Quatorzième album pour ce groupe né en Norvège en 1982.
Après de nombreux Turn-Over, un passage à vide et une dissolution dans les années 90, le groupe, sous l'impulsion de leur guitariste fondateur Ronni Le Tekro, a repris du service en 2007 avec un nouveau Line Up qui, outre le fidèle Diesel Dahl à la batterie, englobe Victor Borge ( ex Jack In The Box) à la basse et Tony Mills ( ex Shy et Siam) au chant. Un Tony Mills qui, d'ailleurs, a failli remettre en question les quatre ans de stabilité de ce nouveau Line Up suite à une crise cardiaque survenue à Oslo, à l'issue d'une dernière séance d'enregistrement de ce nouvel opus. Voix puissante et haut perchée, la voix de Tony Mills, de par sa présence, n'est pas sans influence dans le T.N.T revival de ce 21ème siècle. Evoluant vers un Hard Rock à la fois mélodique et progressif, les riffs de la guitare de Ronni n'en demeurent pas moins tranchants et bien aiguisés à l'image du titre Engine, l'élement moteur qui donne toute sa force à d'autres brulots incendiaires aux chorus passés au vitriol comme le très rapide Take It Like A Man, Woman!, mais, aussi Barracuda , et le morceau éponyme de l'album A Farewell To Arms. Plus heavy, mais avec des riffs tout aussi consistants, des morceaux tels que Come ou encore Not Only Lonely sont fidèles à la tradition Hard exécutée à l'Anglaise. Plus élaboré dans le mode mélodique, on a droit à des compositions plus aériennes à l'image de Refugee et son chorus assassin, Ship In The Night tout en virtuosité, Don't Misunderstand Me aux arrangements précieux ou encore le tubesque Someone Else. On a droit aussi à God Natt, Marie une jolie ballade toute en harmonie et une petite pièce acoustique qui a pour titre A Signature On A Demon's Self Portrait. Bref, cet "Adieux Aux Armes", dont la pochette représente un char d'assaut avec une rose au bout du canon, est un parfait équilibre entre musique guerrière et respiration bucolique. Un peu comme si nos soldats devenaient troubadours. Au vu du passé, cette harmonieuse sérénité retrouvée est une belle respiration musicale.
Highlights : Titres en gras séparés par des virgules
Label : | AOR Heaven |
Sortie : | 28/01/2011 |
Production : | n/a |
Discographie : |
T.N.T. (1982) |
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Comments:
Commentaires
J'ai pas dit le con ose tout ?
3ème opus, période post Tony Harnell et je dois dire que le style est maîtrisé.
La recette est connue et à fortiori pour ceux qui ont décroché après le départ de Tony H., mauvaise nouvelle, la recette est la même donc il en est de même pour le plat. T.N.T. serait devenu le groupe le plus polémique du milieu rock entre fans et détracteurs ?
On est fan ou on décroche et pourtant j'y retrouve l'essence des anciens albums. Avec ce petit plus né de cette nouvelle composition de groupe.
Ronnie est toujours un génie de la six cordes, il ne frappe jamais comme on l'attend où on peut l'attendre ; dans son style un maître pour exploiter et maîtriser son instrument. Un vrai killer dans son style, cela ne peux se contester. A moins, ... d'avoir les oreilles sévèrement plombées par des années de disettes et de bouses radiophoniques de tout style.
Il n'existe pas beaucoup de clônes de Ronnie, et là je suis partager entre le tant mieux et le tant pis ; mes origines normandes ?
T.N.T., aujourd'hui nous sert une Pop A.O.R. heavy "très" mélodique, et Tony Mills correspond au mieux pour la touche finale. J'avais moi même, un peu, contesté son chant sur "State of Rock", mais là il est autant dans son jardin que dans SHY. Un jardinier de luxe, pas de places aux mauvaises herbes.
On a beaucoup pleuré son départ de SHY, mais son petit coeur, ne lui permet pas de mener de fronts les deux projets. Eh bien qu'à cela ne tienne, offre nous d'autres Opus T.N.T. Je suis grand fan, il y a ce côté pop que l'on peut retouver chez les Wig-Wam, avec l'originalité propre à T.N.T. En plus incisifs et plus accrocheur, à mon goût !
T.N.T. période T.Mills est une marque déposée, j'en arrive à plaindre ceux qui passe à côté de cette originalité (Eric par exple ?). Il en faut pour tout les goûts, même si j'aime à penser que les miens sont de loins les meilleurs ! (lol)
Pas un seul titre faible, j'écoute en boucle et le Cd revient avec un plaisir grandissant (je me surprend à avoir les tétons qui pointent ? C'est fou ?), même effet que pour les deux précédents opus (le plaisir, pas forcément les tétons sur tout les titres, pfff !!!). Cependant un regret, pas le temps de récouter assez les anciens [Aparté, mais là mon problème c'est le temps].
Les lignes de chant sur "Someone Else" (j'aurai pu citer n'importe quel titre) sont millimétrées, le chorus qui vient après le solo nous ressert ce refrain mémorisable pour la journée.
Le plus de ce nouveau T.N.T. il sème, vendange des albums loin de toute lassitude, un côté drogue dur ? Un produit unique ? A ceci prêt, c'est sain. L'overdose, arrivera bien après le manque.
Restons dans le jardinage, je dirai que Ronnie arrive après le désherbant ; dans ces solos et rythmiques hachées, "vous" fait pousser les poils là ou ils avaient désher/té/bé depuis perpète !
Pour l'originalité écoutez "Come" peut-être, comprendrez-vous la structure de son jeu. Nous sommes loin de toutes sorties actuelles, passées, présentes et futures.
Ce Ronnie, quel compositeur, "Good Nat Marie", est magnifique..., certes irritante pour les plus métalleux, j'en conviens (pauvres garçons) mais splendide pour les plus mélomanes et PAF ... le chien ! Sans doûte un des titres de cette année, pour moi. Id° pour la pièce classique "A signature On A Demon'S Self-Portrait", 59 secondes qui ouvrent sur un hit T.N.Tien. Aie ! Je suis accroc, c'est grave Dr ?
Merci pour l'offrande de ce 3ème opus, après les descentes en flammes de tout chroniqueurs, les norvégiens reviennent avec le canon à fleurs en représaille. Ils sont bien ... gentils, ou alors ils pensent qu'à deux choses ; (1ère) : se faire plaisir, tout en se disant (2nde) qu'avec cet état d'esprit il croiseront forcément du monde (et des fans) sur cette route. Dont moi, Mr Maënora.
J'en arrive à vouloir vieillir pour écouter le prochain album. In fine, je suis "très" content que Tony ce soit si bien remis de son attaque cardiaque. En écoutant ce type d'album on perçoit mieux encore, ce que l'on perd à chaque fois qu'un grand s'en va. Un vide abyssal.
Allez petite critique ... 13 titres : Oh ! les papys faut se ressaisir, en plus avec un titre à 59s, on envisage la retraite, ou quoi ? On se moque de qui, attention, le Maënora ne fait pas dans les fleurs ; à la limite la couronne. (C'est quand la prochaine fête des grands-mère ? Je suis papa et ... un peu diabolique).
Compliment, artistique, ce logo en triangle T.N.T. ciselé avec cet intérieur de lame de rasoir, splendide. Il ferait bien sur un revers de pyjama, celui-là (faudra que j'en porte, ou que je tatoue)! (D'ailleurs au passage, la lame de rasoir, en voila encore un beau cadeau, pour la fête des grands-mères ?).
Monsieur ou Mme T.N.T. si tu me lis ; mes coordonnées sont : Maënora On (*) RockMeeting. ((*) oui, je parle un peu anglais, sans l'accent idiot.) J'accepte aussi les chèques, les norvégiennes blondes (mais pas toutes, j'expliquerai à ma femme qu'il faut savoir adopter, certaines ne sont pas faites pour vives avec des peaux de bêtes, dans le froid. Un paréo suffira, et si le noeud du paréo n'est pas lavé, il part facilement !
Sinon, si ça vous avait échappé, l'album ... Tip, top ! Un "BOUM" pas un "flop".
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