Un vingtième anniversaire, cela doit se fêter dignement, quoi de mieux pour cela qu’un nouvel album.

En 1989, Axxis avait frappé très fort  avec Kingdom Of The Night, un premier album qui se vendit à 150 000 exemplaires, à l’époque un record pour un groupe de Hard Rock. Depuis Paradise In Flames en 2006 avait marqué une évolution vers un hard rock - heavy plus symphonique, orientation confirmée avec Doom Of Destiny l’année suivante.

Et sans surprise, les allemands restent sur cette orientation pour ce nouvel opus, un style qui leur sied à merveille, et qui m’inciterait presque à faire un « copier coller » des deux chroniques précédentes, à la nuance près d’une ambiance peut être à la fois un peu plus sombre et énergique. Encore un petit changement de line-up, la fois précédente, il s’agissait du poste de guitariste, avec l’arrivée de Marco Wriedt,  cette fois ci, c’est le poste de batteur qui est concerné,  Andrè Hilgers, parti pour rejoindre RAGE, est remplacé par  Alex Landenburg (participations à MEKONG DELTA, AT VANCE et ANNIHILATOR).

Dans les nouveautés, citons aussi le titre Fass Mich An, chanté en allemand, ce sera le seul bémol pour moi de l’album, autant la langue parait évidente pour un Rammstein, autant ici l’attrait est pour moi moins évident, sans être pour autant catastrophique.  Pour le reste,  que du pur bonheur, avec le chant caractéristique de Bernhard Weiss, chant qui compte quelques détracteurs, mais aussi beaucoup de fans, des arrangements très sophistiqués orchestrés par Harry Oellers et mélangeant de superbes lignes guitares et claviers, un vrai travail d’orfèvre qui régalera les plus difficiles en matière de mélodies ciselées. Ce vingtième anniversaire dévoile un groupe qui surprend par sa capacité à rester au sommet, si vous avez aimé les précédents albums, celui-ci est forcément pour vous !

Highlights : tous sauf Fass Mich An!

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