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Enfin, l’œuf a éclos ; neuf titres à la côte …

Oui avant tout auprès de moi, mais j’espère en vous des gens de goûts et alors : à fortiori, auprès de vous.
Premier album de nos jeunes sudistes estampillés "grands voyageurs". Prenant leur destin en main, le groupe est déjà passé deux fois par l’Australie, repéré par Mark Opitz, qui leur donne l’occasion de se rôder dans la langue de Pudding, sur deux belles tournées avec en sus l’enregistrement … Pas à mille-bornes mais à Melbourne. Et, à cinq musiciens, ça ne fait pas non plus milles burnes...
 
Le style, il faut aller le chercher dans l’école Anglaise, Australienne. De l’énergie brute mais très soignée. Une touche Punkysante avec la voix de Quentin, mais une très grosse sonorité Hard Rock, car le groove est également dans leurs veines. Un Jetboy Heavy, entre ce que pourrait être un croisement entre Buckcherry & les Guns. Avec ce parfum ‘Rock’ d’un Quireboys. Mais c’est Frenchie et c’est HARMONIC GENERATOR.
Au départ, ça commence comme une histoire de quartier et familiale autour des frères Roussel, Alex : fûts et le ‘Cadet Roussel’ Charl’ : première Lead.  
Oui c’est eux : http://www.asphor.org/le-patrimoine/les-hommes/cadet-roussel/chanson-cadet-roussel-1-36.htm
J’avoue je suis plus dans l’univers Bali Balo L
http://www.dailymotion.com/video/x2sum3_bali-balo_fun#.Ubw349i3vlI
Mais par n’importe quel Lead, l’extra terrestre qu’on attendait tous. Charl’ est entre un Slash et un Ted Nugent, le type même de mec qui vous fait aimer le Live et adorer la guitare.
Enfin, un guitariste qui ne vient pas ‘shredder’ derrière les Satch, Vai & consorts. On est plus dans le trip des Simmons, Kotzen. Quant à Alex c’est ‘Ze’ cogneur, il a une puissance de frappe rare. La batterie de mon fils s’en souvient ; mais avec cette touche mélodique et constructive d’un Porcaro, la musicalité mon cher !
Pour la grosse part rythmique et second lead, Renaud, vient donner de son talent et croyez-moi il faut sacrément en avoir pour tenir une six cordes chez Harmonic Generator. Entre look dandy et iroquois, le garçon vous déroute, mais il tient une place de choix, donnant autant dans les chœurs et la présence scénique. Tout comme chaque membre de ce combo, c’est un être charmant & charmeur aussi par sa forte facette : gentillesse.  
Pour savoir l’impact de ce groupe dans la Maënora family, il faut voir comment sont repris les chœurs dès que l’ampli est dans le rouge.  
Pour parfaire le tableau, mon ami de ‘chambrage’ l’homme à la quatre cordes : ‘Mon’ Nico, bassiste & harmoniciste. Qui me fait énormément plaisir, on entend très fort ta basse et plusieurs lignes sont là pour offrir quelques chorus aux amoureux de cet instrument, dont je fais partie. J’aime quand cet instrument est au devant de la scène.
A cela, il fallait trouver la voie du groupe et la voix du groupe c’est Quentin, un chanteur 100% énergie, qui évolue de fort belle manière. Au départ, il était certainement l’homme à la traîne au milieu de ces caractères et cette dream-team de potentiel ; mais il est bien le leader du combo à présent !
 
Voilà un album que j’attendais depuis des années et pourtant ces garçons sont très jeunes. La valeur n’attend pas le nombre des années. Certes mais un groupe, même de talent, attend son ‘GRAND’ public.  
Leur incroyable talent ? Ne pas faire n’importe quoi. Leur catalyseur ? C’est cet album et la scène. Ils possèdent en sus trois à quatre autres voix de qualité pour appuyer les refrains et quelques lignes chantées posées par ci, par là, avec les trois ‘teneurs’ de manche en ténors de chœurs (& un cogneur qui sait aussi briller dans ce registre). Et connaissant ces garçons, je peux vous assurer que le second album est déjà composable : ‘Shake ; D’blues ; etc.
 
Avouez-le, je ne vous ponds pas cinq chroniques la semaine, il me faudrait être à la retraite, avoir des journées de 96 heures et être coupé du sommeil. Alors, quand je vous bonifie d’un missile de cette qualité, vous êtes dans ‘L’OBLIGATION’ de la case achat !
 
Pour le côté technique ‘chroniqueur’ parlons du producteur, un nom qu’on retrouve sur (entre autre) le missile de Roxus : Nightstreet ; excusez du peu ! Revenons sur le cas : Mark Opitz, qui coproduit cette fois  avec Colin Wynne. En France, c’est Dooweet qui se chargera d’alimenter tous les bons foyers.
Saluons aussi Darrel BAIRD qui leur apporte son soutien et qui a su entendre une originalité forte bien fusionnée au talent.
 
Allez ma mission http://www.youtube.com/watch?v=wKvnG8PPRz4
Du saucissonnage sans fioriture ; Aie ! Mission impossible :
 
Rising Star ; larsen, batterie et un lâché de fou furieux avec le timbre hurleur de Quentin, on est dans l’esprit d’un JetBlack sous stéroïde ;-D
Même les chœurs sont dans la puissance mais … L’harmonie. Premier pont musical et c’est la basse de Nico’ qu’on entend de fort belle manière sur ‘l’entièreté’ de l’opus ? une voie royale ouverte avant que vous soyez embarqués sur le manège infernal du solo sorti de nulle part venant déchirer un pur rideau musical, constitué de parpaings bétonnés.
En regardant le clip, vous assisterez à ce que peut-être un Tsunami musical, quand il reste mélodique et petit larsen pour refermer ce 1er chapitre.
Bad Things, on entame quasiment sur la même note (Larsen Is Back !), mais on rentre dans une autre facette de nos Harmonic Generator : entre Big Rock et Groove. Sur ses tempos saccadés dont ils ont le secret. Un style qui permet à Alex (fûts) de  démontrer son groove puissant et hautement mélodique. Vous serez encore crédités d’une ligne solistique loin de déluge de notes bouche-trou. Et toujours cette présence de basse à la façon d’un groupe tel qu’Ozzy, qui sait faire parler chacun de ses protagonnistes.
Nobody Dies, est le pur résumé musical de l’univers Harmonic Generator. Un concentré de puissance, avec une palette mélodique autant élaboré et plaisante que ce fameux couché de soleil même après que : ‘The Sun Goes Down’.  
Quentin donne de la puissance et de l’identité vocale au groupe, vous laissant entrevoir l’univers Live de nos Sudistes. Les chœurs font partie des meilleurs du cru. Et quand je parle de cru, j’ai l’air (‘r’) et dans ce domaine je maîtrise. Un mur de sons, de voix, et de timbres. Avec le temps on discerne même l’identité de chacun. La guitare est omniprésente, chorus, solis, solos, malgré cela la basse sonne très fort et fusionne de fort belle manière avec les tempos de DW. Un titre qui fait chanter une foule, provoque une vraie houle humaine. Je les ai découvert en Live et le Live c’est le détecteur de mensonges. Un peu comme le miroir de belle maman à Blanche : ‘Alors miroir quel nain à la plus grosse … ?’ Car même si ils ne sont que cinq, nos Sudistes viennent avec leurs brouettes de Rock alimenter votre conte. En échange un petit trou dans votre compte, l’histoire sera plus belle.
Fire, en Live à découvrir A.B.S.O.L.U.M.E.N.T. Je dois dire qu’Alex est certainement un des plus gros cogneurs entendus, la batterie de mon fils s’en souvient et l’intro apportée avec la basse vous prendra au cœur. Ici, on vous démontre, atteste, prouve, confirme, affirme et que sais-je encore ? Que les refrains sont toujours travaillés, pour avoir la portée maximum et soutient aisé du public. Pour la guitare on est dans un pur esprit 80/90 et de ces guitares héros de groupe. Avec un son antérieur modernisé, il y a une création autour de ce groupe, on n’est pas dans le plagiat ! La richesse des constructions vous permet de rester coller à chaque seconde du titre. Téraseconde du chapitre, picoseconde de cette épître. Comme disait Raymonde en lui secouant la  (Oups, je n’ai plus de rimes !!!).
Désolé, mais encore un hymne du groupe : Dead On The Ground, pour moi impossible de ne pas me faire embarquer, mais c’est un sentiment de la Maënora Tribu/Family, quand le refrain débarque à la minute, vous adhérez et sachez que ces garçons ont été mettre une variante encore plus mélodique, avec post refrain dans le titre qui se termine dans des chorus de nos deux gratteux et la basse de Nico est encore une fois splendide. Comme j’aimerai l’entendre toujours plus fort en concert.
Un morceau qui pourrait figurer au rayon des hymnes Rock de l’année, à l’échelle de la planète. En attendant qu’on découvre de la vie ailleurs. J’assume J’adore 5/5 me parait le minimum possible. En écrivant cette chro’ et en écoutant, j’en ai la chair de poule.
On My Knees, presque dans un esprit Funky 70 avec encore une fois l’omniprésence de la quatre cordes. Il y a aussi ce côté fun / Funk d’un Kotzen. Mais aussi le jeu tout en subtilité d’Alex. C’est Jean-Marie des Muppets et ces murs de voix permanents, c’est du gâteau nappé sur la cerise. La jolie fille qui sent bon, même le matin au réveil. Le garçon tout en raideur et qui ne pisse jamais à côté. Encore un mythe. Attention à l’addiction, quand reviendra ce chorus basse, suivi de ses compagnons de six cordes qui viendra vous délivrer un des solo qui pourrait figurer au ‘césar ‘ des lignes de 2013. Merci retour des frissons ! Je pense que la France tient un de ses groupes leader pour les années à venir. Petite surprise avec ce refrain final à capella. On dit quoi 5/5.  
Pur Rock’n’ roll la patate chaude d’Harmonic Generator : Rolling Free, on est dans un esprit Hard/Punk, British, Australien ? Avec cette musicalité parfaitement, irrémédiablement Rock. Une pièce unique, un label H.G. Il va falloir prévoir des salles de concerts plus grandes, plus éloignées des villes. Désinfecter la jeunesse de la boite de nuit. Nous avons un emblème hexagonal du Rock. Des mecs aussi talentueux que sympa’ ; ils n’attendent qu’une chose, nous, que dis-je … Vous, moi c’est déjà mission faite et toute la famille est dans le sillage. Voire même en proue. Là je pourrais faire un jeux de mots foireux (oui, je sais comme j’en ai le secret J & dire que ceux qui ne suivent pas ont de la me#de dans les ouies et sont en prouts ? Mais, je ne le ferai pas). Appréciez le jeu des grattes, cette ritournelle Lag / Blackstar.
Let The Bunny Dance, voilà encore un hymne du groupe, puissance des chœurs, du style, de la mélodie. Un mid Hard, pimenté comme il faut. La mixité du cœur poumon du groupe est telle, qu’elle suffit à vous coller au rythme, plus profondément que le lavement à la lunette. C’est l’avalanche assurée. Alors quand les grattes et les voix se posent c’est presque trop. Attention on est sur un ‘premier’ album. Imaginez ce qui peut nous attendre. Sachant qu’on parle bien de ‘gamins’. Ouais, jeunes adultes. Des nains ? Je n’ai jamais dit ça. De la à dire que le bassiste pourrait être Simplet ? Non, on met ça sous le coude pour un Live Report.
Get Away, pour finir, on met un grand coup de latte dans le métronome et on l’a joue hyper mélodique. Appréciez le son, qu’ils sont allés chercher. La claque même les plus grands groupes sexagénaires n’ont pas effleurer une telle qualité sonore sur leurs premiers opus. Ajoutons à cela, cette part de singularité propre à nos Sudistes, comme si ils avaient trouvé le vrai chainon manquant. Le cocktail avec l’once de punk, Funk, Big Rock, Hard, Heavy dans un seul récipient nommé : ‘mélodie’. Avec son oxygène, catalyseur obligatoire qui s’appelle volume et/ou Live.
 
A notre première rencontre j’avais été subjugué, au fils des rencontres les essais se sont transformés. Une amitié est née et je n’exagère en rien, en vous disant que ce groupe est à part dans notre monde du Rock.
Il serait Anglophone, on les verrait sur tous les magazines. Car il y a un phénomène Harmonic Generator. Même notre chroniqueur le plus ‘Soft/A.O.R/Westcoast/Chrétien’ du site ; mon ami Fab, y avait perçu ce truc en plus, après avoir assisté à un concert.  
Alors essayons de les propulser, de leur permettre d’ouvrir une brèche, cette faille qui engloutira beaucoup d’autres zicos et mettra notre Rock Hexagonal à sa place. Car nous avons à ce jour parmis les meilleurs musiciens de la planète. Bien trop loin de la représentativité radiophonique ou télévisuelle et de cette image de plus grosse bouse planétaire actuelle.  
Ce qui est complètement faux ! Enfin pour ceux qu’on n’entend pas assez, pas celles et ceux qui inondent nos ondes, méritant ce titre de ‘purge royale’ amplement justifié.
Avec des jurys à hauteur des évènements. C’est cadeau, sincère et gratuit.
 
Mais pour changer cela, il faut aller dans les salles obscures et lire les ‘bonnes presses’. Celles des passionnés ! Et commencer à trouver de la place dans votre Cdthèque pour cet album qui aurait eu son 5/5 avec un titre de plus. Alors, je me garde ce ¼ d’étoiles pour le second ;-) car je dois avouer que je suis privé d’harmonica et, à moi, ça me manque cruellement. Alors, on pense d’ores et déjà à Maënora pour le II et le « Why The Sun Goes Up ? ».

 



Tracklist : Line Up :  
01 – Rising Star 
02 – Bad Things
03 – Nobody Dies
04 – Fire
05 – Dead On The Ground
06 – On My Knees
07 –Running Free
08 – Let The Bunny Dance
09 - Get Away

  am

Label : Lungata Records  
Sortie : 28 mai 2013
Production : Mark Opitz & Colin Wynne


Discographie :

When The Sun Goes Down (2013)


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