Metal Mélodique ( Progressif Symphonique Gothique ...)

Une nouvelle chanteuse par album, sinon rien ! Cela semble être le précepte de Morten Veland, fondateur en son temps de Tristania, puis exclu, une histoire déjà ancienne, puisque Morten a ensuite formé SIRENIA,

et nous propose ainsi ce quatrième album, avec une nouvelle chanteuse. Monika Pedersen, qui œuvrait sur Nine Destinies And A Downfall, a en effet quitté le groupe, suivant un autre grand classique, les fameuses divergences musicales. Quatrième album, quatrième chanteuse donc, que Morten est allé chercher en Espagne. Surnommée Ailyn, née Pilar Giménez García, elle s’est faite remarquer lors d’une participation à une émission de TV réalité, la version espagnole de "The X Factor", et avec Sirenia, elle ne bouleverse pas la donne, assurant un chant de style pop de manière assez neutre. Si le chant d’Aylin représente une des composantes importantes du spectre vocal, c’est loin d’être la seule, les compositions alternant ce chant avec des chœurs omniprésents à dimension symphonique, et incluant de manière sporadique quelques growls death toujours délivrés par Morten. La production somptueuse met en relief le côté symphonique, Morten ayant par ailleurs l’art de varier les refrains accrocheurs dans The Path To Decay par exemple, n’hésitant pas à déborder sur le pop dans Lost In Life et The Lucid Door, ou à souffler un vent épique et symphonique dans The Mind Maelstrom et The Seventh Summer. Si vous faisiez partie des déçus du dernier album par rapport aux premières productions, passez à nouveau votre chemin, peu de chances que vous soyez séduits, par contre, si vous êtes ouverts au rock pop, The 13th Floor pourrait vous accrocher à cet univers que l’on pourrait presque qualifier de pop gothique, pour enrichir le registre des étiquettes déjà bien étoffé ! Pour ma part j'ai apprécié cette mouture, et la place volontiers un cran au dessus de Nine Destinies, l'effet Ailyn peut être !

Highlights : Lost In Life, The lucid Door, The Mind Maelstrom, The Path To Decay, The Seventh Summer

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