MAX CARL Circle

Détails: Écrit par Fab; Publication : 20 janvier 2013

s2sdefault

Il y a parfois des rééditions qui ne sont pas vraiment intéressantes,

dans le sens ou souvent les albums ont déjà été réédités il y a quelques années, ou alors ces derniers se trouvent encore assez facilement dans leur version originale. C’est le cas par exemple avec les Eddie Money que Rock Candy proposent ce mois-ci et qui ne sont pas des raretés à proprement dit. The Circle de Max Carl lui a vraiment ,jusqu’à cette réédition chez Yesterrock, le statut de rareté. Je ne sais même pas s’il existait en support Cd. L’album date de 1985 et c’est à ce jour le seul essai solo de Mac Carl même si on peut évoquer aussi le Max Carl And Big Dance qui est une vraie purge. Personnellement, j’attendais cette réédition pour la simple et bonne raison que Carl fait partie des artistes que j’ai tendance à suivre depuis son passage chez 38 Spécial. Pour moi Rock ‘n Roll Strategy et Born Against Steel sont pour moi les deux meilleurs albums du groupe bien que j’aime beaucoup également les autres avec Don Barnes. Ce sont à mon avis les deux plus FM et Carl n’y est pas étranger. Avec sa voix particulière et le fait qu’il joue des claviers, il apporte au groupe une touche très FM.
En ce qui concerne The Circle on peut dire qu’il est très daté dans les années 80. Il date de 85 et cela s’entend. On a parfois l’impression d’écouter une BO de films Ricains de ces années-là. Un gros son, avec des gros effets de synthés derrière. Carl a bossé avec Tony Carey et cela aussi ça s’entend. Pour ceux qui connaissent les opus de Carey sur cette période, on en est ici très proche. Il y a du bon, du très bon et du passable. Le très bon ce sont des titres comme The Circle co écrit par Alan Pasqua bien dans la lignée de ce qu’on va retrouver sur les deux 38 Spécial, Radical Prodigal qui ouvre l’album et qui fixe les jalons de ce qui va suivre, A Thousand Nights là aussi très réussie dans le genre bon gros FM qui tache et Curves. En fait, en ce qui concerne les mauvais titres, il n’y en a qu’un qui se trouve en plage 6, Night Train Roll qui est vraiment le genre de morceau insupportable car pas mélodique pour deux sous et qui fait trop dans l’expérimentation des années 80 ou je vous le rappelle on découvrait les synthés et les boites à rythmes.
Pour le reste ce sont des bons titres et cela donne un album plus que recommandable. Robert Papst le leader de Dominoe a lui-même remixé la bête et je dois dire que le résultat est fort plaisant. Un album à ranger à coté des Tony Carey, Robert Tepper et consort. A posséder même si on peut regretter que le packaging ne soit pas vraiment à la hauteur.

Tracklist :	Line Up :
01.Radical Prodigal 02.The Lion Kills The Sparrow 03.The Circle 04.A Cold Shot 05.Strategic Land 06.Night Train Rolls 07.A Thousand Nights 08.Tell Me Where Your Sister's Hiding 09.Curves 10.Timing	Tony Carey (choeurs) Jimmy Haslip (basse) Eddie Zyne (batterie) Otto Fuss (batterie) Helmut Bibi/Reinhard Beisser (guitares) Christian Selke/Eddie Taylor (saxo) Volker Barber (synthés)