Les Italiens de SECRET SPHERE sont du genre opiniâtres, puisqu’ils nous présentent ici leur cinquième offrande, les quatre précédentes n’ayant pas eu, il faut bien le reconnaitre, un retentissement énorme.

De fait, pour passer à un niveau supérieur, ils se sont orientés sur l’album concept, basé sur The Vampire (1819), une nouvelle de l’écrivain italo-anglais John William Polidori, a priori le premier essai traitant des vampires. Pour habiller ce concept, le groupe s’est imprégné de l’univers cinématographique de Tim Burton, plus particulièrement de deux de ses films : Corpse Bride  et Nightmare before Christmas, le tout accompagné de l’univers musical de David Elfman, compositeur fétiche de Tim. Et donc le power speed des albums précédents, dans la lignée d’HELLOWEEN par exemple, comporte de nombreux breaks à allure symphonique, le plus bel  exemple étant From A Dream To A Nightmare, sur lequel un souffle épique se développe, entre rythme infernal à base de double caisse, duels de soli des deux guitaristes, et envolées symphoniques à la RHAPSODY, du grand art sur une production bien léchée. La première partie reste plutôt speed, avec notamment  Bring On et Stranger In Black. Welcome To The Circus marque un autre sommet avec un refrain hymnique, et un riff qui donne une tonalité plus hard heavy que la deuxième partie suivante, plus axée sur le mid tempo, après un passage obligé par la ballade, fort réussie eu demeurant : The Butterfly Dance. De ces mid tempos, l’entrainant Feed My Fire tire le mieux son épingle du jeu, avant un retour au speed, et au concept, avec Vampire's Kiss et son riff inquiétant. Ce travail conceptuel plutôt abouti donne un peu plus de personnalité au groupe, et en tout cas un album plutôt réussi, amateurs de power speed et de symphonique, cette offrande est pour vous et cumule pas mal d’atouts pour vous envouter.

Highlights : Welcome To The Circus, From A Dream To A Nightmare, Feed My Fire, Stranger In Black, Vampire's Kiss

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