Nous avions vu dans la chronique de Liberty Or Death, la précédente production des allemands, que le groupe avait assuré l’essentiel, mais avec une partie de l’album en pilotage automatique

et sans grande conviction. Depuis ce début d’année 2007, le groupe a recruté un nouveau guitariste, qui semble avoir dynamisé la vieille garde. J’en veux pour preuve le concert pour lequel j’ai pu découvrir ce nouveau line-up renforcé, le 1er février à Toulouse, un concert durant lequel le groupe a montré une belle cohésion, et surtout dévoilé les nouveaux titres issus de ce nouvel opus, attisant ainsi ma curiosité pour cette production. Et effectivement, ce qui était perceptible sur scène éclate dès le premier hymne, Ballad Of A Hangman, le groupe semble avoir trouvé un regain de niaque, sur une production impeccable et un gros son, Chris Boltendahl développe un refrain fédérateur, appuyé par une rampe de riffs affutés et de soli flamboyants, le bénéfice des deux guitaristes semblant évident. Suivent trois autres brulôts du même accabit, surtout les Hell Of Disillusion et Sorrow Of The Dead. Lonely The Innocence Dies marque le point culminant de la galette, une power ballade déjà bien armée, et rehaussée par la prestation de la chanteuse de BENEDICTUM, Veronica Freeman, une valeur montante du milieu, qui donne une réplique des plus convaincantes à Chris Boltendahl. Il faut encore compter avec le très speed Into The War, la suite reste ensuite un peu en deçà, sans faiblir autant que ce qui s’était produit sur le précédent album, le bonus constitué par la reprise de Jailbreak, de THIN LIZZY clôturant habilement l’album. Le combo réussit donc une belle relance de la dynamique, tant au travers de cet album que de la tournée qui l’a accompagné, il semble bien parti pour maintenir durablement la machine en orbite.

Highlights : Ballad Of A Hangman, Lonely The Innocence Dies, Hell Of Disillusion, Into The War, Sorrow Of The Dead

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