winwood, Eric Clapton, HUMBLE PIE, FREE, BAD COMPANY, Paul Rodgers, Rod Stewart à ses débuts. Personnellement, je suis un peu passionné par le jazz/fusion. J’ai joué avec Stanley Clarke pendant un temps, et je suis un grand fan de ce style. George Benson a été mon premier concert, et ça m’a bouleversé. Pour moi, c’est le plus grand guitariste de tous les temps. Peu après, j’ai vu Stevie Wonder… ça m’a beaucoup marqué. Et puis, d’un autre côté, très jeune, j’ai découvert IRON MAIDEN… Chaque matin, avant l’école, quand j’étais petit, “Woe to you…” [l’intro de “The Number Of The Beast”] résonnait dans toute la maison pendant que je m’habillais. »

Sur la question de savoir s'il est inhabituel pour Kotzen de partager la vedette avec un autre guitariste :

Richie : « C'est un changement agréable. On prend une pause, et c'est agréable de se détendre et de soutenir quelqu'un qui chante. Je viens d'une école de musique où, s'il y a du chant, tout est conçu pour soutenir le chanteur, la voix. C'est le point central. S'il n'y a pas de chanteur, si c'est de la musique instrumentale, alors tout est conçu pour soutenir le soliste, le saxophone ou quoi que ce soit, ou la mélodie. Dans ce cas précis, j'adopte en quelque sorte cette philosophie : soutenir Adrian lorsqu'il chante et m'assurer que ce que je fais complète ce qu'il fait, et s'il accepte un solo, l'essentiel est de l'écouter. Souvent, comme c'est le cas avec beaucoup de musiciens de rock, ils montent sur scène et se disent : "Je vais juste faire ce que je veux, et je vais juste jouer". Tout ce que j'ai appris à jouer. Je vais l'intégrer là où je peux, et ce n'est pas vraiment musical. On s'écoute et on échange. C'est une conversation créative, et c'est très enrichissant…

« J'ai beaucoup plus d'expérience en trio. Je suis très à l'aise avec ça. C'est la dynamique de l'improvisation qui m'attire, parce que c'est facile pour trois musiciens de jouer ensemble et de créer sur le vif, donc la musique reflète ça. [SMITH/KOTZEN] est différent, parce que, d'une certaine manière, il y a plus de structure. [Adrian] et moi, on réfléchit à beaucoup de choses qu'on va jouer ensemble et à la façon dont on s'articule. C'est difficile de comparer, parce que ce sont vraiment deux choses différentes. Ce sont deux métiers différents. Mais j'adore ce qu'on fait, donc je ne veux pas les comparer. C'est différent – ni meilleur ni pire, juste différent. »

Sur la différence entre la création d'albums avec SMITH/KOTZEN et celle d'albums avec IRON MAIDEN :

Adrian : « Aujourd'hui, avec MAIDEN, on enregistre live en studio. On ne répète même pas : quelqu'un apporte un morceau, on le joue plusieurs fois, et le producteur dit : "Je crois que j'ai trouvé le morceau." Avec Richie, on s'assoit tous les deux dans une pièce. Il n'y a pas de producteur, personne, juste nous. Et on construit le groupe.

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