WILD DAWN – Doubled Sided -

: Écrit par John Markus; Catégorie : Hard Rock - Heavy Metal - Power Metal - Stoner ...; Publication : 15 novembre 2011

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Premier opus pour ce quartet Frenchy de Heavy Metal, fondé en 2008 à Orléans.

Après une démo réalisée la même année et un E.P., sorti un an plus tard, le combo se produit sur scène et assure les premières parties de groupes tels que Vulcain, Squealer ou encore Satan Jokers.

Fin 2010, Greg (chant/guitare), Romain (guitare), Alex (basse) et Morgan (batterie) entrent en studio pour enregistrer ce "Double Sided". Dès l'entame, ça déménage avec Now Or Never, un riff ravageur, du type Airbourne, qui nous prend à la gorge sur un tempo de feu où se greffent une voix rauque, des chœurs efficaces et un chorus chaud et incisif. Même combat avec One Louder et son riff bien aiguisé, façon Riot , ainsi que Old School Machine qui bourdonne comme un hit de Motorhead. Bien emmené par la basse d'Alex et la batterie de Morgan, on se laisse happer par l'excellent refrain de We All Need The Same Thing qui en fait un hymne incontournable en live, happer aussi par l'accélération de Gettin' High proche d'AC/DC ou encore I've Got The Rock, autre clin d'œil au Shot Down In Flames et For Those About To Rock de nos Australiens. Plus enlevé, avec des sonorités bluesy-grésillantes, on trouve Call Of The Wild avec son riff intro très Deep Purple, ainsi que, Wild Dawn, le morceau éponyme du groupe, à mi-chemin entre Whitesnake et Aérosmith. En plus heavy et comme le précise le titre (double face), le combo nous présente une autre facette de leur personnalité. Trois pièces maitresses de couleur sombre, proches de Black Sabbath, avec Beginning Of Your End et sa mélodie Stoogienne, Garden Of Madness et son chorus bien alambiqué et, aussi, Pray For Me au riff bien tendu. Enfin, citons Behind The Mirror, un titre syncopé où se glissent quelques arabesques Indiennes, et, qui s'achève par des notes de sitar, instrument si cher au virtuose Indien, Ravi Shankar, qui fit chavirer toute la génération hippie du début des Seventies. Bref, voilà un album qui méritait, peut-être, un ordre des morceaux mieux équilibré, mais, qui démontre néanmoins une construction des compositions conçues efficacement pour être jouées live. La tournée récente, en première partie des Electric Mary, témoigne en ce sens et fait de Wild Dawn, si l'on se réfère à ses influences, une valeur sûre de la " vieille école", et, probablement, une des meilleures formations Françaises dans le genre.