Putain de ta race, de merde, de chiotte…
C’est à peu près dans cet état d’esprit que j’aborde la chro du dernier Reckless Love, Invader. En effet, franchement cet album m’a gonflé dans le sens ou qu’est-ce que j’allais pouvoir en dire ??? L’encenser comme le précédent et reconnaitre que ces jeunes Finlandais sont vraiment doués ou alors le dessouder et dire que là ils se sont un peu foutus de la gueule du monde !!! Je pense que mon ressenti est un peu au milieu de tout cela. C’est en tout cas pour moi leur moins bon album. Pourquoi ces réserves ???
Tout simplement car nos jeunes amis se sont amusés à nous pondre des titres aux refrains et aux couplets très pop (mais pop boys band !!!) enrobés dans quelques choses de plus hard comme ils savent le faire. Sur les précédents, c’était très mélodique mais ça lorgnait plus du côté AOR que boutonneux !!!
Même si on pouvait noter de influences pop elles n’étaient pas aussi crasseuses que celles retrouvées ici. Car franchement on se croirait dans Glee parfois avec des plans qui sentent bons les comédons bien murs !!! Des titres comme Monster ou We Are The Week End flirtent avec le mauvais gout mais sont plutôt réussis. On peut rajouter les deux morceaux soft Child Of The Sun et Scandinavian Girls qui eux sont parfaits mais découlent d’une sucrerie pop dont je me régale. Par contre, là ou nos amis tombent un peu dans le ravin c’est sur des titres comme Pretty Boy Swagger ou Rock It qui font trop soirée Etudiante Ricaine comme on voit de temps en temps dans un genre un peu particulier de films pour ados. On flirte même parfois avec du rap. A l’arrivée pour moi une demi déception mais je dois être un des rares car toutes les critiques sont positives. Je serais d’ailleurs curieux de voir si on enlève les guitares et qu’on laisse le coté pop, si les titres feraient un effet bœuf chez tout le monde.
Pas sur et je pense même que ceux qui portent aux nues cet opus seraient les premiers à le descendre dans une version plus synthétique ou acoustique.
| Tracklist : | Line Up : | |
| 01. We Are The Weekend 02. Hands 03. Monster 04. Child Of The Sun 05. Bullettime 06. Scandinavian Girls 07. Pretty Boy Swagger 08. Rock It 09. Destiny 10. Let's Get Cracking 11. Keep It Up All Night (U.K. bonus track)
| Olli Herman (chant) Pepe Salohalme (guitare) Jalle Verne (basse) Hessu Maxx (batterie)
|  |
Label : SPINEFARM RECORDS
Sortie : 04/03/2016
Production : Ilkka WIRTANEN
| Discographie : |
Reckless Love (2010) |
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Commentaires
Le monde tourne à l'envers en ce moment, nos cerveaux aussi ...pertinente analyse.... Lol
Qui l'eut cru ! Notre pro de la pop qui descend un disque qui fait quelques incursions ... dans la pop ! Et notre pro du hard FM qui défend un disque d'un groupe qui sort des sentiers du hard FM ! Situation totalement inédite ! Seb précise à juste titre que le hard est bien présent, et aorgod que le groupe prend des risques, j'ajoute est inventif ! Et ce mélange m'a complètement embarqué. Les 2 1ers titres sont bien hard et festfs, Monster chasse chez Alice Cooper, Child Of The Sun a une petite approche Queenesque, Scandinavian Girls nous ramène presque au bon vieux temps des beach boys, Rock it envoie du lourd, bref un grand écart permanent, on pourrait presque parler de cross over du hard mélodique ! Le tout avec un sens du refrain punchy permanent pour reprendre aorgod, j'en redemande !
Un groupe qui ne tourne pas en rond, prend des risques et injecte des éléments d'autre mouvance musicale sans perdre l'auditoire. J'ai bien apprécié leur entrain et le sens du refrain punchy. Le genre de groupe qui peut ramener les jeunes vers notre musique.
Je passe sur le commentaire d'en dessous d'Eric, fidèle à lui-même (je mettrai ma main au feu qu'il a écouté seulement des extraits et encore , mais on va dire que j'ai pas de preuves, et effectivement....) .sans rancune Eric LOL. Non je disais, pas du tout d'accord avec la chro de Fab; pas sur son appréciation, j'ai rien contre, mais sur la généralisation d'un album qui se veut Pop ou que sais-je, et c'est loin d'être la seule que j'ai lu sur internet. Honnêtement, si j'avais pas l'album je prendrai peur à lire cette chro , mais j'ai le CD, et le groupe n'a pas changé comme beaucoup essayent de le faire croire. En effet y a des expérimentations vers d'autres territoires mais c'est loin d'être sur la globalité de l'album , et le groupe continue à jouer son Hard US made in Sweden que l'on connait, je suis peut être aveugle mais j'ai pas vu le ravin ... ; Ceux qui ont aimé les précédents ne devraient quand même pas vraiment être déboussoulés (les autres qui n'aimaient pas n'aimeront toujours pas, mais pas pour les raisons évoquées dans la chro selon moi ) , les escapades en dehors restent quand même assez limités, faut quand même pas exagérer, c'est dommage de ne garder que les points qui fachent pour chroniquer cet album (et encore que, j'ai pas été traumatisé par ce qu'ils ont fait, et pourtant j'ai des oeillères et suis moins ouvert que toi Fab ) , d'autant que les titres dits "spéciaux" sont parmis les titres que tu as apprécié ... Donc ça m'inquiète d'autant + que j'ai pas vu d'autres titres sur lesquels il y a de quoi tiquer .... mais je suis bon joueur, je vais le réécouter pour le coup parce que cette chronique m'intrigue quand même , même si je reste serein Lol.
J'avais bien aimé les albums précédents mais là je dis stop ! Comme le dit Fab, le groupe se Popise de plus en plus et je trouve cela navrant. Une b.o.f. de séries pour ados en pleine crise qui me ferait presque apprécier SixxA.M. c'est pour dire !S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.