On peut dire que Malcolm est le plus grand riffeur de l'histoire du Hard Rock, si l'on en juge par tous les titres qu'il a composé comme des tubes, notament, sur les trois premiers albums. C'est à partir de Powerage, qu' Angus plus mature et expérimenté, s'implique plus sérieusement dans la composition, pour travailler, en étroite collaboration, avec Malcom. Le duo a pu, ainsi, créer d'avantage d'intensité à leurs compositions, et, les albums Highway To Hell, ou, Back In Black représentent le sommet de leur complicité musicale. Sur scène, Malcom assure un jeu rythmique implacable qui électrise la rythmique, déjà bien solide avec Phil Rudd et Cliff Williams. Son jeu ne demande pas une grande technique, mais sa maitrise et son énergie ont font un vrai taulier. Son style est parfaitement imitable, beaucoup l'ont déjà fait, et, je pense que le groupe n'aura pas de mal à trouver un guitariste rythmique capable de tenir son rang. AC/DC peut continuer comme ils l'ont fait après le décés de Bon Scott, qu'on jugeait, à l'époque, irremplaçable. L'arrivée de Brian Johnson, n'a pas empeché le groupe de poursuivre sa carrière, et malgré les épreuves traversées, le groupe est toujours là, 40 ans après. Alors, bon courage à Malcom, à sa famille, et, pour AC/DC, the show must go on!