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GLANUM ROCKGlanum Rock – 15 ans déjà ! Vendredi  03 Aout 2012. 1ère soirée.

Pour ceux qui ne liront que l’Epilogue, comme je les comprends … Allons à l’essentiel. Une fois n’est pas coutume commençons par remercier ceux sans qui ce festival, cette édition, n’aurait pas vu le jour. Un Glanum Rock qui élève chaque année le niveau de sa prestation, aidé en ça par une flopée de bénévoles, constitué en partie de membres de groupes ayant délivrés le show sur des précédentes éditions. Cette fidélité est le juste retour pour ce que sont humainement nos organisateurs :
Cindy Ruiz, Emilie Clapier, Maëlys Huyghe, Yaël Shabtai, Damien Perrot, Jérôme et Jérémy Courenq.
Mme(s), Melle(s) vous  êtes charmantes et puis vous autres … vous êtes bien braves ;-D ! Merci !
Un festival qui ne serait pas de ce niveau dans un autre cadre ; Nom de Zeus ! On est dans les Alpilles, l’Olympe de la boule bleu ! Cet endroit idéal et paisible, isolé des intempéries telles que la pluie, la neige, le vent, ou les cons, ce lieu où les dieux du rock peuvent vivre leur bonheur musical ! (Là ça va, j’en ai pas fait trop ?).
J’oubliais ; je me remercie également d’être venu ! Aparté terminé.
 
Puis comme c’est un quinzième anniversaire, on va remercier papa et maman ; car on voudrait que tous les ans ça recommence et … Youkaïdi, kaïdi, kaïda. Désolé L ! Pardon, des restes de petites enfances !
 
Il y avait un beau plateau ce soir, très varié … Comme un plateau de fruits de mer : homards et bulots, moi j’aime bien les bulots, aussi de jeunes bigorneaux et un truc dont je ne connaissais pas la forme. Sans doute un  poisson de grande profondeur ; un truc qu’on pêche que dans les grandes profondeurs de lacs Suisse ?
Mais j’ai tout bouffé, même le homard j’ai tout sucé. Je n’ose pas dire que je lui ai vidé la queue ! J’aurai préféré un crabe ; ça fait mieux de lui dire je lui ai séché et astiquer la pince … Pas sur ?
Le problème avec la pêche c’est qu’il y a de moins en moins à bouffer, les thons et maquereaux en tout genre ont changés d’eaux. Le rock serait moins en odeur de sainteté ? Deux cent cinquante personnes, pour des sonorités variées et de qualités à cette première soirée.
En plus des festivals qui se chevauchent dans une même région, alors que depuis QUINZE ans le Glanum ouvre sur le 1er samedi d’Aout. No comment !
On se consolera en parlant à défaut d’un public de qualité.
 
Pour ouvrir les portes à la foule,  je pense qu’un groupe devrait se sacrifier et prendre un nom du style : people2mesDeux – TrouDuKul2TéléRéalité ; un truc qui sur l’affiche ramènerai des fonds pour les organisateurs de soirées (de bonnes) décibels.
Et pourquoi pas, sur la scène faire marcher des ventilos aux effluves de Kro’ ? Et/ou de l’eau bouillante pour décoller ceux et celles qui viennent mais restent collés au bar ? Je suggère, les organisateurs choisiront.
Certains ont dû se poser la question : "humm... mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir me mettre ce soir ? " & du coup ils sont restés comme un banc de moules collé au récif à houblons. Le mieux c'est faire du « fitness-bar" des allers retours ! Entre deux scènes on alimente la caisse des organisateurs et pendant le set, on répond aux honneurs des groupes et on digère. Un peu moins de douze mois pour comprendre et appliquer le précepte.
 
Une fois n’est pas coutume, encore un peu de lèche. On doit reconnaitre, une qualité aux organisateurs ils savent choisir les groupes. Huit groupes répartis pour deux soirs ; oui ! Quatre chaque. Bien !
Pourtant dès le premier soir, un défi était lancé. Au départ une ouverture de festival entre Pop & Rock, avant le lâché du gros SON, bien gras sauce Hard pour le lendemain.
Même si sur ce premier soir …
 
Une sélection difficile devant la palette du style rock (au sens large), des groupes quasi aussi différents que possible.  Les seuls points communs, pourraient se résumer à la présence du cœur poumon, nécessaire au genre : Une basse – une batterie. Ajoutons à cela un chanteur et du talent. Après on pourra toujours retrouver le compagnon à six (voire sept) cordes qui dans un cas ce soir, alternait avec son pote : touche noir, touche blanche, touche noir, touche blanche, etc. (je peux continuer et vous en mettre trois pages ? Je suis payé à la ligne … Payé … par une gratitude éphémère ? Infini ? Oui comme quelqu’un qui se touche !). Fin de ce délire !
 
Je venais toutefois plus curieux qu’à reculons pour ce plateau du vendredi. Mes premiers panards (musicaux) [Attention Blind Test !] : « Ont été nourri à coups de décibels malins, (Ouais … C’est comme ça que) j’ai assassiné mes voisins & (j’ai) pourtant été bon élève, toujours premier pour la grève ; (mais … ) Le Rock´n´Roll ne rend pas sage (et ouais) Tout gosse ; j´avais déjà la rage. »
Cependant, déjà sur cette première soirée, l’amoureux de musique et des musiciens talentueux qu’elle offre parfois, Maënora, le vrai ! Est reparti surpris et conquis.
Quatre scènes et quatre univers, trente ans d’écarts et plus encore entre le plus jeune et le plus ancien. Mais un point commun, l’envie de se faire plaisir et de partager cette émotion positive.
 
Au Glanum pourtant persiste un défi et un problème, quatre groupes, un espace très grand (qu’il faudra remplir plus encore avant le prochain grand anniversaire dans un an, dans deux ans … cinq ans) ou un espace pour le public à réduire ? Et cette obligation d’ouvrir sous les lueurs persistantes naturelles dès 20H30 (*) ; sans les Lights donnant l’étendue de leur pleine efficacité. Light Show parfait (comme la sono) ; félicitations au passage … Pas un seul souci sur les deux soirs du Glanum Rock ; une évolution grandissante autant en quantité qu’en qualité. (*) Mais cela peut-être un problème dans les Alpilles, l’été commence mi-avril pour finir mi-octobre et le jour dure et … ma plume aussi est dure (celle avec laquelle j’écris ; dois-je préciser ?).
 
ZE SHOW commence !
 

Glanum RockGlanum Rock The Crazy Poodles : de grands adolescents et très jeunes adultes, encore en âge acnéique sans complexes musicaux. Je pourrai citer cinquante influences, mais faisant partie de ses pionniers qui ont vu Téléphone dans les grandes années (j’étais très jeune !!! Photo en noir et blanc à l’appui), pas ceux qui ont mangé du mammouth ou de l’allemand dans les tranchées, mais … J’ai vu téléphone. Même si en cette période post J.O. je boufferais plutôt de l’Anglais tricheur en grosse quantité. C’est bien dans cette grande lignée que je les situerais, un Téléphone qui aurait pris plus d’héritage école Rock Anglaise. Ce groupe a la chance de compter des individualités jeunes mais marquées.  Jérémy un guitariste (& lead vocal) qui sait poser et donner abondance a de multiples lignes de chorus ! Pour cela, il s’appuie sur la rythmique toujours présente de Max qui assure sa partie. Thomas (batterie & lead vocal) avec J.B. (basse) apportent beaucoup de rondeur par l’accent des sonorités et d’identités de leur instrument respectif. Allant jusqu’à donner de la voix également sur les chœurs.
Si je devais donner, annoter qu’un seul défaut à ce groupe : il serait dans sa volonté de trop vouloir bien faire. S’appuyer sur trop de textes ; au risque d’entendre des phrasés ne glissant pas toujours parfaitement et aussi doucereusement que la partie musicale. Je ne me fais pas trop de soucis pour ces jeunes chiots. Ils ont le mordant des gros, la laisse élastique qui leur permet d’aller courir - pisser très loin, le tatouage sous l’aisselle ? La fougue : est le principal moteur qui les anime ; l’envie : le catalyseur à maîtriser. Même si je pense que le vrai propulseur de demain résiderait dans le choix d’abandon du micro central à un(e) quidam ; cela pour permettre un mur de chœurs par les deux protagonistes se partageant actuellement le lead vocal ; « Utopie » est un exemple de cette qualité de chœurs. Vous êtes un groupe emplit de fougue, avec votre propre identité. Donnez-vous tous les atouts pour être incontournable demain ; en cherchant la perle rare celle de votre empreinte vocale …. Ce n’est qu’un avis, un conseil purement amical ;-)
Parfois viennent se greffer des accents Nirvanesque comme sur les refrains du « mid-tempo » d’I Heard, on sent là, la patte plus personnelle de Max (?). Cela pour dire que vous êtes nombreux à pouvoir apporter à la création du groupe. Je vous souhaite de rester unis et soudés, de poursuivre l’aventure ensemble.
On pourrait compter par milliers rien que sur l’hexagone, le nombre de groupes qui décrochent des tremplins. Marqué un essai c’est une étape, mais parfois, pour le transformer on fait appel  à quelqu’un d’autre. Pas le plus grand, pas le plus fort, ni le plus beau, mais quelqu’un qui est à son plein avantage sur ce terrain. Les titres qui auront les plus résonnés à mes oreilles : Chanson d’un Clone & Utopie ; sur chaque titre Jérémy aura su nous mettre la bonne dose de guitare en plus.  (Sauf erreur de ma part) The Way est le titre qui a le plus permis de faire entendre les lignes de basse ; un instrument qu’il faut imposer (à mon avis) comme une troisième gratte.
Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais. Donc on devrait pouvoir se recroiser ;-)
 Glanum RockGlanum RockGlanum RockGlanum Rock Deuxième groupe de la soirée, s’ensuit Indicible Machine, lire : Un dix cible ma Chine ; en français dans le texte. Super feeling pendant l’interview et que dire après avoir entendu ce show ! D’une génération ou l’acné n’est visible que sur des vieux films de famille en super 8 (boutade !). Des jeunes quadras. Ils auraient tout aussi bien pu jouer le lendemain. Ils étaient le trait d’union des deux jours.
J’ai adoré ce qu’ils ont fait, ils possèdent un chanteur de très grande classe en la personne de Fred (Normand [un plus] & également chanteur d’INVICTUS dont les deux albums Black Heart (2003) et Persecution (2009) ont reçus bonnes presses). Pour la scène avec Indicible Machine, il a là, toute la matière pour lâcher les chevaux. Avant le show Fred, c’est un peu M. Tout le monde mais … Avec le pot à Yaourt et le fil raccordé à l’ampli … C’est tout autre chose, un croisé d’Alice Cooper, d’Ozzy Osbourne visuel ; un personnage qui relie chaque parole aux notes et dépose chaque morceau en offrande – obole en direct au public. Quelqu’un que vous et moi on ne sera jamais (Bon, j’avoue … Surtout vous !). Cependant, bémol sur le titre en Anglais (pour moi) une petite fracture s’en ressent avec le public Franchouillard. Les morceaux sont d’une puissance phénoménale, surtout quand les grattes viennent vous tambouriner la tronche. A tel point, qu’après l’anesthésie est telle … qu’au choix : vous pouvez vous faire enlever une molaire ou monter sur le ring avec les frères Klitschko et ne rien ressentir (essayez, moi je ne peux pas j’ai un physique !). Une puissance qui n’a d’égale que sa part de mélodie apportée. Le plus dingue, c’est qu’ils m’ont totalement embarquée dans un univers qui au départ, sur le papier, n’était pas le mien.
Chaque zicos mérite sa part de louange pour ce qu’il apporte à l’unisson de l’ensemble. Si l’âge peut parfois être un handicap, il donne ce volume, cette épaisseur au feeling qui ne s’acquiert qu’avec le temps. Il devient parfois difficile de décrire justement par des mots, ce qu’est : une ambiance, une atmosphère ; apportant tant à un ensemble. Je me suis sentie totalement et en parfaite communion pendant tout le set en Français, et bon spectateur sur mon  bémol ;-)
Les grattes de Seb & Lol font souvent qu’une ! Un parfait duo ; autant de manière sonore que visuelle. Ils viennent vous tronçonner la gueule de la fontanelle au rectum. Vous prenez une avalanche de hachoirs incompressibles et … ça reste mélodique !?!
Ils se passent le relais pour des chorus et solos sans aller jusqu’à la fission et reviennent très rapidement à cette fusion identitaire.
« Mais comment font-ils donc ??? » Belle communion de la paire. Qui dit la paire, dit y’en deux L Même pas honte ! Rock Meeting a besoin de partenaires financiers ;-D
A la batterie instrument d’une parfaite musicalité quand elle est ainsi jouée & maîtrisée, Stéphane assure en sus les samples qui sont la pièce nécessaire à Indicible Machine, la cerise sur le gâteau, la mouche sur la bouse, la mousse sur la bouche (pour celles & ceux du fond). Une mise en place d’univers, d’atmosphère, des lignes supplémentaires nécessaires à leurs compos. J’aime ce style de frappe ; la quantité de bons batteurs s’équilibrent de nos jours avec les mauvais. De plus en plus de bons musiciens en scène et à la maison ; mais pouvoir et savoir apporter autant à la compo’ … C’est déjà plus rock’n’roll ; là faut sortir de sa chambre. Dan tout frais moulu vient avec sa basse compléter la mouture, introduit très récemment sa technicité et sa parfaite intégration avec ses comparses rend pourtant indéfectible son intronisation pubère dans le groupe en en faisant un  membre à part entière. Il se permet même, d’avoir déjà de belles lignes posées et présentent sur l’assemblage final. Oui ; pour moi ce groupe c’est une belle claque musicale ! Il y a parfois de bons plats dans votre assiette, mais trouver celui qui réunit la totalité des ingrédients … c’est une autre mesure. Là je l’ai gouté ! Tout est bon ; même si certains titres (sur une première écoute) sonnent encore plus comme  des hits ++. Exemple : Raisonne ; Le Désert ; Le Choix ; Allons Enfants. Je vous en reparlerai.
 Glanum Rock Fraîchement débarqué de Suisse ; KYASMA a été un ouragan dans la programmation. Trois mecs sur scène pour imposer un univers très personnel. C’est symphonique, psychédélique, classique, rock ; mais le tout broyé dans un mixeur. Déroutant pour certaines oreilles, mais chaque musicien présent dans le public (même dans l’âme), aura su entendre la qualité et le niveau des protagonistes sur scène. Un tel niveau à un tel âge, c’est assez rare pour le souligner, limite insultant !Tant ils sont habités. C’est inouïe au regard de leur pièce d’identité. Moi j’y ai entendu le mix entre un Robby VALENTINE, un MUSE et un MIKA, exemples afin de tenter de vous situer l’univers ; mais attention en plus barré. Si, si c’est possible ; allez les voir vous aurez compris. Par écrit un truc quasi impossible à décrire, mais dans la réalité … KYASMA existe, Kyasma est réel, je les ai vu et je les ai  entendu. Les deux sont à faire.
Une intro électronique (univers et base de ces zicos de l’impossible), et l’arrivée de personnages décalés en tenue de scène débarquent. Il possède une once de ce côté musical - expérimental d’un flex Able de Steve Vai, répartit sur les instruments présents et moins exprimés sur la guitare en instrument solo. Djamel alterne ainsi avec brio : guitare, piano, chant et ... une intervention au theremin. Un instrument spécial, bizarre. Un des plus anciens instruments électronique ; que je voyais pour la  1ère fois en Live, sur lequel Djamel nous délivre un solo à la Coperfield. Très déroutant pour des rockeurs puristes. Mais qui ne dénote pas dans l’univers Kyasma.
Melchior est aussi un personnage à part, au départ je me suis demandé si il ne présentait pas une émission sur M6. Celle ou des femmes en rondeurs finissent à poil et poils en vue sur un bloc d’immeuble de 8 (h) x 12 (L) ; façon King Kong qui attaque la ville. Melchior c’est cette version « So British » d’un automate qui jouerait avec grand doigtés de sa basse « multi-cordes », en assurant des chœurs personnels. Jonathan à la batterie, de manière (vestimentaire) beaucoup plus soft vient terminer parfaitement avec son jeu très varié & plein de brio, ce Picasso Auditif. Pas une seconde de répit pendant le set ! Beaucoup de ponts musicaux, façon sonate, façon spatial, façon métal. Kyasma est un groupe dont on parle forcément après avoir vu & entendu en show. Dont on parlera … à coup sûr. A tel point que je ne vois pas comment ils pourraient échouer sur la scène musicale, tant ils possèdent un style qui leur est propre, varié et riche. Une identité. En espérant toutefois pour eux, qu’ils trouvent sur notre planète, un public le plus grand possible pour l’écoute de leurs créations. Mettre KYASMA dans un festival, c’est pareil que mettre un Bogdanof à un repas de famille. Un  spectacle à voir qui peut aussi déranger mais à voir et entendre ! Ça ne passe pas inaperçu. Il y a un vrai effort de création, de mise en scène, un professionnalisme respectueux du public. Un groupe dont le Japon serait certainement un des plus grand fan, dans ce schéma actuel.
  
 

Déjà quatrième groupe de la soirée ;  l’heure du bouquet final à la soirée fruit de mers ??? STARLINERS venus en voisins, les natifs d’ARLES venaient pourtant en terres inconnues sur le Glanum.  Auraient-ils pu croire un jour faire une tête d’affiche sur une soirée Glanum Rock ?
Un festival qui s’est fait, forgé un nom et une réputation en arrosant les portes, d’une des plus belles citées du Sud-Est, à coups de riffs, de cris et de distors’. Et pourtant c’est sur la clôture de cette première journée de festival version soft, que nos locaux pouvaient offrir leur prestation Pop-Rock. Ainsi démontrer l’engouement naissant d’un futur se dessinant de forte belle manière. Point la peine de douter que ce groupe à un registre pour grandes ondes et une aura pour en faire crier quelques-unes. Les articles dans les magazines grands publics et chaines de télé en tout genre, vont pouvoir fondre sur leur proie. Ils sont prêts et murs pour la cueillette.
Voilà le seul groupe sur cette première soirée pour lequel je venais avec un dossier auditif, en terrain « un peu » connu.
Quelques clips, très en couleurs typés U.S.A. et très filmographiques sont à disposition sur la toile.  Des réalisations très pro’. Des clips ou ils s’entourent de charmantes jeunes filles, alors on abuse de sa notoriété ? Petits canaillous ! Bon j’avoue j’en aurai fait autant … Abuser de (s/la) position[s].
Pour un clip comme Révélations avec quelques années de moins au compteur, j’aurai pût accepter qu’on me transforme en Yoda pour enseigner le sabre (pas forcement à Hugo). Voir même me déguiser en sabre Laser pour qu’on me tienne à deux mains ; mais … pas Hugo ! Plutôt la charmante brune.
Actuellement le groupe est « encore pubère scéniquement » ; pensez donc une 50taine de date au compteur. Mais après ce que j’ai vu ce soir, cette envie, ce style, cela risque fort de décoller de manière exponentielle aux fils des ans. Alors le Glanum pourra s’enorgueillir de les avoir reçus. Quant à eux d’y avoir participé !
Voilà le type même de journée qui était destiné à notre chroniqueur Fab, Monsieur Pop-Rock sur Rock Meeting.
Mais qui habite au pays des cigales ? Maënora, le vrai !
Starliners, un groupe qui définit ses racines dans Killers, Phoenix, Oasis ou encore Dandy Warhols.
Qui délivre comme sur « I Love You mais encore » de la pop auquel j’adhère sans difficulté. Même si  depuis quelques années,  je cherche à l’unité mes coups de cœurs dans ce courant musical.
Les autres morceaux proposés en clips ci-dessous, font prédominer le côté variété sur la fibre originelle : Pop-Rock, m’ayant mis un poil en retrait avant le show.
Les poils en retraient pas mon truc, allais-je me faire le maillot pour leur set ?
De mon opinion (avant show) je percevais une Pop – Rock légère moderne, école Anglo-Saxonne esprit : Higher & Click Five, mais … chanté à la française. A ce moment,  je me disais : « Pas mal à voir sur un set en Live ! ». J’attendais que la prestation Live, gomme légèrement ce côté plus aseptisé pour rendre à la musique son essence plus Rock. Que la guitare s’exprime comme l’instrument phare, comme disait Poincaré un soir qu’il rentrait bourré, complètement rond comme un coin du HellFest : « Le hasard n'est que la mesure de notre ignorance » et de facto Le hasard n'existe pas, alors … ce qui devait arriver arriva.
Chaque vrai groupe aime la scène, elle vous ramène à vous-même, à l’essentiel. On est en Live comme on est au quotidien, la vérité musicale s’entend ; bonne ou mauvaise et s’exprime.
Elle est le baromètre de votre niveau, le sondage de vos compositions.
Un groupe qui prend du plaisir peut en redonner, et sur ce terrain Starliners a rempli son contrat.
En show le rock prend la balance sur le Pop, normal et c’est tant mieux !
Il faudra encore du temps avant de voir Jean-Baptiste se lâcher plus, mais cela servira plus encore l’intérêt Live du groupe. Dans la vie d’un groupe, l’adrénaline se prend sur scène. Voilà la drogue que doit s’infliger toute Rock-Star. Dans des futurs économiques plus sombres, augmentons les scènes partout en France, donnons les opportunités à des loisirs sains. Sans bordel, sans querelles. Nos  groupes doivent d’abord vivre dans nos frontières, la scène française n’a rien à envier à personne. Au contraire. Dans tout domaine musical à effluves Rock (je m’entends) !
Quant au chant en Français, il résonne de mieux en mieux, surtout quand il est savamment écrit !
En chantant dans la langue du pays, l’auteur sait pourquoi il s’est cassé la trappe à aliment digéré ; car le public peut facilement percevoir à hauteur égale, les mots et les notes.
Je n’ai rien contre le chant en Anglais, mais il doit s’imposer naturellement.
Je pense même que quand c’est bien fait, cela peut s’imposer en dehors de nos frontières.
Pour compléter le groupe Tony & Olivier (basse – batterie) viennent parfaire la fresque, en assurant par leurs présences et leurs jeux, le professionnalisme et la renommée grandissante de Starliners, celle qui permet à ce groupe de se hisser à son niveau. Ces mecs sont jeunes mais encore en devenir.
 
Pour ce groupe et chaque autre je dirai : « croyez en vous ! » La chance n’est que la somme de vos projets et de vos désirs mit en action. Cette chance n’a besoin que de deux ingrédients supplémentaires et relatifs, temps et travail. Réfuter un seul de ces quatre paramètres et c’est tout un rêve qui s’effondre. Alors quand on tient une structure forte, on s’accroche.

Au final, j’ai passé encore une bonne soirée. Pour mettre de côté les conneries de la vie, rien de tel que ce type de soirée. Des rencontres de passionnés, à la sauce décibel. Enfin l’occasion de rendre gratitude à celles et ceux qui les mettent en place. Cette année il y avait un prix, moins cher qu’un paquet de clope et un café. Avec tombola dont une « guitare à gagner » ! C’est sain et ceux qui y étaient peuvent en tirer gloriole. Pour les autres, rendez-vous l’année prochaine, premier week-end d’Aout ! Amitiés et bises aux ami(e)s et nouvelles rencontres.
 
Dernier Merci, particulier à celles et ceux qui sont mes yeux sur ce Live, la beauté d’une carte postale réside dans l’image montrée. Sans vous personne n’irait au bout de ce texte ; d’ailleurs qui y vas ? Sur cette terre personne en apnée. Donc pour la / le photographe qui donne la vie au texte ; un merci du fond du cœur ;-)
Merci : Liza Trambouze, Manue Rosa, Cédric Martin,
 
The Crazy Poodles
TrackList : Intro ; Chanson d’un Clone ; Quête de Pouvoir ; Horizon  Néfaste ; Blues ; Utopie ; Trou Noir ; I Heard ; Fly / The Way ; Episode II ; Mediator.
 
The Indicible Machine
TrackList : Raisonne ; Cœur Noir ; Le Temps ; Le Désert ; Petite Sœur ; Welcome ; Le Choix ; High N Dry ; Allons Enfants.
 
Kyasma
TrackList : Take Me Higher ; Mechanics of the Universe ; Doctor Please ; Perfection in Trigonometry ; Sweet Nostalgy ; Technology ; Radioactivity ; Description : https://s-static.ak.facebook.com/images/blank.gifImpact of Cosmology.
 
Starliners
TrackList : Intro ; French Kiss ; Vertiges ; La Relève ; No more crunch ; Supernova ; Domino ;Future is Now ; Révélations ; When you were young ; I love you ; Nasty One ; Hell song ; We hope ; Hello.
 
-          Crazy Poodles :
http://thecrazypoodles.fr/
Jérémy CHECLER : lead guitare et lead chant ;
Max BERKOWICZ : guitare rythmique ;
Jean-« Bassiste » THERIC : Basse ;
Thomas MERCIER : Batterie et lead chant.
 
 
-          Indicible Machine :
http://www.indicible-machine.com/
Grattes : Seb & Lol ; Fred au chant ; Steph batterie & William, Dan – bassiste, Stéphane batterie & programmation des samples.
 
 
-          Kyasma :
http://kyasma.com/
Djamel Cencio - piano, guitare 7 cordes et chant ; Melchior Ebener – basse ; Jonathan De Castro  - batterie.
 
 
-         Starliners : Hugo Chesnel : chant, guitare ; Jean Baptiste Marcant, « Jaybee » : guitare, clavier, chœur ; Tony Pastor : basse, chœur ; Olivier Roux, «Twist» : batterie, samples.
http://www.starliners.fr/
 


 

 

 

 


 

http://www.youtube.com/watch?v=vcIsvn514lo
http://www.youtube.com/watch?v=rAzC5nkVgF0
http://www.youtube.com/watch?v=7l59bS6ZrKU&feature=relmfu

 

 

 


 

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