Le vétéran Dennis De Young , ancien chanteur de Styx, revient chez Frontiers avec ce qu’ il qualifie de son dernier opus, 26 East Vol1.

Enfin comme son nom l’indique, il y aura quand même un second volume qui cette fois ci fera certainement office de testament pour ce grand Monsieur du mouvement pomp rock US. Ce type fait partie de ma vie tellement Styx a été le groupe qui a bercé ma jeunesse. J’ai adoré ce groupe et je l’adore encore grâce à des monuments comme Cornerstone (79), Paradise Theater (81) ou  Edge Of The Century (90) pour ne citer que ces 3 là. Ce groupe fait partie de mon panthéon et j’ai regretté le départ de De Young au début des années 90, même si sa carrière solo entamée en 1984 avec le très bon Desert Moon n’avait rien d infamant, bien au contraire. J’avais cependant trouvé son dernier Live In Los Angeles en 2014 pas bien du tout.

Mais que dire de cet album ??? Putain ça fait mal de parler comme ça d’un artiste qu’on a vénéré mais qui m’a fait beaucoup de peine avec cette nouvelle galette. Alors on va la faire rapide, le seul bon titre sur cet album se nomme Unbroken. Le titre le plus AOR et qui sonne actuel et pas vieillot, pour le reste, c’est un massacre. On croirait écouter un vieux Styx des années 70 mais sans la qualité des compos comme sur East Of Midnight ou The Promise Of This Land. C’est bien de faire à la manière de, mais ce genre de musique n’a que trop mal vieilli. Le son de synthé en 2020 fait de cette façon est une catastrophe pour nos oreilles. Mais ce n’est pas le pire car De Young se prend pour Poison et Unskynny Bop sur le rock complètement foiré de With All Due Respect. Et on franchit encore un niveau dans l’inaudible avec A Kingdom Ablaze et ses chœurs sortis du Nom de La Rose absolument insupportables. Même l’hommage au Beatles en duo avec Julian Lennon, The Good Old Days, est franchement banal à pleurer. A se demander si le meilleur morceau n’est pas A.D 2020, qui est un rappel de Paradise Theater et AD 1958 et 1928. Le problème c’est que le morceau dure quelques secondes. Quand on sait que derrière les compos il y a le grand Jim Peterik on a  du mal à imaginer un tel fiasco. Dire qu’il y a un volume 2 !!! Franchement je ne suis pas pressé !!!

Ce n’est pas beau de vieillir et il vaut mieux se repasser d’autres essais afin de se souvenir combien Dennis De Young demeure un artiste d’exception. Avec cette galette ça sent la naphtaline !!!

Tracklist :
1. East Of Midnight
2. With All Due Respect
3. A Kingdom Ablaze
4. You My Love
5. Run For The Roses
6. Damn That Dream
7. Unbroken
8. The Promise Of This Land
9. To The Good Old Days
10. A.D. 2020

Line Up :
-Dennis DeYoung: Claviers, fausses batteries, fausses basses, fausses nouvelles et quelques chants.
-Jim Peterik: guitare, basse, clavier, voix et vuvuzela
-Août Zadra: Guitares électriques, chant
-Jimmy Leahey: Guitares acoustiques et électriques
-Craig Carter: Basse, voix et invocations
-Mighty Mike Morales: Batterie et vérificateur de son toute la journée
-John Blasucci: Clavier
-Mike Aquino: Guitares électriques
-Kevin Chalfant: choeurs
-Matthew DeYoung: Batterie sur «To The Good Old Days»
-Ed Breckenfeld: Batterie sur «Unbroken»
-Zoe et Austin Orchard pour Ring Around The Rosie
-Le choeur des enfants de Chicago et le chef d'orchestre Josephine Lee

Label : Frontiers
Sortie : 22/05/2020

Discographie :
S/T (1985)
Back to the World (1986)
Boomchild (1989)
10 on Broadway (1994)
The Hunchback of Notre Dame (1998)
One Hundred Years from Now (2007/2009)
And The Music Of Styx Live in Los Angeles (2014)
26 East Vol 1 (2020)

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