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Mike-Tramp-interview-Bandeau Mike Tramp était à l’affiche du Raismes Fest 2023 dans le cadre du projet Songs Of White Lion. L’occasion idéale pour rembobiner, avec lui, le film de sa longue et prolifique carrière. Back to the 80‘s and more.

L’album ‘Songs Of White Lion’ est l’occasion de remonter le temps. L’histoire du groupe commence en 1982, lorsque tu arrives à New York avec le groupe STUDS (ex MABEL).
Tout débute en 1981 alors que je vivais à Madrid, en Espagne. Je rencontre VAN HALEN et je leur parle de notre groupe et de notre projet d’aller aux Etats-Unis. David Lee Roth me dit : « STUDS ? ça ne marchera jamais aux Etats-Unis. Avec un nom pareil, les gens vont penser que vous êtes les nouveaux VILLAGE PEROPLE ! » (rires). Il trouvait qu’il y avait une connotation sexuelle alors que j’avais trouvé le nom dans un article du Melody Maker sur la NWOBHM, la nouvelle vague de groupes Heavy Metal. Rien de bien sexuel (rires). Mais dans l’avion qui nous emmenait à New York, nous avons décidé de changer le nom pour choisir celui de LION. Quand ton héros te donne ce genre de conseils, tu lui obéis (rires).

Peu de temps après, le groupe rentre au Danemark mais tu décides de rester en Amérique. Etais-tu persuadé de pouvoir vivre ton rêve américain et comment as-tu rencontré ton partenaire, Vito Bratta ?
La version courte d’une longue histoire est que je me suis senti toute de suite chez moi en arrivant aux Etats-Unis. Je n’avais pas d’argent, pas de toit mais il y avait une ambiance, une atmosphère incroyable à cette époque. Tout respirait le rock’n’roll. Les radios diffusaient DEF LEPPARD et beaucoup de hard rock, MTV débutait, les clubs étaient bondés de jeunes avec des looks incroyables qui allait inspirer les groupes des années 80. C’était une nouvelle décennie, la naissance d’une nouvelle ère. Pour nous qui venions du Danemark, c’était juste WOW !

C’est dans l’un de ces clubs que j’ai rencontré Vito, une nuit de novembre 1982. Nous jouions dans un club de Brooklyn, L’Amour, qui deviendra ensuite le QG de WHITE LION. Nous étions dans notre loge, cinq danois propres sur eux et droits comme des ‘i’, lorsque Vito débarque avec ses lunettes de soleil et sa guitare. En le voyant, je me suis dit « qu’est-ce que c’est que ce clown ?! » (rires). Nous avions un petit ampli et Vito demande s’il peut brancher sa guitare et jouer quelques riffs. Je suis resté bouche bée en l’entendant et j’ai pensé « Comment dire à mes frères qu’ils doivent retourner au pays car c’est avec ce mec que je dois jouer et personne d’autre ! » (rires). Le reste appartient à l’histoire.

mike-tramp-interview-Vito-Bratta

Les débuts de WHITE LION ont été confidentiels avec ‘Fight To Survive’, votre premier album, avant le succès de ‘Pride’. Avez-vous pensé que ‘Pride’ était l’album de la dernière chance ?
La réalisation de ‘Fight To Survive’ a été particulière. En janvier 1984, nous sommes venus en Allemagne, à Francfort, pour enregistrer cet album. Nous étions dans un studio éloigné de tout ce qui pouvait avoir un rapport avec le rock’n’roll. Il n’y avait pas de fête, aucune tentation, rien d’autre à faire que de passer tout notre temps dans ce studio perdu au milieu de nulle part en plein hiver. C’est aussi pour cela que cet album sonne de manière sombre et agressive.

Après être rentrés à New York, notre manager nous a obtenu un gros contrat avec Elektra Records, la maison de disques de MÖTLEY CRÜE et DOKKEN. La grosse machine s’est alors mise en route, nous avons fait des sessions photos, la sortie de l’album se préparait et soudain, la maison de disques nous annonce qu’ils ne vont pas sortir l’album mais que nous pouvions garder les 300 000 $ d’avance qu’ils nous avaient donné. Mais ce n’est pas l’argent qui nous importait, c’était notre rêve qui s’effondrait.
Nous n'avons pas baissé les bras et, avec Vito, nous avons continué à jouer dans les clubs pendant près de deux ans. Au cours de cette période, nous avons changé la section rythmique du groupe, nous avons composé de nouveaux titres que nous ajoutions à notre setlist au fur et à mesure. Petit à petit, chanson après chanson, l’album ‘Pride’ a commencé à prendre forme et en janvier 1987, nous sommes entrés en studio avec le producteur Michael Wagener. Nous connaissions les titres sur le bout des doigts pour les avoir joués sur scène pendant près de deux. C’est pourquoi je considère ‘Pride’ comme le premier véritable album de WHITE LION.

Pensais-tu que cet album allait avoir autant de succès ?
Non, pas du tout et la maison de disques, Atlantic Records, a failli nous lâcher. Après la sortie de l’album, nous avons fait les premières parties des tournées d’Ace Frehley, Y&T et KISS mais les ventes ne décollaient pas. Le succès a commencé à venir grâce à une radio qui a programmé le titre ‘Wait’ en boucle, puis une autre et encore une autre et cela a fini par faire boule de neige. MTV s’est mis ensuite à diffuser nos vidéos et nous sommes partis en tournée avec AEROSMITH puis AC/DC pendant six mois. Cela nous a permis d’avoir un maximum d’exposition. Il a fallu un an et demi afin que cet album soit couronné de succès et se vende, au total, à trois millions d’exemplaires. Voilà comment cela s’est passé et rien n’était pas gagné d’avance.

Les textes de vos chansons abordaient souvent des sujets sérieux comme l’environnement ou la quête de liberté. Ce n’était pas le cas de la plupart des groupes de l’époque. Avais-tu parfois l’impression de ne pas être à ta place au milieu de tous ces groupes ?
Oui, à bien des égards. C’est un peu comme s’il y avait une fête à l’extérieur et tu te demandes ce que tu dois faire pour y être accepté. Est-ce que je dois changer ou dois-je rester moi-même ? J’y ai réfléchi pendant longtemps et un jour, je me suis dit : ‘tu es né et tu as grandi au Danemark, ton éducation, tes racines viennent de là’. Tous ces groupes, MÖTLEY CRÜE, POISON, RATT, sont géniaux mais ils sont tous américains. Leur façon d’être et de penser n’est pas la mienne car nous n’avons pas les mêmes origines. J’ai grandi en écoutant Bob Dylan et Johnny Cash que ma mère nous passait chaque jour à la maison ou sur le chemin de l’école. Alors oui, je veux faire partie de la fête mais je ne peux pas écrire des chansons sur le sexe. Nous avons réussi à trouver le juste milieu et ça a donné Vito et sa Stratocaster, dans un coin, et moi avec ma guitare acoustique dans l’autre. WHITE LION est la rencontre entre ‘Blowin’ in the wind’ (Bob Dylan) et ‘Runnin’ with the devil’ (Van Halen) (rires). Et ça a fonctionné même si cela semblait improbable sur le papier. Des années plus tard, je me dis que WHITE LION n’était pas comme les autres groupes de l’époque. Pas sur les photos mais quand tu écoutes la musique, je pense qu’il y avait quelque chose de différent.

L’aventure WHITE LION s’est terminée en 1991. Tu as déclaré récemment : « quand cela s'est terminé, c'était plus que la fin d'un groupe, c'était aussi la fin d'une période très spécifique de ma vie ». A ce moment-là, avais-tu conscience que c’était la fin de ton rêve américain ?
Oui et je n’ai pas suffisamment réfléchi à ce que je faisais lorsque j’ai décidé d’arrêter WHITE LION. J’en ai parlé à Vito il y a quelques années. Nous étions à la fin de la tournée de l’album ‘Mane Attraction’ et j’ai dit à Vito, « demain, nous jouons à Boston (ndr : le 2 septembre 1991) et ce sera notre dernier concert, j’arrête » et il m’a juste répondu « Ok ». C’est triste de voir à quelle vitesse un rêve peut disparaître et nous n’avons jamais parlé de cela pendant 20 ans. L’époque changeait avec tous les groupes de grunge qui occupaient le devant de la scène. Mais si Vito m’avait dit « Mike, ne fais pas ça, tu es complètement fou. Nous avons un super groupe, nous écrivons de belles chansons ». Je l’aurais écouté, vraiment. Mais il ne m’a pas dit cela. Ce jour-là, personne ne m’a appelé pour me faire changer d’idée. Ni le management, ni la maison de disques. C’est en prenant l’avion de Boston pour Los Angeles que j’ai décidé de fonder FREAK OF NATURE et trois jours après, je composais les premières chansons. Touche le fond et rebondis immédiatement. Je fonctionne ainsi car personne ne va se battre pour toi... C’est toujours émouvant pour moi d’évoquer cela car on ne parle pas juste de musique mais de la vie, de ma vie. Toutes ces chansons que je joue sur cette tournée sont autant de souvenirs de mon histoire avec Vito.

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Nous n’avons pas encore évoqué les albums ‘Big Game’ et ‘Mane Attraction’. Deux disques réalisés dans des conditions très différentes.
Nous avons eu seulement deux semaines pour composer ‘Big Game’. L’album n’est pas parfait mais il contient tout de même de grandes chansons comme ‘Little Fighter’, ‘Cry For Freedom’ ou ‘Goin’ Home Tonight’. Nous n’avons pas eu suffisamment de temps pour faire l’album que nous voulions. Alors, au moment d’écrire ‘Mane Attraction’, nous avons dit à la maison de disques que cela prendrait le temps nécessaire. Tout a commencé avec le morceau ‘Lights and Thunder’ qui ouvre l’album. Nous avons passé beaucoup de temps dessus et c’est ce titre qui a donné le ton à l’album, un côté épique prononcé. Nous avons expérimenté davantage de directions musicales avec ‘Mane Attraction’ et nous voulions continuer dans cette direction avec l’album suivant. Le plan était de tourner pendant deux ans, faire un break et revenir en 1994 avec un nouvel album mais ce n’est jamais arrivé.

Plus de 30 ans après, tu continues à jouer de la musique et tu es toujours sur la route malgré toutes les difficultés que tu as dû rencontrer. Comment fais-tu pour garder la foi ?
Je pense que le meilleur conseil est de ne jamais oublier d’où tu viens. Ma mère travaillait dans un pub et a élevé trois enfants dans un petit appartement. Elle travaillait toute la nuit et ils nous arrivaient de partir à l’école le ventre vide. Quand tu viens de là, peu importe ensuite que tu dormes dans un palace 5 étoiles ou dans un motel bon marché quand tu es sur la route. FREAK OF NATURE a été la première chose que j’ai faite après WHITE LION. C’était un retour à la case départ et, même s’il nous est arrivé de jouer devant un public peu nombreux, ce n’est pas grave. L’important est de toujours croire en ce que tu fais et en ta musique.

J’ai été marié à trois reprises, MABEL, WHITE LION et FREAK OF NATURE, avant de me retrouver seul pour la première fois. Je me suis alors souvenu des hippies qui jouaient de la guitare acoustique dans les rues de Copenhague à la fin des années 60. La musique folk est ma mère nourricière. C’est ce qui m’a donné l’impulsion pour écrire mon premier album solo, ‘Capricorn’ en 1996. Cet album est tel que je suis. Et depuis, chaque album est un voyage et représente un instantané de ma vie jusqu’à ce que je perde le signal de mon GPS en 2004. J’entendais ce murmure incessant ‘WHITE LION, WHITE LION…’ et j'ai fini par lancer une nouvelle version de WHITE LION. Avec le recul, je me dis que cela n’avait aucun sens de faire cela mais j’étais pris dans un tourbillon et j’avais perdu le sens des réalités. J’ai fini par me retrouver grâce au projet THE ROCK’N’ROLL CIRCUZ (2009) et à mon album solo Cobblestone Street (2013) dans lequel je parle de ma vie, de mes craintes et de mes espoirs. Un nouveau départ sur les traces du passé. C’est comme si je me retrouvais sur les bons rails avec cet album et, depuis, je ne me suis jamais plus égaré.

Comment t’est venue l’idée de faire revivre les chansons de WHITE LION ?
Au fil du temps et des tournées, le nom de WHITE LION a commencé à revenir sur les affiches de concerts. Les promoteurs inscrivaient ‘The Voice Of WHITE LION’ ou ‘The singer of WHITE LION’ et le nom de Mike Tramp devenait de plus en plus petit. J’ai commencé à donner quelques concerts avec mon groupe BAND OF BROTHERS au cours desquels nous avons repris du WHITE LION. Finalement, je me suis dit qu’il fallait que je joue à nouveau ces chansons mais qu’il ne pouvait pas y avoir un nouveau WHITE LION. Ce groupe, c’était Vito et moi. Vito ne reviendra jamais, et je respecte sa décision, mais je voulais pouvoir rejouer toutes ces chansons. C’est devenu le projet ‘Songs Of White Lion’, pas une reformation, pas une nouvelle version et Vito m’a donné sa bénédiction. C’est incroyable le temps qu’il m’a fallu pour comprendre ce que je devais faire et comment je devais le faire.

En 2020, juste avant la pandémie, tu avais prévu de faire une tournée consacrée au répertoire de WHITE LION avec ton ami Marcus Nand. A ce moment-là, aucun album n’était prévu. Finalement, pourquoi avoir décidé de faire cet album ‘Songs Of White Lion’ ?
C’est étrange la façon dont la pandémie a impacté nos vies. Durant cette période, un ami a travaillé sur ma biographie. Une nuit, il m’envoie un email avec des paroles de chansons en danois. Elles racontaient exactement ma vie. Je me suis alors mis au piano pour composer et d’un coup, je me suis mis à pleurer. Je ne pensais pas qu’une telle chose pouvait m’arriver, c’était comme une nouvelle naissance. Nous avons ensuite travaillé sur mon premier album chanté en danois ‘For Første Gang’ (2022). Cet album m’a donné la liberté nécessaire pour me consacrer ensuite à 100% à Songs Of White Lion. Ces projets me permettent d’exprimer pleinement deux aspects de ma personnalité.

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Sur disque, tu as déjà revisité le répertoire de White Lion avec ‘Remembering White Lion’ (1999). En quoi ton approche est différente aujourd’hui ?
Je pense qu’un artiste, s’il doit reprendre une chanson 40 ans plus tard, doit la considérer sous un angle différent. Beaucoup de choses se sont passées depuis que Vito et moi avons écrit ‘Broken Heart’. En 83, j’étais juste un jeune homme qui venait du Danemark et qui voulait vivre son rêve. Tu approches chaque chanson avec la confiance et l’expérience acquises pendant toutes ces années et selon ce que tu es maintenant. Ces chansons sont mes enfants et les revisiter me donne l’opportunité de les emmener dans un nouveau voyage. Je voulais que ces nouvelles versions reflètent ce que je suis aujourd’hui et les chanter avec la maturité et le cœur d’un homme de 62 ans.

Les versions que tu proposes sur l’album ‘Songs Of White Lion’ sont effectivement plus matures ou empreintes de nostalgie comparées aux versions originales. Jouer les chansons ainsi était une façon de leur rendre justice ?
Oui et je crois aussi que le public a vieilli de 38 ans depuis la sortie de ‘Fight To Survive’ (rires). Quand tu écoutais cet album dans ta chambre, tu étais prêt à affronter ce putain de monde avec l’enthousiasme de la jeunesse. Maintenant, tu rentres du travail fatigué, tes enfants ne quittent pas leur portable, ta femme te crie dessus car tu as oublié de faire les courses (rires) Quand tu écoutes un de nos disques, tu te dis que tu n’as plus 16 ans et que tu as mûri. Cette période de notre vie est révolue et j’ai essayé de retranscrire tout ce temps passé dans ces nouvelles versions. Je ne chante plus comme à 25 ans et, franchement, j’aurais l’air de quoi si je montais sur scène avec de longs cheveux blonds et un spandex (rires).

Ces chansons sont la bande son d’une vie pour beaucoup de personnes. Es-tu surpris par l’importance que peut avoir une chanson sur les gens ?
Oui mais je le comprends. Nous vivons dans un monde compliqué, dur, triste et nous avons besoin de nous rappeler une époque légère où nous prenions du bon temps. Ces chansons, comme tous les vieux titres, nous permettent de remonter le temps et de nous rappeler ces périodes.

Marcus a réalisé un travail fantastique sur le disque alors que ce n’était pas évident de s’approprier les parties de Vito. Est-ce que tu lui as donné des consignes ou juste dit ‘vas-y, joue mon ami’ ?
Je connais Marcus depuis l’époque de FREAK OF NATURE (ndr : il était guitariste sur la tournée qui a suivi la sortie de l’album ‘Gathering Of Freaks’ en 1994). Nous sommes restés très proches mais je ne pensais pas que nous allions collaborer à nouveau. Il a fait un boulot incroyable sur ce disque. Il a compris qu’il devait, par respect, s’imprégner totalement des parties de Vito. Et le plus important pour moi est que Vito lui ait donné sa bénédiction. Ils sont devenus amis et il est très impressionné par le travail de Marcus. Il a su respecter les morceaux tout en jouant un ton en dessous car je ne peux plus chanter comme à l’époque. C’était donc un double challenge que Marcus devait relever. D’une certaine façon, Vito est avec nous. Il ne sera plus jamais sur scène mais c’est aussi un moyen d’entretenir son héritage.

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Plusieurs autres titres mériteraient d’être revisités et notamment des démos issues de ‘Anthology’ comme ‘Back on the streets’, ‘Say Goodbye’ ou ‘Deep In Love With You’. Est-ce qu’une suite est prévue ?
C’est intéressant que tu parles de ces chansons. Après avoir composé l’album ‘Pride’, nous avons toujours écrit nos albums comme un livre, chapitre après chapitre. Il n’existe donc pas de titres inédits. Beaucoup de personnes ignorent l’histoire du titre ‘Radar Love’ mais elle illustre bien cela. Deux jours avant d’entrer en studio pour enregistrer l’album ‘Big Game’, notre manager nous dit que le Japon souhaite avoir un bonus track sur le disque. Cela se faisait beaucoup dans les années 80. Comme nous n’avions pas le temps d’écrire un nouveau titre, j’ai dit à Vito : « enregistrons le titre ‘Radar Love’ du groupe Golden Earring ». Finalement, nous l’avons gardé pour l’album tellement cette version était bonne (rires).

Mais pour répondre à ta question, il devrait y avoir une suite mais pas dans l’immédiat. Je vais d’abord publier mon deuxième album chanté en danois, le 1er février 2024 (ndr : le premier extrait ‘Hvis Du Vi’ est déjà disponible) et il y aura ensuite un autre album solo pour lequel je tournerai. Mais l’année prochaine, il est probable que je joue dans des festivals avec Songs Of White Lion et que j’ajoute des titres de ‘Fight To Survive’ dans la set list. Je pense à ‘Cherokee’ et ‘The Road To Valhalla’.

Pour terminer, est-ce que tu as prévu de revenir en France pour jouer des chansons de WHITE LION avec un groupe complet ou juste avec Marcus ?
Déjà, il n’y aura plus de concerts en duo car ce projet nécessite vraiment un groupe complet. La France a depuis toujours été importante pour WHITE LION. Le concert au Rex en 1988 (ndr : le 21 janvier 1988) nous avait surpris par son intensité et nous laissé un souvenir impérissable. La plupart des gens l’ignore mais la France est le deuxième pays où ‘Fight To Survive’ est sorti, juste après le Japon, avant l’Allemagne, l’Angleterre et un an avant les Etats-Unis. Le groupe a été créé à New York mais le succès est d’abord venu d’Europe. C’est là que notre public se trouvait. Je n’oublie pas les concerts que nous avons donné à Paris, que ce soit à l’Elysée Montmartre ou au Palais des Sports. Nous sommes prêts à emmener cette tournée des souvenirs à Toulouse, Lille, Paris ou Strasbourg pour retrouver toutes ces bonnes vibrations, le temps d’une nuit. 

Interview réalisée le 10 septembre 2023
Merci à Philippe Delory, organisateur du Raismes Fest
Spéciale dédicace à la team All For One, Cécilie & JB

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Discographie :
Capricorn (1997)
Recovering The Wasted Years (2001)
More To Life Than This (2003)
Rock'n'Roll Alive (2003)
Songs I Left Behind  (2004)
Mike Tramp And The rock And Roll Circuz   (2009)
Stand Your Ground  (2011)
Cobblestone Street (2013)
Nomad
(2015)
Maybe Tomorrow (2017)
Stray From The Flock (2019)
Second Time Around (2020)
Trampthology (compil - 2020)
Songs Of White Lion (2023)

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