Avant de commencer cette chronique, j’avais lu les commentaires postés par les amis, sur les réseaux sociaux,
tous fans de Deep Purple et de Whitesnake, avec des avis compléments divergents.
C’est sûr, pour les fans qui ont grandi avec le DP, mark III et IV avec aux chants David Coverdale /Glen Hughes et aux guitares Richie Blackmore/Tommy Bolin, c’est forcément troublant. Mettons de côté tous mes souvenirs du Deep Purple d’origine, pour me plonger dans The Purple, nouvel album de Whitesnake.
D’entrée de jeu, on commence avec Burn, on se croirait tout droit sorti d’un album de Rainbow, par son approche instrumentale. Cette version est vraiment différente, de celle que j’avais en mémoire. Les chœurs amené par Joel Hoekstra sont parfaits et s’accordent bien avec la voix de David Coverdale.
On enchaine sur un You Fool No One, complètement revisité à la sauce Whitesnake actuel du dernier album. Elle irait très bien sur l’album Forevermore. J’aime bien l’intro à l’harmonica, et le groove de la batterie de Tommy Aldridge, qui booste cette chanson. On a parfois la sensation d’écouter une version complétement différente de l’originale.
Le Love Child du Come Taste The Band, période Jazzy Bluesy passe super bien, parce qu’elle est plus agressive que l’ancienne version et cela la met en valeur. Pour ceux qui ne connaissent pas le Deep Purple de cette période, ils pourront apprécier les deux versions.
Avec Sail Away, la voix de David Coverdale fait mouche sur cette ballade. L’émotion et le feeling sont présents du début jusqu’à la fin. Les guitares acoustiques font merveille, et donnent de l’aisance au chant, qui met en valeur la voix. C’est donc une chanson émotionnellement très belle et plaisante à écouter.
Alors là, fidèles lecteurs de RockMeeting, avec The Gypsy c’est la claque. Ils l’ont mis au gout du jour et ce titre est fait pour cartonner. Les deux guitaristes se partagent les solos et se mélangent pour donner un petit côté épique à la Black Rose de Thin Lizzy. Cet effet est très bien réussi.
Le très Whitesnakien Lady Double Dealer est sans surprise. Il est superbement exécuté nerveux à souhait et donne envie de bouger.
Il reste bien dans l’esprit Deep Purple. Le côté agressif du chant sur les refrains accompagne agréablement les guitares entrainantes.
Quand j’ai mis en écoute Mistreated, j’étais très excité car c’est ma chanson préférée de Deep Purple. Je dois dire qu’elle est bien jouée avec des effets bien mis en valeur. Elle n’est pas arrivé à me faire oublier la version live du Made in Europe. Ce n’est pas simple de refaire revivre la même émotion. Cet instant restera magique et enregistré sur ce live. Dans sa globalité, j’adhère complètement à cette version 2015.
L’enchainement est bien vu, car avec Holy Man, on retrouve le côté Bluesy de ce titre, flirtant avec le rock sudiste notamment sur les parties solo. Tout ce que j’aime.
J’ai encore en mémoire la version du live In The Heart of The City de Might Just Take Your Life et forcement j’ai une petite préférence pour la version live de Whitesnake même si celle-ci est très bien. Le tempo a été ralenti et l’ensemble sonne très blues.
Très proche du Deep Purple d’origine, ce You keep on moving, bien sûr sans la voix de Glen Hughes est une belle interprétation. Le guitariste Joel Hoekstra s’en approche avec beaucoup de similitude. On reconnait son travail dans les chœurs lorsqu’il était dans le groupe Night Ranger. J’attends de voir cela en live pour confirmer cette bonne impression.
Que dire de Soldier of Fortune, chaque fois que j’écoute cette chanson, elle me transporte. Je trouve qu’elle a un peu moins d’intensité dans l’émotion que la version acoustique Starkers in Tokyo joué avec Adrian Vandenberg. Elle reste superbement interprétée et l’une de mes préférées de l’album.
Ensuite on a un Lay down stay down jouissif à souhait, endiablé et qui a le pouvoir de vous faire bouger. Le solo est exécuté avec maestria.
Stormbringer est une de mes top 5 chansons préférées de DP et là je dois avouer que ça le fait moins que l’ancienne version. Pourquoi, je pense qu’il y a trop d’effets. Ça sonne pas aussi couillu et angoissant que la version originale. Bref t’as pas envie de tout envoyer bouler avec cette version. Peut-être trop sur jouée.
Tiens un alternatif mix à Soldier of Fortune. Les guitares acoustiques sonnent autrement mais reste aussi belle que la version précédente. A vous de choisir.
Pourquoi David Coverdale a-t-il voulu reprendre ces chansons en 2015 ? Même si je ne connais pas ces réelles intentions, il me semble qu’il a voulu laisser comme un héritage à la nouvelle génération, fans de Hard Rock et Heavy Metal. Si c’est le cas, il a réussi un coup de maitre. On peut dire que ce Deep Purple s’est transformé en serpent blanc. Cet album-là remet en valeur les qualités vocales de David Coverdale au sein de Deep Purple. Rien que pour cela, je dis bravo, Monsieur Coverdale, de redonner une seconde jeunesse à ces chansons magnifiques. Accompagné par des super musiciens, qui apportent un feeling diffèrent, il réactualise le Deep Purple des années 73 – 76. Je ne sais pas ce que vous allez faire, mais moi c’est sûr, j’achète cet album, qui renouvelle et dépoussière les chansons de Deep Purple.
Tracklist : | Line Up : | |
01. Burn 02. You Fool No One (interpolating Itchy Fingers) 03. Love Child 04. Sail Away 05. The Gypsy 06. Lady Double Dealer 07. Mistreated 08. Holy Man 09. Might Just Take Your Life 10. You Keep On Moving 11. Soldier Of Fortune 12. Lay Down Stay Down 13. Stormbringer Deluxe edition bonus tracks: 14. Lady Luck 15. Comin' Home DVD content: * "Lady Double Dealer" - Music Video * "Sail Away" - Mix Music Video * "Stormbringer" - Music Video * "Soldier Of Fortune" - Music Video * "The Purple Album" Behind The Scenes * "The Purple Album" EPK | David Coverdale (chant) |
Label : | Frontier Records |
Sortie : | 15/05/2015 |
Production : | n/a |
Discographie : |
Snakebite (1978) |
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