Et voilà, avec un nom pareil, c’est l’hilarité
générale dans les rangs ; ne me dites pas que je suis le seul
a avoir penser à la petite souris Mexicaine qui court très vite
en criant « Arriba Arriba », hein ? Fini la rigolade car à
priori il ne faut y voir aucun rapport et niveau rapidité, ce SPEEDY
GONZALES là serait plutôt proche de la tortue puisque le projet
date de 1990. Formé autour de Tommy Denander (RADIOACTIVE entre autre)
et de Thomas Vikström (TALK OF THE TOWN), Speedy Gonzales avait enthousiasmé
son petit monde lors de sa prestation au December Rock Festival en Suède
et avait enregistré une démo très prometteuse, mais les
tensions internes ont eu rapidement raison du combo que Tommy quitta en 1991,
récupérant du même coups ses compositions, donc une bonne
majorité des titres. A partir de là, autant dire que le split
était prononcé. Quel gâchis alors que la presse Rock de
l’époque en parlait comme d’un groupe des plus prometteurs.
Suite de l’histoire treize ans plus tard, en 2004, grâce au label
AOR Heaven qui propose à Tommy et Thomas de réenregistrer les
titres afin d’en faire un album, chose que les deux compères acceptèrent
avec plaisir, écrivant même quelques nouvelles compositions et
faisant appel pour l’occasion à une section basse batterie en béton
avec Marcel Jacob (TALISMAN, YNGWIE MALMSTEEN, JOHN NORUM, …) et Daniel
Flores (MIND’S EYE, XSAVIOR, BENNY JANSSON, …). On retrouve tout
de suite la marque de fabrique Denander dés le premier titre Flash
Of The Blade, ainsi que sur Spit In The Hand That Feeds You
ou l’excellent et très rythmé Do You Know Where
The Kids Go, digne d’un Demon de Radioactive ou d’un The
Queen de SAYIT par exemple, donc plutôt dans le style Hard FM qu’on
connaît à ce compositeur. Mais Speedy Gonzales se positionne aussi
et surtout dans un registre plus Metal mélodique 90’s, but avoué
des protagonistes soit dit en passant. En effet, avec des Desires Of
The Flesh, Electric Stalker ou les presque « speed » Dominator
et Lost And Desire, on se rapproche d’un RACER X période
Superheroes par exemple, voir même d’un JUDAS PRIEST plus
mélodique, le chant parfois haut perché de Thomas rappelant un
certain Rob Halford. C’est vrai qu’on a rarement l’occasion
de voir Tommy Denander sous son jour le plus agressif musicalement, mais comme
à son habitude et grâce à des musiciens d’expérience,
c’est avec finesse que s’enchaînent des titres aussi variés
les uns que les autres, du plus sage au plus énergique. Speedy Gonzales
semble enfin avoir trouvé un line up où les musiciens se comprennent,
alors puisque l’attente de ce Electric Stalker fut longue, espérons
que ce premier album représente un second départ et que la carrière
du groupe ne fasse que commencer.
Highlights: Flash Of The Blade, Do You Know Where The Kids Go, Make Love In
Red, Shock The Nation...
Tracklist:
01. Flash Of The Blade
02. Desires Of The Flesh
03. Electric Stalker
04. Do You Know Where The Kids Go
05. Free Like An Eagle
06. Men With Medals
07. Dominator
08. Spit In The Hand That Feeds You
09. Make Love In Red
10. Shock The Nation
11. Trial By Fire
12. Lost And Desire
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