Premier opus pour ce combo Italien de Hard Rock, formé en 2002, et, originaire de Bologne en Italie.
Le groupe, dont le nom se prononce comme celui de notre Blackrain Français, mais, qui, heureusement, s'orthographie en deux mots, a connu de nombreux turn over, au niveau du line up. Ce n'est qu'en 2010 que le quartet fini par se stabiliser, et, finit par trouver une bonne cohésion autour de leurs compositions personnelles. Forts de cette alchimie jouissive, les Italiens se font les dents dans leur pays, en assurant leurs prestations par une grosse présence scènique qui finit par séduire un auditoire de plus en plus nombreux. 2011, les Black Rain rencontrent Luca Bignardi, l'ingénieur du son aux 3 Grammy Awards en Septembre, et, entrent en studio pour l'enregistrement de ce Night Tales, distribué par Atomic Stuff en 2012. Dès l'entame, avec Lake Trip on est happé par un tempo de grosse caisse frappé par Raffaele Marchesini, suivi d'un gros son de guitare, asséné par Eugénio Bonifazi, qui enchaine sur un riff bien aiguisé, avec un groove très bluesy, bien doublé par la basse de Marco Molteni. La voix rauque et puissante de Mirko Greco vient se greffer sur le tout, amorce un refrain vintage, avant de laisser la place à un chorus bien incisif, façon Joe Bonamassa. Meme approche avec Coming Home au riff nasillard, genre Rock Bottom d'U.F.O. ou encore, My Sweet Mistake avec son riff haché et son chorus bien ficelé. En plus rapide, on trouve Plastic Love doté d'un riff genre Krokus et d'un refrain qui fédère l'auditoire, ainsi que Hot For A Night avec son riff ravageur, et, son chorus bien chaud, ou enfin, The Black Rain Motel à l'élégance d'un titre d' U.F.O. , et, son chorus couleur bleu pétrole. En plus enlevé, on se régale avec Won't Let Go, pourvu d'un son bien aérien avec un refrain mélodique, genre Angel City, mais aussi, Mama Let Me Be avec son alternance de climat soft et hard, puis, son chorus à la Tony Iommi. Enfin, le quatuor nous gratifie de deux ballades. La première, dans un style hommage à U.F.O, qui s'intitule Sugar In Poison , nous offre une voix mélodique, proche de celle de Phil Mogg, et, un chorus de guitare, fidèle au doigté en sustain de Michael Schenker. La deuxième ballade, qui a pour titre As I Lie, très mélodieuse, et, bien arrangée, permet à Mirko de moduler sa voix tout en feeling, et, à Eugénio de nous servir, sur un plateau, un chorus parfaitement ciselé.
Bref, vous l'aurez compris voilà un album bien produit, avec une energie bien maitrisée, qui laisse la part belle à des compositions remarquablement mélodiques du riff jusqu'au refrain, et, dans un style très British Old School. Un vrai régal pour ceux qui aiment ça!
Label : | Street Symphonies Records |
Sortie : | 2012 |
Discographie : |
Night Tales (2012) |
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