RIK PRIEM’S PRIME – Rik Priem’s Prime

Détails: Écrit par frock02; Publication : 14 mai 2014

s2sdefault

Le 1^er album du guitariste belge Rik PRIEM voit le jour en ce printemps 2014, sous l’anagramme un peu facile de RIK PRIEM’S PRIME.

Associé à Carsten SCHULZ (EVIDENCE ONE, FROZEN RAIN, LAVALLE, MIDNIGHT CLUB), chanteur plutôt renommé en Allemagne et du batteur Ramy ALI (FRONTLINE, EVIDENCE ONE), tout aussi réputé, ce nouveau groupe s’est complété avec Vincent de LAAT (basse), qui a aussi officié dans FROZEN RAIN et avec Geert MARGODT (claviers), ami de toujours de Rik PRIEM. Cette galette propose des titres plutôt classiques où la voix du sieur SCHULZ fait merveille, les mélodies certes bien présentes n’étant pas pour autant remarquables. Après une intro instrumentale plutôt réussie (Sunset Over Agartha), les autres compositions élaborées par Rik PRIEM et Carsten SCHULZ ne vont hélas pas renouveler le hard rock, très conventionnel, distillé par les musiciens. Il y a certes de l’entrain, un gros son de guitares (rien à dire de ce côté-là), toujours bien en avant. On peut même affirmer qu’elles sont peut-être la source même des compositions et que le chant est venu s’y greffer ensuite. Un 2^ème instrumental, Chameleon, est bien intéressant certes, mais il n’apporte pas plus car les titres eux-mêmes sont truffés de solos de bonne facture mais un peu trop répétitifs. Quelques titres sortent tout de même du lot comme Babylon Rising ou The Future Is Now, mais la relative durée de l’album entraine une sorte de lassitude à l’écoute, avec des titres moins convaincants, un peu passe-partout comme Blindfolded, Flirting With An Alien ou In With The Freaks. Ce constat reste établi, même si la qualité musicale n’est pas en cause, avec une production plutôt claire, surtout que la ballade Kneel Before The Pieces, un peu simplette n’apporte rien et que les derniers titres de l’album nous font penser à du remplissage. Ce 1^er effort n’est donc pas à proprement parler une réussite, ni une extraordinaire révélation. On a l’impression d’entendre des titres clones de DOKKEN ou DEF LEPPARD, de moins bonne qualité bien sûr, pour ne citer que ceux qui ont inspiré le sieur PRIEM.

Un album à découvrir pourquoi pas, pour les amoureux d’un hard rock classique, mais pas innovant du tout, ni aussi mélodique qu’attendu. Pas trop de frissons en vu, hélas !!!