Bruce Dickinson - chanteur / escrimeur / pilote / auteur / brasseur / homme d'affaires, fête ses 62 ans aujourd’hui.
Pour l’occasion, retour sur quelques points saillants de la carrière du frontman d'Iron Maiden.
"Je n'ai jamais pris de cocaïne. J'ai essayé le speed, parce que ça vous a fait courir très vite. Mais ensuite ça vous fait vous sentir absolument merdique. En ce qui concerne la cocaïne, c’est juste au mieux ennuyeux, et au pire, ça rend les gens cinglés. Donc je n'ai pas essayé la cocaïne. Et évidemment tout ce qui ressemble à des dépressifs, je ne comprends pas. Je ne comprends pas pourquoi quelqu'un voudrait masquer la réalité, car la réalité est brillante.
«Je pense que quiconque réussit doit avoir cette confiance en soi, et cela n’est basé sur aucune logique. Si vous vous asseyiez et que vous le regardiez et que vous disiez: `` Quelles sont les chances? '', Vous diriez: `` Non, abandonnez, vous ne réussirez jamais en tant que rock star ... '' Les gens échouent au bord du chemin, mais j'admire toujours les gens qui ont un rêve. Si la passion et la croyance sont là, vous le ferez. En outre, croire que vous pouvez le faire, c'est ne pas abandonner. C’est tout aussi important.
«Je me suis fait les dents en tant qu'enfant sur Purple. C'est ce avec quoi j'ai grandi, ce qui m'a fait sortir du lit le matin en termes de musique rock'n'roll. Ian Gillan était un de mes grands héros vocaux. J'ai fait mon premier album avec le groupe Samson [1979 : Survivors] dans ce qui était alors le studio d’Ian, Kingsway Recorders à Holborn. Nous avons fait la fête exceptionnellement fort avant de descendre pour une écoute, et Ian est arrivé au milieu et écoutait. J'ai dû m'excuser pour aller vomir dans les toilettes, et je me suis assis là, la tête baissée dans les toilettes pendant environ 45 minutes, jusqu’à ce que Ian eut pitié de moi. Il a dit: «Où est-il?… Ah il est là… traînez-le dehors, nettoyez-le, mettez-le dans un taxi, renvoyez-le à la maison.» Je n’ai jamais oublié cela. "
«J'avais une vision pour The Number Of The Beast: ma voix collée à Maiden équivaut à quelque chose de beaucoup plus gros. Nous l'avons fait rapidement - quatre ou cinq semaines. Nous étions en studio jusqu'à cinq ou six heures du matin. La seule l'erreur que nous avons faite a été de mettre Gangland sur l'album au lieu de Total Eclipse. Nous avons choisi Gangland parce que c'était la première chose que nous avions enregistrée correctement ensemble. Mais le reste de l'album était fantastique. Hallowed Be Thy Name était un précurseur de Rime Of The Ancient Mariner. Cette chanson et tout l'album ont amené Maiden à un autre niveau. "
«Nous étions en tournée à Winterthur, en Suisse, lorsque nous avons appris la nouvelle de l'album The Number Of The Beast. Nous avons reçu un télégramme le dimanche matin disant: «Votre album est numéro un!». Et nous avons dit : «Fantastique!». Mais à l'époque, nous poussions un autocar de 30 places pour le démarrer rapidement, car le conducteur avait laissé la batterie se vider.
«Nous étions jeunes et nous étions tous plongés dans cette énorme merde du succès et nous l'avons géré de différentes manières. Dans une certaine mesure, vous concluez un accord faustien lorsque vous rejoignez un groupe à succès. Il y a un prix qui vous est exigé, et vous ne pouvez pas faire grand-chose si ce n'est d'espérer sortir du bon côté. "
«Nous étions tous en forme comme des truites à la fin du World Slavery Tour, courant partout, maigres comme des râteaux. Je pense que nous étions tous devenus un peu fous. J'allais devenir fou. Treize mois sur la route n'ont pas été propices à l'état de ma santé mentale!
"Steve est extrêmement déterminé et pour une sorte de type timide et aux manières douces dans les coulisses, il a une conduite assez impitoyable en lui. Pas dans une mauvaise manière ou une manière d'exploitation, mais il dira: 'Cela ne fonctionne pas et il y a pas moyen de le contourner… "Il peut être très, très têtu et, bien sûr, moi aussi! Ha ha ha!"
«Comment avons-nous maintenu nos relations dans Iron Maiden? Nous avons parcouru une très longue route ensemble. Steve [Harris] et moi avons des personnalités si différentes, mais nous avons de nombreux moments où nous sommes si proches, c’est vraiment spécial. C’est la Team Iron Maiden. C’est un peu comme une équipe de football, mais c’est bien plus que ça. C'est plus qu'un travail, car je ne ferais pas subir à mon corps ce qu'il traverse pour un travail. "
«Je me demandais comment ils vous parlaient du cancer. Est-ce avec du thé et des biscuits? Mais non, l'oncologue vient te dire: «Eh bien, j'ai une lettre ici qui dit que vous avez un cancer à la tête et au cou.» C’est ainsi qu’ils font: directement entre les 2 yeux. J'apprécie cela. On m'a dit que j'avais une tumeur de la taille d'une balle de golf sur ma langue et une autre dans mon ganglion lymphatique. Mais l'oncologue a également déclaré: «Vous êtes un excellent candidat pour une guérison complète.» Il m'a dit: «Je vais t'en débarrasser et ça ne reviendra pas.» Je n'ai pas vu l'utilité d'avoir peur. J'ai demandé au médecin: "En supposant que je m'en débarrasse, combien de temps avant de revenir à la normale?" Il a dit environ un an. J'ai dit: "Je vais me battre."
