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Jusqu'à présent, Manowar était l'un des rares groupes manquant encore à mon palmarès.

Les fois où j'aurais pu les voir, soit j'avais zappé la date (Toulouse en 1998), soit j'avais boycotté parce que je trouvais leur attitude insupportable (Paris en 2002), soit j'avais eu un empêchement (Barcelone en 2010)... Et tous les festivals où ils étaient présents (en particulier le Earthshaker 2005, qui me laisse des regrets de ne pas y avoir été quand j'ai vu le DVD que ça a donné, et les deux premiers Magic Circle Festivals), je n'y ai pas été. J'ai des sentiments ambigus vis à vis de Manowar, en fait. D'un côté j'adore leur musique, et de l'autre ce sont de parfaits connards. J'aurais plutôt tendance à prendre à la rigolade le cirque true metal et la démagogie de Joey de Maio, je prends ça comme un show à l'américaine. Par contre, quand on prend ses fans pour des cons ou pour des vaches à lait, ça me fait beaucoup moins rire  Mais quand j'ai vu l'annonce du retour des Kings Of Metal à Barcelone, je n'ai finalement pas mis plus de cinq secondes pour me décider à y aller  J'avais quand même bien envie de les voir, depuis le temps. En plus un week-end et avec plein de potes (notamment quelques uns comme le Gasp et P'tit Nico qui, au vu des prix scandaleusement élevés de la date parisienne dans une salle pas terrible, ont préféré se faire un petit week-end en Catalogne!), ça tombait parfaitement 
Et ce sera donc un week-end d'anthologie, qui confirmera tout le bien que je pense de Manowar... et aussi tout le mal!


Parce que le week-end s'était quand même mal engagé... La veille, alors que j'allais préparer tranquillement mes affaires, je vois sur le coup de 19h30 un communiqué de Magic Circle via la page Facebook de Manowar annonçant que les dates de Madrid et de Barcelone sont annulées pour cause de problèmes techniques soi disant insolubles    Faire ce genre d'annonce la veille au soir, alors que des gens viennent d'un peu partout pour ça (en particulier le Gasp et P'tit Nico, qui étaient déjà à Barcelone), c'est proprement insupportable et inadmissible  Je préviens donc Talasquin, qui devait pour l'occasion accueillir Clo et Damna ainsi que Dave Smallwood et sa douce, qui faisaient une escale par chez lui avant le voyage en Catalogne, et qui ont été cueillis à froid en apprenant la nouvelle à leur arrivée. J'ai aussi prévenu le Gasp et P'tit Nico, qui ont décidé de noyer leur chagrin dans les pintes de Paulaner à 3€  Puis la soeur de Talasquin appelle la salle pour demander des explications et là... on lui répond que c'est au moins la trentième personne qui appelle comme ça mais qu'ils ne comprennent pas pourquoi, qu'ils ne sont au courant de rien et que c'est probablement une rumeur Facebook qui s'est répandue trop vite parce que pour eux, le concert aura bien lieu S'ensuivra donc une soirée assez tendue et stressante, à téléphoner aux uns et aux autres pour les informer en temps réel de l'évolution de la situation, et à guetter sur Facebook les moindres informations et commentaires. J'en ai vidé un quart de bouteille de porto pour me calmer  A signaler que la soeur de Talasquin, qui a eu l'outrecuidance de critiquer ces manières sur la page Facebook de Manowar, s'est faite immédiatement modérer    Visiblement Manowar, c'est comme la Chine: ultra-capitaliste vis à vis des clients et toujours stalinien dans le fonctionnement interne 
Finalement, à 21h30, Joey de Maio publie un communiqué sur Facebook affirmant qu'il va travailler très dur et que tout sera fait pour que les concerts aient lieu. Ca laisse donc de l'espoir! Le lendemain matin, sur un webzine espagnol fiable dont le webmaster a le bras assez long dans le milieu metal ibérique, j'apprends que le concert aura lieu quoi qu'il arrive, d'autant que les camions de Manowar sont devant la salle. J'ai donc réveillé le Gasp et P'tit Nico avec une bonne nouvelle, et j'ai fait aussi le bonheur de Murder One et de Misa-Misa 
On se donne donc rendez-vous à côté de chez moi vers midi avec Talasquin, sa soeur, son beau-frère, the fab, Clo, Damna, Dave Smallwood et Agnès, et après avoir fait un petit tour chez ma voisine qui nous offrait l'apéro, on décolle vers 13h30, non sans avoir appelé la salle pour avoir une ultime confirmation que le show aurait bien lieu 

N'empêche que j'aimerais bien connaître l'explication...   Déjà, est-ce que Manowar peut vraiment se permettre de faire l'impasse sur des dates aussi importantes que Madrid et Barcelone? Et surtout les conditions techniques, c'est une excuse tout ce qu'il y a de plus bidon: le Club Sant-Jordi de Barcelone et la Riviera de Madrid, ce sont des salles où Manowar se produit régulièrement lors de ses passages en Espagne (un des pays où les Kings Of Metal marchent le mieux et où ils font toujours au minimum quatre dates). Et ils avaient joué dans la semaine à Saragosse et à La Corogne, avec une affluence importante et sans le moindre problème technique. Ca ressemble donc fort à une tentative de faire monter la pression auprès du tourneur pour renégocier un cachet à la hausse, en prenant les fans en otage    Quand le sign of the hammer devient le sign of the dollar...   


Le voyage se déroule sans trop de soucis, avec l'euphorie du maintien du concert après la grosse poussée d'adrénaline de la veille et en prime la joie d'apprendre que Helloween et Gamma Ray vont faire des dates espagnoles bien placées  Et les bières vont bien se vider sur les 380 kilomètres qui séparent Toulouse de Barcelone    On doublera d'ailleurs la voiture de Murder One sur l'autoroute, quelques kilomètres avant la frontière espagnole  Tout ça nous fait arriver vers 18h30 à l'auberge de jeunesse où nous avions déjà dormi en mai dernier pour Judas Priest, où nous retrouvons donc le Gasp et P'tit Nico. Puis c'est l'ascension à pied du Montjuic pendant une grosse demi-heure, car le club Sant-Jordi est situé tout en haut de cette colline qui surplombe Barcelone, sur l'ancien site olympique. C'est magnifique comme endroit, mais il faut avoir la foi metallique pour y accéder (ou y aller en taxi comme nos amis auvergnats et charentais !)   En chemin, nous retrouvons Murder One et ses potes marseillais, à qui nous finissons les bières    Le début de soirée va se dérouler tranquillement, à discuter avec les uns et les autres tout en dégustant de "délicieuses" bières espagnoles au milieu d'un panorama splendide


Nous rentrons tranquillement dans la salle sur le coup des 21h. Le groupe est annoncé pour 21h30 et il n'y a pas de première partie. ça peut paraître étrange, mais en même temps, plutôt que de se taper Holy Hell ou d'autres groupes de Magic Circle sans intérêt, ce n'est pas vraiment une perte.
Le Club Sant-Jordi est vraiment une salle que j'adore  . Je l'avais découverte en mai dernier pour le concert de Judas Priest, la superbe impression que j'en avais eue sera confirmée ce soir. C'est une salle spacieuse, avec une belle acoustique et un bar à l'extérieur dans un grand patio (on est en Espagne, quoi!)  Par contre les bières sont un peu chères, même si elles sont servies en grande quantité. C'est plus cher qu'à Toulouse mais quand même moins qu'à Paris.... Par contre, c'est de la San Miguel  Sa capacité officielle est de 3000 personnes (il me semble que ça peut contenir plus, à vue d'oeil), et il doit y avoir environ 2000 warriors of steel ce soir-là, ce qui fait qu'il y a suffisamment de monde pour qu'il y ait une belle ambiance mais suffisamment d'espace pour pouvoir circuler sans difficulté et aller aux toilettes ou au bar et revenir au même endroit. Les conditions idéales, quoi

A signaler un stand merchandising conséquent avec des tee-shirts à partir de 25€ (que le groupe n'avait pas encore à la date de Saragosse quatre jours auparavant... Enfin pour ce prix, qu'ils les aient ou pas, c'est pareil  ), des sweats à 45€, des stylos avec logo Manowar à 3€... In metal we trust, with Manowar we pay 

MANOWAR débarque avec un bon quart d'heure de retard, le temps que la salle commence à bien se chauffer  L'intro en mode Sergio Leone, une annonce en voix off annonçant "Ladies and gentlemen, from the United States of Amreica... Mighty Manowar"  ... et les premières notes de "Manowar" (la chanson!) résonnent  Et c'est parti pour deux bonnes heures et demie d'hymnes à la gloire du metal   Parce que Manowar, ce sont des hijos de putas et des cabrones qui prennent leurs fans pour des cons, mais pas sur scène: là, ils savent vraiment faire plaisir et le public en a pour son argent  ! Si l'on compare à WASP, par exemple (exemple tout à fait gratuit), dont le leader est également un cas... Bah Manowar joue trois fois plus longtemps, avec le gros son, sans la moindre fausse note ni playback (sauf "The crown and the ring" en outro, bien sûr). On peut penser ce qu'on veut du groupe, de leur attitude générale en dehors de la scène. Mais à un concert de Manowar, on en a pour son argent  Ils nous ont bien énervés la veille avec leurs conneries de menaces d'annulation, mais ils font plus que rattraper le coup par une énorme prestation.
Les Américains n'en font pas trop en matière de grandiloquence: le visuel est assez simple avec certes un lightshow magnifique et cinq écrans sur scène qui diffusent tantôt les pochettes des albums de Manowar correspondant aux chansons jouées, tantôt des photos du groupe, tantôt... des pubs de leurs sponsors  La scène est également ornée de drapeaux catalans.
Pour ce qui est du son, il est un peu fort (c'est Manowar, quoi!) mais pas outre mesure. J'avais bien sûr des protections auditives (et j'ai été surpris par le peu de gens qui s'étaient protégés les oreilles dans le public  ) mais je les ai enlevées une fois ou deux sans souffrir particulièrement. Le son était surtout d'une limpidité de cristal, chaque instrument était parfaitement audible, sans la moindre saturation, ce qui contribuait sûrement aussi beaucoup à ce que ce soit supportable sans bouchons.

Le concert commence en tout cas en boulet de canon, avec l'enchaînement "Manowar" / "Kill with power" (avec un public complètement à fond sur les "die! die!" et un magnifique rire diabolique d'Eric Adams!) / "Call to arms", enchaîné sur un "Hail, kill and die" pas fameux à la base mais qui passe bien en live et que le public catalan s'est bien approprié 
Puis c'est un moment de repos pour les zicos avec un solo de Karl Logan. Il ne dure que quatre minutes et n'est pas trop pénible, donc je ne vais pas râler  Mais c'est quand même un peu tôt pour placer un solo, ça casse quand même un rythme qui partait jusque là sur des chapeaux de roue... Après, ça repart bien avec un "Brothers of metal part 1" bien senti (j'adore "Louder than Hell", contrairement à beaucoup  ) et un magnifique "Mountains", morceau épique assez rarement joué par les Reyes del Metal  Mais c'est surtout le morceau suivant qui va me donner un orgasme: "Thor (the Powerhead)"      Celui-là, je ne l'attendais même pas ! A l'écoute des premiers riffs, je n'y croyais même pas ! J'en attendais plus une reprise par Therion à Toulouse une semaine auparavant, en fait  Du coup, c'est l'originale et c'est l'extase  S'ensuit un "Outlaw" bien speed qui défouraille efficacement, avant une doublette du dernier album: "Expandable" et "El Gringo". La première est vraiment mauvaise, mais il faut bien faire de la pub à ses sponsors  La seconde est vraiment sympa avec ses airs de western metal, et elle passe parfaitement en live  Et "Sign of the hammer" chantée à l'unisson et la surpuissante "Hand of doom" mettront tout le monde d'accord 

 

 
Vient alors le moment le plus faible du concert avec un solo de basse de Joey De Maio. Je boycotte  La présence d'un patio extérieur avec bar et de toilettes propres (mais sans citrouilles pour y faire des photos!) est parfaitement adaptée aux solos de batterie  ça fait une petite pause, en bonne compagnie (même Murder One a fait comme les whimps et les posers à ce moment-là  ), et ça permet de constater que si la San Miguel n'est vraiment pas bonne, les sandwiches au jambon serrano du Club Sant Jordi sont excellents   
De retour dans la salle, Manowar joue "Sons of Odin", seul extrait de "Gods of war", qui est l'un des trois ou quatre bons morceaux de cet album. Ca passe bien en live, avec un public qui chante bien les refrains  Sur les écrans était diffusé le trailer du jeu vidéo "SMITE", donc cette chanson fera partie de la BO.
Puis c'est le solo de batterie donc boycott à nouveau  Donnie Hamzik est un super batteur, ça ne fait pas de doute, mais je hais les solos de batterie au plus haut point. Que ce soit par lui, James Kottak, Mike Terrana ou n'importe quel autre batteur lambda de n'importe quel groupe, ça me provoque les mêmes réactions épidermiques 
Au moment où je retourne à l'intérieur, c'est l'instant comique du jour avec le speech de Joey  Il le fait entièrement en catalan (soit appris par cœur, soit soufflé dans l’oreillette), ce qui lui vaut une belle ovation des autochtones. Je ne suis pas précisément catalanophone, mais cette langue étant à mi-chemin entre l'espagnol et le français, on en comprend quand même l'essentiel. Déjà, le comble de la démagogie, c'est quand il se pointe avec une cannette d'Estrella Damm (une bière espagnole tout juste meilleure que la San Miguel) et qu'il fait semblant de la vider (vu qu'il n'y a pas une goutte qui tombe et qu'il ne boit pas d'alcool, elle devait déjà être vide  ) en disant que la bière espagnole est la "millora del mundo"      Puis s'ensuit tout un laïus sur le fait que ce concert a failli ne pas avoir lieu mais que les ennemis de Manowar ont été défaits et que les fans ont le concert qu'ils méritent  Mais oui, bien sûr

Après ce petit coup de mou qui se termine en grosse rigolade, ça va enchaîner comme des perles. Le groupe entame "Fighting the world" après le solo de batterie, et tout le monde repart à fond, surtout the Fab  La suite, c'est que des classiques... Putain mais "Blood of my enemies", "Kings of metal" et "Hail and kill" (sûrement l'hymne qui a le plus cartonné dans le public) à la suite, c'est dantesque et bandantesque        L'enchaînement se terminera sur "Manowarriors" (on ne rigole pas, c'est un bon morceau  ) et la chanson éponyme du dernier album, qui sont bien taillées pour la scène.
Ensuite, le groupe s'en va puis Joey fait un petit speech encore, remerciant les organisateurs (qui ont, il faut bien le dire, beaucoup de mérite de bosser avec des énergumènes pareils !), et c'est le temps des rappels avec "Warriors of the world united", dont le refrain fait office de karaoké géant avec metal signs, poings levés et signs of the hammer se mêlant en l'air à l'unisson sur l'un des meilleurs refrains jamais composés par Manowar     Le final se fera sur "Black wind, fire and steel" et "The crown and the ring" en playback, reprise en choeur par le public catalan.


Ainsi s'achève un concert d'anthologie où, après avoir mis tout le monde sur les nerfs la veille et parachevé leur réputation de connards finis, les mecs de Manowar ont tout pété       Déjà, des groupes qui jouent deux heures et demie, a fortiori quand ils ont 55 ans de moyenne d'âge, ça ne court pas les rues. Et mention spéciale à Eric Adams qui n'a pas fait la moindre fausse note  Quelle que soit la valeur humaine de ces mecs, sur scène, ils savent vraiment faire plaisir et c'est finalement bien là l'essentiel  Et quand en prime, le public espagnol est au top dans une superbe salle, que demander de plus ?

 


Playlist de MANOWAR:

Intro
Manowar
Kill with power
Call to arms
Hail, kill and die
Guitar solo
Brothers of Metal Pt. 1
Mountains
Thor (The Powerhead)
Outlaw
Expendable
El Gringo
Sign of the Hammer
Hand of Doom
Bass Solo
The Sons of Odin
Drum Solo
Fighting the World
Kings of Metal
Blood of My Enemies
Hail and Kill
House of Death
Manowarriors
The Lord of Steel

Warriors of the World United
Black Wind, Fire and Steel
The Crown and the Ring (Lament of the Kings)

 

 

 

On ressort donc heureux du Club Sant-Jordi, le sourire aux lèvres après ce concert de deux heures et demie qui a paru durer une demi-heure  Les impressions sont en tout cas unanimes, que ce soit auprès des potes français ou des Espagnols avec qui j'ai pu taper la discute après le concert. Manowar a failli ne pas venir, mais Manowar est venu et Manowar a tué
En quittant le site olympique, je n'oublie pas d'acheter un superbe tee-shirt Manowar rouge contrefait pour 10€, puis on entame la descente du Montjuic avant d'aller se finir entre Parisiens et Toulousains dans un resto bolivien pour l'after la plus folklorique et exotique qu'il m'ait été donnée de faire  Mais quand même, la bière espagnole, ce n’est pas la meilleure du monde, Joey n'a vraiment aucune culture brassicole 
Le retour vers Toulouse se fait le lendemain, bien tranquillement et contents, en vidant continuant de vider les bières françaises et belges (pour oublier le goût infâme de l'Alhambra et de la San Miguel !) que nous avions en stock avec un arrêt à la Jonquera pour les courses, et en se disant que les concerts en Espagne, c'est quand même génial: c'est pas très loin quand on est dans le sud-ouest, c'est moins cher que Paris avec l'exotisme en plus et un public de vrais fans

Rendez-vous donc à Bilbao le 2 mars pour Helloween / Gamma Ray... ou un autre concert espagnol avant avec un peu de chance

 

 

 

 

 

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MANOWAR Barcelona 13/10/2012 - 4.2 out of 5 based on 6 votes

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