Hello!
Un papier de Libération que je trouve assez dégueulasse dans le fond, car pour moi c'est le fait d'un petit journaleux bas de gamme qui cherche à faire le buzz sur un sujet d'actualité, je ne suis pas du genre pisse-froid et ne pas accepter la critique concernant les groupes que j'aime, (j'ai d'ailleurs un avis assez tranché sur Black Ice et ce que j'ai entendu ne me rassure pas vraiment sur le nouvel album, mais cela est une autre histoire).
Je trouve que le mec qui a écrit ce débris utilise des raccourcis merdiques et va à la facilité un rien dégueulasse vis à vis de Malcolm... il n'a pas vraiment le choix pour sa maladie et cela peut arriver à n'importe qui, même à un journaliste aussi pourri que celui qui a écrit cet article.
J'aimerais avoir votre opinion et si cela vous interpelle aussi! (ou si c'est moi qui est trop réactif à ce genre de diarrhée)
Merci
Je cite : "AC/DC, c'est tous les jours démence"
"Malcolm Young cofondateur du groupe avec son frère Angus, atteint d'une maladie neuro-dégénérative, est hospitalisé dans un asile.
Chez AC/DC, c’est pas compliqué, il y a deux guitaristes. Un petit soliste déguisé en écolier avec des cornes de diablotin sur la tête qui court partout, semble avoir attrapé depuis 1973 une encéphalopathie spongiforme et passe en coulisse pour des shoots d’oxygène quand ses poumons brûlent. Lui, c’est Angus. Et puis il y a l’autre gratteux, le genre flegmatique, au visage allongé, qui assure la rythmique, en tapant du pied, sans bouger, sauf quand il s’approche du micro, pour faire les chœurs avec le bassiste dans une chorégraphie molle mise en place à chaque refrain. Le mec calme, c’est Malcolm. L’un de ces deux frères guitaristes est devenu dément cette semaine. Lequel? Malcom, évidemment.
On savait depuis avril que le musicien de 61 ans avait des soucis de santé et qu’il mettait sa riche carrière entre parenthèses. On sait depuis mercredi qu’il a définitivement quitté le groupe en raison d’une maladie aux origines indéterminées. On apprend ce vendredi par les médias australiens que Malcolm serait enfermé dans une institution spécialisée de Sydney, Lulworth House, traitant des maladies neuro-dégénératives, où il serait placé en soins, full time care.
De quoi souffrirait-il ? Selon le Sydney Morning Herald, de démence – ce qui, selon le dictionnaire, va de «la conduite extravagante» à «la déchéance progressive et irréversible des activités psychiques, mentales, due à des causes neurologiques». En 2009, il n’était pas encore déclaré dément par la presse qu’il avait déjà les yeux rouges et les traits creusés, sur scène, pour la dernière tournée du groupe. Malcolm aurait aussi «totalement perdu la mémoire immédiate», selon le critique musical du journal - ce qui n’aurait donc pas justifié un départ d'après la vieille blague de guitariste qui veut que de toute façon AC/DC, c’est deux accords, et quand c’est pas un la c’est un ré.
L’aîné des frères Young ne participera donc plus à rien. Il ne sera pas de la promotion du prochain album d’AC/DC, Rock or Bust, le 15e album studio qui sortira en France le 1er décembre et sur lequel il avait travaillé. Il ne montera pas non plus sur scène pour fêter les 40 ans du groupe qu’il a fondé avec Angus lors d’une prochaine tournée internationale, un grand barnum aux allures de caravane du Tour, avec guitares Gretsch et Gibson, amplis Marshall, bière machin, soda truc, etc. Instrumentalement, il ne devrait pas être difficile de lui trouver un successeur : la famille Young comporte huit enfants. Steve, le neveu d’Angus et de Malcolm, est pressenti pour assurer la rythmique. Au niveau de la composition, l’affaire est plus délicate pour Angus, qui a toujours écrit les chansons en tandem avec son frère.
Pour Norbert Krief, guitariste et cofondateur de Trust, qui avait repris Ride On d'AC/DC dans son premier album en 1979, Malcolm Young était «le pilier, l'âme et le coeur du groupe auquel il a donné une conduite musicale constante et irréprochable. Il est humainement d'une grande humilité et simplicité».
Malcolm Young à la retraite, c’est un déchirement, même si on n’attend plus rien d’AC/DC depuis longtemps. Le rock perd officiellement un de ses plus exacts rythmiciens, de ceux qui ont un métronome à la place du cœur. La musique perd aussi un compositeur malin, qui avait compris l’importance du silence et des bruits, ces fameux temps d’arrêt entre les accords et ces sons d’attaque au médiator épais qui font d’AC/DC les tenants d’une esthétique du brutal. Les aficionados découpent déjà AC/DC en deux grandes tranches temporelles : celle avec le sublime chanteur Bon Scott, mort en février 1980 asphyxié par ses vomissements dans une Renault 5 à Londres, comme toute idole qui se respecte, et celle avec l’autre, le médiocre Brian Johnson. Il est à craindre que les membres du groupe plient le torchon après la prochaine tournée, même si, selon les dires du batteur, Phil Rudd, 60 ans : «Angus n’arrêtera jamais, et tant qu’Angus n’arrêtera pas, je n’arrêterai pas non plus, bordel !» Comme on imagine Jim Morrison dans une baignoire, il est probable qu’on associera désormais l’image de Malcolm à celle d’un gars maigre assis sur un fauteuil dans un hospice pour vieux. Il est grand temps de réécouter Let There Be Rock, ses caisses de guitares et son final extraordinaire qui ressemble plus à du sexe qu’à du rock.
Guillaume TION"
http://next.liberation.fr/musique/2014/09/26/acdc-c-est-tous-les-jours-demence_1109191