CIVILIZATION ONE, ou le remède contre l’Euro scepticisme,

voire la troisième voie possible vis à vis de l’altermondialisme et du mondialisme néo libéral ?
Et bien peut être, toujours est il que là où ces deux courants peinent à fédérer la planète, les groupes de métal n’hésitent pas, eux, à s’internationaliser, et ce doit être ici le meilleur exemple à ce jour. Jugez plutôt : d’abord le noyau européen : l’Italie, avec Aldo Lonobile et Luca Cartasegna du groupe Secret Sphere, l’Allemagne avec Markus Teske, claviériste de son état (Red Circuit) mais surtout connu pour son travail de producteur (Vanden Plas, Dominici, Symphony X), qu’il a superbement bien exercé ici, et enfin la France avec Pierre-Emmanuel Pélisson (ex Heavenly). Mais d’autres continents sont représentés puisque le combo est aussi représenté par le Brésil (Jesper Stotz), et finalement le Sri Lanka avec le très versatile chanteur Chitral Somopala. La versatilité du bonhomme s’exprime au travers de bon nombre de groupes auxquels il a participé : Avalon, Firewind, Faro, Red Circuit, et pour en terminer avec la métaphore, cette versatilité sera diversement interprétée par les alter mondialistes qui verront là le règne des petits boulots, alors que les tenants du libéralisme y verront une chance d’évoluer plus facilement, je vous laisse choisir l’interprétation adéquate pour en venir à l’aspect musical ! Et là, incontestablement, l’internationalisation a porté ses fruits, le power métal proposé est avant tout mélodique, tout en étant aussi diversifié que la nationalité de ses membres, au heavy métal à base de riffs incisifs et de soli étincelants, des éléments symphoniques, néo classiques, progressifs, et même quelque growls sur 16, viennent se greffer ça et là pour personnaliser ce cocktail et le rendre attractif. Les lignes vocales un brin éraillées de Chitral, qui s’appuient souvent sur des chœurs, féminins sur Time Will Tell, subliment des refrains tous accrocheurs. Et hormis l’intro orientale très classique qui n’apporte pas grand-chose, difficile d’extraire des préférences, tant la qualité est au rendez vous sur chacun des titres, je citerai néanmoins les mid tempos The Lost Souls et Wishing Well, la ballade Dream On (qui n’a rien à voir avec celle d’Aerosmith), et les tempos plus musclés Legends Of The Past ou Welcome To Paradise. Pour conclure, et orienter la métaphore sur le milieu sportif, vous avez peut être remarqué que la plupart des nations citées sont aussi des spécialistes du football qui contribuent souvent à élever le jeu au plus haut niveau.

Et bien c’est exactement ce qui s’est produit ici avec cette coopération, avec un leitmotiv commun, priorité aux mélodies, cette mini révolution s’inscrit finalement très bien dans le cadre du carrefour des rocks mélodiques, qui n’aura jamais porté si bien son nom !

Highlights : tous

Comments:

You have no rights to post comments