Un nom un peu difficile à prononcer et derrière un vrai cauchemar pour classer cet album !
Les intéressés eux-mêmes parlent volontiers de hard pop. Hormis cette précision, la bio ne recèle pas de luxe de détails, tout au plus sait on que ces jeunes Allemands nous viennent de Francfort, se sont formés en 2007, et après un premier EP, SPV les a signés pour ce premier album avec une diffusion internationale.
Ils y ont cru, et ils ont bien fait car franchement, dès le premier titre, View Into Blur c’est la grande claque ! Le chant de Boris Pillmann est plutôt pop et velouté, les guitares de Guido dobrautz et de Bernd Siedler déversent des riffs hypnotiques voire psychédéliques à coloration métal, quand à la basse de Bill Peckham, elle ronfle, bien mise en avant, et colle aux futs de Hakan Cetin. Et puis il y a ce I Hate NY, qui fait l’objet de la vidéo, véritable tube interplanétaire enragé, I hate new-York, I hate Berlin, I hate ... il déteste beaucoup de choses ... et nous on adore cette haine, et on la chante en chœur, voila un titre qui pourrait faire un tabac dans les radios ! Avec Run, une évidence s’impose, c'est-à-dire la référence Placebo, peut être à cause du chant de Boris …Que ce soit en tempo rapide comme One Thing, ou mid comme So ou Rocket To Somewhere et son refrain entêtant, les tubes se succèdent, alternant punch et mélodies.
Alors hard pop, metal, modern rock, surement un peu tout cela, et si je choisis volontiers cette dernière étiquette car il faut bien le classer quelque part, ce qu’il faut surtout retenir, c’est le plaisir et la fraicheur dégagés par cette galette, une vraie bonne surprise !
Label : | SPV |
Sortie : | 2011 |
Production : | n/a |
Discographie : |
Strange Ways Of Going Home (2011) |
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